C'est ce qu'ils appellent assister à un "kill" ! C'est du spectacle et c'est la nature mais c'est quand même un mauvais moment pour un des acteur..... Nous, je dis bien nous, parce que je m'inclus dans le truc, c'est quand même étrange comme réaction de se réjouir d'assister à une mise à mort en disant qu'on a de la chance et que c'est super.

Photos ou pas photos le bestiau finit en charpies, on est d'accord. Mais je me suis souvent posé cette question quand je voyais arriver des proies plus ou moins en sale état dans les aires de rapaces (et que j'étais content !....). Bon bref voilà c'était mon quart d'heure philosophique. Jolies photos en effet avec un bon dynamisme.

Merci Michel, Dominique, Gengoux, Jacques, Joëlle, Alain, Franag, Christine, Robert pour vos retours concernant la précédente série.

Ce sont évidemment des scènes qui ne peuvent laisser insensibles. Pour répondre au commentaire de Robert. Je n’utiliserai pas le terme de réjouissance pour qualifier mon état même si c’était la première fois que j’ assistais « en direct » à une scène de prédation des lionnes (précisons que ce jour-là le buffle a réussi à se sortir de cette attaque et nous n’ avons donc pas assisté à sa mise à mort); c’était plutôt un sentiment mitigé qui résulte de mon évaluation de ces scènes en terme de co-évolution des relations prédateur- proie (j’avais eu le même sentiment lorsque j’avais été témoin en 2020 d’une scène où une mère léopard avait capturé un jeune dik-dik vivant pour l’offrir à sa progéniture). Ce sentiment mitigé découle probablement de réaction de détresse empathique à l’égard de la souffrance de la proie (avant sa mise à mort) mais qui peut laisser place à de la satisfaction si les prédateurs parviennent à atteindre leur objectif (ils doivent survivre et nourrir leur progéniture). Pour résumer, j’évite donc de prendre parti pour l’un ou l’autre des acteurs de ce scénario de l’Evolution, ce qui est peut être facilité par ma formation professionnelle en éthologie, qui m’a conduit à avoir un regard, peut-être, plus détaché même si je ne suis pas insensible à la détresse de la proie.

Superbe série sur les lion(ne)s !

En 1986, en Tanzanie, nous avions assisté à l' accouplement, à un festin puis à la curée avec les vautours. Ce sont des souvenirs inoubliables. Mais l'argentique (diapos) ne permettait pas une telle qualité des clichés.