Merci pour vos retours et appréciations.
1876- le 16 mars je retourne voir les grèbes pour constater l’état d’avancement de la construction de la plateforme. Les dernières pluies ont fait monter le niveau de l’eau et malgré les apports, il semble que la hauteur de l’édifice ne monte guère.
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1877- le mâle n’est pas très assidu et s’échappe régulièrement Quand il revient la femelle l’invite à la bagatelle en se couchant sur l’eau, mais monsieur n’est toujours pas décidé !
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1878- Autre stratégie, elle se met debout sur le nid et gonfle ses plumes en agitant ses ailes… toujours pas de succès ! je vais de mon coté quitter la séance quelque temps plus tard quand le mâle repartira faire une petite toilette au milieu de la pièce d’eau. Hier le niveau semble toujours aussi haut, le nid est désert, je sais que dans ces cas la les nidifications sont compromises. Je verrai dans quelque temps ce qu’il en est. En tout les cas, je n’ai toujours pas mis en boîte un accouplement.
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1879- toujours rien au niveau des grèbes, mais ça se précise chez les bernaches. De 36 elles sont passées à 10 puis 6 en ce moment et une certaine agitation s’entend par leurs manifestations sonores et leurs querelles.
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1880- étirements et parades
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1881- et attaque d’un individu qui doit surement empiéter sur le territoire d’une autre.
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1882- beaucoup plus calme, à la maison sur les fenêtres coté est, un ballet commence. Des petites abeilles solitaires, des osmies cornues- Osmia cornuta viennent visiter les petits trous d’évacuation d’eau. Cette espèce fréquente volontiers les hôtels à insectes ou tout simplement les façades des maisons anciennes pourvues de nombreux trous.
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1883- le mâle est paré de poils blancs généreux au devant de la tête et possède deux petites cornes sur le front. La femelle elle arbore une tête noire.
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1884- les femelles pondent donc dans de petites cavités de maçonnerie mais dans le bois et certains végétaux à tige creuse (sureaux, bambous, berces et autres grandes ombellifères). Elle y dépose du pollen un œuf, du pollen puis un œuf et ainsi de suite. Enfin elle opercule la cavité avec de l’argile. L’éclosion puis les différents stades s’y poursuivront jusqu’à la sortie des nouveaux adultes qui aura lieue le printemps suivant.
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1885- accouplement, photo réalisé en mars 2022. à proximité d’un hôtel à insectes.
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1886- petit bouquet de violettes odorantes – Viola odorata pour fêter le printemps.
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1887- et voilà pour cette fois !
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.La seule différence, chez nous c'est que quand une femelle invite de si belle manière un mâle à passer à l'action, comme chez tes grèbes, on est plus efficace! 
Je suis allé, moi aussi, dans une zone humide hier, et contrairement à toi, la bernache et le grèbe huppée couvaient 
pour les abeilles et le pugila des Bernaches
