Deuxième quinzaine de septembre, pour nous remettre d’un été bien rempli en tant que papy et mamie, nous avons avec mon épouse passé deux semaines sur l’île de La Réunion.

Bien que l’objectif ne soit pas photographique, j’avais tout de même emporté mon APN avec espoir de faire quelques coches !
Je vous propose donc quelques photos prises lors de ce séjour.

En quelques mots, l’Île de La Réunion est un département d’outre mer situé au cœur de l’océan indien, à 880 km à l’Est de Madagascar et 200 km à l’ouest de l’Île Maurice. Sa superficie est de 2 512 km², sa population de 840 000 habitants. De forme elliptique, l’île de La Réunion se divise en deux secteurs bien distincts, le littoral au bord de l’océan indien (207 km de côtes) et les hauts, régions juchées dans la montagne. C’est une île volcanique avec deux sommets – le piton de la Fournaise et le piton des neiges (3070m) – qui coiffent une forêt verdoyante veinées de rivières et de ravines, bordées à l’ouest par quelques rares plages de sable blanc. Les trois cirques (Mafate, Cilaos et Salazie) forment une sorte de trèfle autour du piton des neiges.

Situé dans l’hémisphère sud, à La Réunion, les saisons sont inversées. L’hiver austral de mai à novembre, sec et frais (théoriquement la bonne période pour s’y rendre) et l’été austral, le reste de l’année, avec de fortes précipitations. Cependant il ya à La Réunion une multitude de microclimats ; ainsi il tombe 10 mètres d’eau par an sur les hauts de la côte est (record mondial) et 500/700 mm à St Gilles sur la côte ouest.
En ce qui nous concerne, malgré la bonne époque théorique nous avons été bien arrosés (par l’eau et le rhum arrangé aussi !!!)

Sur le plan ornithologique, La Réunion est peuplée d’une centaine d’espèces d’oiseaux dont une dizaine est endémiques, 8 espèces sont menacées et 21 espèces ont été introduites.

Sur le livre « L’essentiel des oiseaux Réunionnais » m’ayant accompagné, 50 espèces sont décrites sur lesquelles j’ai pu en observer 28 dont 16 coches. Pas terrible, comparé aux scores réalisés dans d’autres pays, mais je m’en contente pour un voyage famille.
Le Dodo (Raphus cucullatus), oiseau emblématique bien qu’originaire de l’île Maurice, est encore bien présent dans la culture locale.
Cet oiseau de légende est conté comme le bienheureux qui n’ayant aucun prédateur a perdu la faculté de voler, de courir tellement il est devenu gras. Devenu sans défense, il a été complètement exterminé par les européens lorsqu’ils sont arrivés sur l’île à la fin du XVIIème siècle. Morale de l’histoire…

Mais comme sur la photo, La Dodo lé là

Place aux oiseaux maintenant avec le Foody rouge, Cardinal pour les réunionnais.

C’est un peu leur moineau, d’ailleurs il est difficile de distinguer la femelle Foody ainsi que mâle en éclipse du celle du Moineau domestique. Il ne passe pas inaperçu. Il est partout jusqu’à 2000 m, souvent aussi sur les fils électriques. C’est un oiseau territorial qui ne supporte pas les intrus, même beaucoup plus gros que lui. Le Foody rouge aurait été introduit de Madagascar mais on rapporte sa présence dès les premières descriptions de la faune de l’île.

J'ai parcouru ce fil avec plaisir tant il me rappelle de bons souvenirs à la fois réunionnais et avec le Fody que j'ai rencontré pendant mes trois années passées à Madagsacar. J'ai d'ailleurs fait peindre cet oiseau perché sur des jacarandas sur les carrelages muraux de ma cuisine.
Tes photos de paysages très abouties restituent bien l'ambiance générale de l'île et tes photos d'oiseaux sont remarquables. Merci pour ce partage.

Allez j'embarque pour un voyage à la Réunion d'autant plus que je connais pas du tout. Ils ont un moineau d'enfer là bas, il est magnifique en nuptial

Un périple à l'ile Bourbon! je prends, Michel! Un bel aperçu des paysages et ce foody dont le rouge nuptial ferait pâlir de jalousie nos moineaux métropolitains, c'est certain. Bien vu les différents stades du plumage nuptial!

Michel
Encore une belle balade lointaine dans l'océan indien ..
Des paysages typiques et ce foody dans ses multiples tenues d’apparats
Un plus pour la 9 et la 12
François

Bonne idée que ce carnet de route, il me replonge 22 ans en arrière...à l'époque je ne faisais pas de photo et les oiseaux ne m'intéressaient pas spécialement. C'est bien dommage car leur moineau est une tuerie...que je ne me rappelle pas avoir vu...

Alain

tu démarres très bien ce fil avec de très jolis paysages et de beaux oiseaux
je monte dans le wagon pour finir l'année en beauté avec toi Michel sur cette île si lointaine..

Bonjour Michel il est très envoûtant ton moineau aux belles couleurs
Même silhouette que le notre
Amitiés Françoise

Bonjour Michel , encore un voyage à l’œil , même si je n'y serai pas vraiment, il manque dans ces reportages bien entendu les odeurs, le goût des produits locaux et les sensations de dépaysement.
Je suppose que la aussi, la faune et la végétation sont colorées.

Ouah la 11 je suis fan !
Une belle présentation !Je me ferai bien un petit rhum arrangé avec un samoussa .
J'attend la suite avec impatience
Amitiés
Dom

Bonjour Michel ,
Nous voila dans un carnet de route avec une "bonne mise en bouche du terrain" ,et qui me semble t'il , va nous émerveiller encore une fois devant tant de splendeur ,àa en voir le moineau local , j'imagine la suite ......ça démarre très fort

Ce Foody rouge est une merveille

Vite la suite

Michel

Merci à Joëlle, Françoise, Georges, Robert, François, Alain, Jean-Mi, Jacques, Dominique et Michel de suivre et commenter ce voyage.

Je continue avec les oiseaux les plus communs que l’on rencontre partout, dans les jardins, en ville et en campagne.
Le Bulbul orphée, Merle Maurice pour les réunionnais, est originaire d’Asie du sud-est. Il a été introduit dans de nombreux pays comme l’Australie, la Floride, la Californie, l’Île Maurice et La Réunion. Introduit à La Réunion en 1972, soit il n’y a que 45 ans, on le voit partout maintenant, jusqu’à 2000m. Il pourrait mettre des espèces locales en danger car pilleur de nids et est donc devenu gibier chassable. C’est néanmoins un très bel oiseau de la taille de notre Merle.

Le Tisserin gendarme, est originaire d’Afrique du sud et aurait été introduit vers 1880 dans la propriété d’un certain Monsieur Bellier, d’où son nom de Bellier pour les réunionnais. C’est un oiseau qui vit à proximité des activités humaines, absent dans les forêts.
Il vit en colonie et son nid est remarquablement bien tissé (d’où son nom de Tisserin). On peut voir des dizaines de nid dans le, même arbre.