Les Marins-pêcheurs pies sont d'excellents sujets pour tenter des pdv en vol ,ils sont nombreux ,territoriaux et répètent souvent leur prédations et surtout ils accrochent facilement les capteurs de nos apn et tu as su en profiter pour nous offrir d'excellentes photos en vol .
Je t'envie surtout ton superbe Martin-chasseur à tête grise que je n'ai pas dans ma photothèque africaine .
Dominique

Bien mis en images tous ces martins...le pie est bien sympa. Je l'ai aussi photographié au lac Naivasha mais je n'ai pas réussi à avoir une telle proximité

Alain

Merci Joëlle, Robert, Michel, Christine, Dominique et Alain d’avoir pris le temps de laisser un commentaire !

Effectivement Dominique, j’avais remarqué que les collimateurs de mon boîtier accrochaient facilement les MP pies sur une longue distance lors de leurs vols.

Je poursuis avec le Pygargue vocifère (Haliaeetus vocifer), résident emblématique du lac Baringo et espèce très territoriale. Bien que principalement piscivore et sélectif dans le choix de ses poissons favoris (poissons-chats, dipneustes, ...), il est opportuniste pouvant consommer aussi des rongeurs et des oiseaux aquatiques, voire se livrer occasionnellement au cleptoparasitisme en dérobant les poissons à d’autres oiseaux comme le héron Goliath.
L’une des attractions au programme du Séjour à Baringo est la photographie du Pygargue vocifère en train de saisir et d’agripper un poisson grâce à ses larges serres (munies de petites protubérances épineuses appelées spicules).
Concernant les conditions de prises de vues, elles avaient déjà été décrites lors d’un précédent carnet de route (cf. fil de Puma). On rappellera qu'il s’agit d’un "appâtage" (à la manière de nos passereaux des jardins qui visitent nos mangeoires) effectué à l’aide d'un pêcheur se déplaçant sur une petite embarcation de fortune et qui lance un poisson dans l’eau après avoir émis des signaux d’appel. Il faut insister sur le fait que les Pygargues du lac Baringo ne deviennent pas dépendants alimentairement de cette pratique car il ne s’agit pas d’un tourisme de masse (il y a peu de touristes qui vont au lac Baringo et il y avait un seul pêcheur dans sa petite embarcation lorsque nous y étions et le «lancer de poissons » se limitait à 2 ou 3 tentatives) et que cette pratique reste donc occasionnelle. Autre précision : Photographier des scènes de pêche de Pygargues dans des conditions naturelles nécessiterait des repérages de plusieurs jours ou semaines pour suivre et connaitre leurs habitudes alimentaires dans ce lac et ses environs, ce qui dans le cadre d’un safari au Kenya paraît difficile sinon illusoire d’autant que les Pygargues du lac Baringo sont peu nombreux.

Robert


[quote="NOUMEA"]Les Marins-pêcheurs pies sont d'excellents sujets pour tenter des pdv en vol ,ils sont nombreux ,territoriaux et répètent souvent leur prédations et surtout ils [b]accrochent facilement les capteurs de nos apn et tu[/b] as su en profiter pour nous offrir d'excellentes photos en vol .

23 et 24

25 et 26

27

Autres oiseaux communs du Lac Baringo: Jacana à poitrine dorée et Cormoran africain immature. Concernant le Cormoran, on peut l'apercevoir, souvent en compagnie de l'Anhinga d'Afrique avec lequel il cohabite.

28 et 29

Héron Goliath, autre habitant typique du lac: 30 et 31

Pour terminer la série, Cichladuse tachetée (32).

Robert

C'est vraiment agréable quand il y a une belle qualité d'image.

Une suite à la hauteur des posts précédents, Robert, avec une belle variété d'espèces et de belles images introduites par un texte informatif. La proximité avec le pygargue vocifère est impressionnante et spectaculaire, et même s'il y a appâtage, dont tu nous expliques les raisons et les limites, cela ne retire en rien l'intérêt de la scène et des images. Au fait pourquoi "vocifère"?
De belles images des autres hôtes du lac aussi!

Effectivement c'est plus aléatoire de les prendre en photos sans appâts mais ce n'est pas non plus très compliqué. Ils sont tellement nombreux que les opportunités sont réelles si on se balade en barque.

Je t'envie cette Cichladuse tachetée que je n'ai jamais eu dégagée.

Il faut du temps pour le prendre sans appâts et comme tu l'expliques si bien, sur un séjour itinérant limité dans le temps, tu as bien fait de saisir cette opportunité et tes photos sont top!
Je t'envie aussi cette Cichladuse tachetée car je ne l'ai jamais eu même dégagée...!
Par contre le Goliath j'ai eu la chance avec Robert de l'avoir en pleine prédation.
Dominique

Merci Jacques, Joëlle, Robert et Dominique.

Joëlle, quelques éléments de réponse à ta question. « Vocifère ou vocifer» (l'aigle pêcheur est aussi appelé le Pygargue vocifer) dérive du terme latin vociferare qui est l’espèce à laquelle appartient cet aigle pêcheur et fait référence probablement à son cri. En effet, d’après les sources que j’ai pu consulter, le nom vocifer avait été proposé à l’origine par un ornithologue français du XVIII ème siècle, François Levaillant, qui le surnomma le « vociférant » du fait que cet aigle a la particularité de pousser des cris perçants et aigus qui portent très loin.

Robert

Pour l'avoir côtoyé maintes fois en Éthiopie son nom vient effectivement de son cri très perçant et puissant qu'il ne se prive pas d'envoyer quand il ne pêche pas. De fait, ils sont immanquables et font partis du décor et également des souvenirs africains, en tout cas, des miens.

Merci à vous deux pour ces précisions. Je me doutais bien de l'étymologie, mais il était intéressant de savoir qui l'avait dénommé ainsi et pourquoi précisément!