Bonjour,
Après plusieurs mois d’absence sur le forum, je propose d’ouvrir un fil pour illustrer quelques bons souvenirs ramenés d’un safari au Kenya en octobre dernier juste avant le confinement. Des moments d’émerveillement et d’émotions au contact des paysages et de la faune sauvage. Au programme, le lac Baringo et ses environs (3 jours) et la réserve de Masai Mara (7 jours), un séjour organisé par Melting Pot Safaris. J’avais déjà eu l’occasion en 2014 d’effectuer un premier séjour au Kenya (avec une autre agence) mais c’était ma première expérience photographique dans la région de Baringo réputée pour sa richesse ornithologique (près de 480 espèces d’oiseaux y auraient été recensées).
Au cours de ces excursions (Baringo et environs + Masai Mara), j ’ai photographié environ une centaine d’espèces d’oiseaux et de mammifères, mais je n’en présenterai ici qu’une partie, celles dont les attitudes et les scènes m’ont paru un peu plus intéressantes même si je dois reconnaitre que nombre d'images ne correspondent pas forcément à mes exigences qualitatives. En effet, l’un des problèmes des safaris de type game drive est la dépendance du photographe vis-à-vis des aléas des conditions photographiques du moment lors d’un court séjour de 10 à 12 jours (météo, angles de prises de vue, distance des sujets, fréquence faible de scènes vraiment intéressantes) ce qui réduit la probabilité de diversifier les lumières, les décors et les chances d’être confronté à des scènes singulières.
À propos de Baringo, comme d’autres grands lacs de la Vallée du Rift au Kenya, depuis plusieurs décennies, on enregistre des modifications récurrentes des niveaux d’eaux du lac, mais l’année dernière suite à des mois de précipitations inhabituelles, il y a eu des inondations de grande ampleur qui ont submergé villages, écoles, bâtiments administratifs, dispensaires et complexes touristiques, et ont entraîné le déplacement de milliers de personnes. Selon les observations de l’Autorité des ressources en eau (WRA), le niveau du lac Baringo était monté de 2,7 m entre avril et juin 2020, l’eau progressant de 500 m dans les terres. Parmi les causes possibles, des scientifiques ont évoqué le réchauffement climatique, l'agriculture et le mauvais entretien des terres qui engendrent l'érosion des sols ainsi que la déforestation intensive en amont, les eaux de pluie n’étant plus retenues par la forêt se déversant dans les lacs, chargées de limons.
Pour en revenir à mon séjour à Baringo (et ses environs), je m’attendais à voir davantage d’oiseaux, mais il est probable que la montée importante du niveau du lac ait reconfiguré, au moins à court terme, la répartition des espèces au sein de leurs biotopes habituels. La plupart des espèces animales lors de ce séjour à Baringo ont été photographiées à partir d’une pirogue (4 safaristes + le guide + le boatman), mais d’autres l’ont été à partir de la terre ferme lors des excursions effectuées depuis la rive du lac Bogoria (à 40 km de Baringo) pour voir les Flamants nains, ainsi que dans le sanctuaire des girafes de Rothschild et les environs de Baringo pour certaines espèces d’oiseaux non aquatiques.
Pour la première série, quelques prises de vue du Lac Baringo, baigné par des lumières de l’aurore (1) avec quelques-uns de ces habitants dans les images qui suivent :
(2) Hippopotame
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Punaise que cela fait du bien! Surtout quand il est prometteur comme ta présentation en augure .
