Salut Paul, merci à toi...

Khwai est situé aux confins du delta de l'Okavango, pris en sandwich entre la réserve de Moremi et le parc national de Chobe.
La rivière Khwai traverse la concession et s'étend par endroits pour former des zones marécageuses et dans d'autres, c'est un simple canal étroit que les animaux traversent lorsqu'ils migrent entre Moremi et la section Linyanti du parc national de Chobe, via Khwai.
La zone de 200 000 ha de Khwai se compose de la petite concession communautaire de Khwai et de la réserve privée de Khwai beaucoup plus grande, les deux concessions sont associées à la réserve de Moremi.
Le noyau touristique de cette zone se situe le long des rives de la rivière Khwai et de ses affluents avec des plaines inondables et des forêts associées, car une grande partie de la zone au nord des rivières est isolée et dominée par des forêts de mopane et des plaines inondables ouvertes.
La concession communautaire Khwai - qui reçoit la majorité des visiteurs - est détenue et gérée par la communauté locale, cela signifie que le produit des safaris profite directement à la population locale de la région, ce qui à son tour est vital pour la survie de toute zone de conservation.
Khwai est aussi un village sur la rive nord de la rivière Khwai dans le district nord-ouest du Botswana. La rivière est la limite nord de la réserve de Moremi, et le village est juste à l'extérieur de la porte nord de la réserve, qui se trouve du côté est du delta de l'Okavango.

paysage de Khwai


un zèbre passe


oie armée de Gambie


un groupe de dendrocygnes veufs


francolin à bec rouge


la nuit tombe, à l'approche du camp nous croisons des hyènes...peut être celle que mon beau fils verra durant la nuit...


cobe de Lechwe en mode camouflage


alors que nous sommes à côté d'une lionne, des éléphants s'avancent dans la plaine aux dernières lueurs du soleil


le soleil est couché mais il enflamme encore le ciel


le lendemain matin, nous sommes revenus là où nous avions quitté la lionne la veille...elle est toujours là avec le phacochère qu'elle avait chassé


impala


jacana à poitrine dorée sur la rivière Khwai

89, 91, 92 et 96 ont ma préférence sur cette très belle mise à jour
Intéressant cette gestion communautaire de la concession

A chaque fois que je revenais d'Afrique je me disais que nous vivons dans un désert animalier. Et ton fil et celui de Robert confirme ma pensée.
Le francolin est superbe

Je me suis fait la même réflexion .....
Encore une MAJ qui fait rêver, Alain, avec un plus pour les 86, 89, 92, 95 et 96

Merci pour le partage des infos concernant la gestion de la réserve et satisfait d’apprendre que c’est la communauté locale qui détient la concession ! Des rencontres variées aussi dans cette série. Parmi mes préférées, le francolin à bec rouge, l’éléphant aux dernières lueurs et l’impala !

Robert

La féerie continue
Un plus pour le Francolin, superbe

Merci Jean, Robert, Joëlle, Robert et Michel...


C'est vrai que la densité en Afrique est impressionnante...

Francolin 89 et impala 95 sont mes 2 préférés de ce dernier post toujours passionnant à découvrir .
Dominique

J'ai repris la lecture de ton carnet là où je m'étais arrêtée il y a un mois déjà.
C'est un très beau voyage, j'apprécie et les renseignements sur ces lieux, et les anecdotes liées au séjour, et bien sûr les photos. Le faire en famille doit être encore plus "jouissif", si je peux me permettre l'expression
C'est une destination qui semble ne pas laisser indifférent, j'en connais qui s'y rendent au moins une fois l'an, en autonomie maintenant, car connaissant bien les lieux.

Merci Dominique et Luna...


Tu peux

La région de Savuti comprend principalement des zones de Camelthorn (Acacia erioloba), des zones de Terminalia argentés (Terminalia sericea), de la savane broussailleuse et des zones de mopane.
Il est presque impossible d'imaginer que ce paysage désolé et accidenté était autrefois submergé sous une énorme mer intérieure. Sur le plan géologique, les cinq éléments principaux de Savuti (à savoir la crête de Magwikhwe, la dépression de Mababe, le marais de Savuti et ses arbres morts, les affleurements rocheux et le canal de Savuti) sont tous étroitement liés de manière fascinante.
Il y a encore des spéculations sur la façon dont ce lac autrefois massif a reçu ses eaux. L’explication la plus populaire est qu’un jour le fleuve Zambèze supérieur, les rivières Chobe et Okavango ont coulé ensemble, à travers le nord du Botswana et jusqu’à la mer via le Limpopo. Une légère déformation de la croûte terrestre a barré ce flot pour créer un vaste lac. Cependant, avec le temps, d’autres mouvements de la croûte terrestre ont poussé ces rivières à trouver une nouvelle route vers la mer. La direction de ces rivières a changé avec les failles; le Haut-Zambèze et le Chobe se sont tournés vers le nord-est et, après avoir plongé par les chutes Victoria, ont rejoint ce qui est désormais le Zambèze moyen.
Pris au piège par une vallée de rift émergente, l’Okavango s’est infiltré dans les vastes accumulations de sable pour créer le delta que nous voyons aujourd’hui. Condamné par un changement climatique qui a réduit les précipitations et a ramené des conditions presque désertiques, le super-lac, coupé de ses réserves d'eau, s'est asséché et n’existe plus.
L'un des grands mystères et charmes de Savuti réside dans son célèbre canal. Il parcourt une distance de 100 kilomètres de la rivière Chobe, à travers une brèche dans la crête de sable, jusqu'à la dépression de Mababe. Ne tombant que d’environ 18 mètres (environ 18 centimètres pour chaque kilomètre parcouru), ce canal achemine l’eau du Chobe à Mababe, créant ainsi un petit étang à l’endroit où il entre dans la Dépression.
C'est le canal et son eau qui expliquent l'abondance fantastique d’animaux que l'on peut parfois observer à Savuti. Cependant, le canal ne coule pas toujours et c'est là que réside son grand mystère.
Les rapports des premiers explorateurs confirment que le canal coulait dans les années 1850 et jusque vers 1880. À ce moment-là, il a cessé de couler et est resté sec jusqu'au milieu des années 1950, puis, sans explication, il a recommencé à couler. Depuis lors, il a été « allumé » et « éteint » plusieurs fois. En ce moment il est à sec. C'est ce flux chimérique qui explique les arbres morts que l’on voit dans le canal.
La longue période sèche du siècle dernier a donné aux Camelthorns (Acacia erioloba) suffisamment de temps pour s’établir et se développer pleinement. L'inondation qui a suivi a noyé les arbres dans le chenal et au bord de l’étang. Les arbres morts, qui sont restés debout pendant plus de 35 ans, constituent aujourd'hui l'un des éléments les plus importants du paysage de Savuti.
Une explication possible du flux irrégulier du canal de Savuti réside dans les mouvements tectoniques (mouvements de la croûte terrestre). Même sans l’eau du Chobe, le Savuti reste un lieu d’enchantement, d’une beauté singulière, et possède l’une des plus grandes concentrations d’animaux en Afrique australe.

des girafes dans la plaine


j'espérais voir des hippotragues. Ce jour là nous avions quitté Khwai pour Savuti. Alors que nous nous étions arrêtés pour manger dans une grande plaine où il y avait beaucoup de girafes, tout à coup je tourne la tête et je vois passer cette antilope. Vite, je pose mon assiette et me rue sur mon appareil...ce n'est pas l'hippotrague noir dont je rêvais, mais une antilope rouanne (hippotragus equinus).


calao à bec noir


rollier à longs brins


outarde houppette


l'heure de la sieste...enfin pour eux, les heures...


buffle, une belle pièce


chacals à chabraque


après un long trajet, passage au campement. Il reste une bonne heure avant la nuit. Spokes demande ce qu'on veut faire, Game Drive...à part mon épouse qui en a un peu marre du 4X4...


le soleil se couche sur notre premier soir à Savuti


calao de Bradfield


grand koudou

Encore une MAJ passionnante, Alain, entre mystères géologiques et profusion faunistique! Toutes tes images sont superbes, et je prends en particulier l'hippotrague même s'il n'est pas noir, le calao à bec noir, le rollier bien sur, l'outarde houppette mimétique, les chacals à chabraque, le calao de Bradfield et ce grand koudou entre deux superbes troncs

Superbe mise à jour, sur laquelle j'apprécie plus particulièrement le paysage engirafé , les 2 calaos, le grand koudou et les chacals

Merci pour ce cour interessant de géomorphologie .
Associé à des photos de qualité .
Un plus pour l'outarde houpette que je n'avais pas vu lors de mon voyage à Savuti (seulement sa proche cousine Oustalet en Ethiopie )
chacals à chabraque N° 104
Et rollier à longs brins N° 100
Dominique