Robert a piqué ma réponse. Il faut bien vous et que ça c'est un peu tardive...

C'est une devinette ?

François

Je donne ma langue au chat

Des images prometteuses, j'aime bien celle d la mère avec le petit.

Non c'est pas une devinette.
C'est le correcteur vocal qui a merdé alors que j'étais distrait par le boulot...
Vivement la retraite

Remerciements tardifs à Dominique(Noum) , Franang , Luna , François(fram) et Dominique(nine) .

François

Suite de ces affûts du soir.

Cette fois , ni frimousse charmeuse ni silhouette d'athlète mais une illustration de la dureté des vies animales.
Images réalisées à main-levée avec le couple Nikon D500 + Nikkor 500 mm F/5.6 PF.

François

Le 17 Juillet en fin d'après-midi, je suis posté à l'affût au bord d'une clairière d'une forêt de l'Aubrac Aveyronnais. J'ai cru détecter un mouvement dans le sous-bois qui me fait face à 40 mètres. Usant du 500 mm comme de jumelles je constate qu'un jeune cerf s'y repose et rumine à l'ombre. ( image 559 ).

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Commentaire: N° 559 : F/5.6 ; 1/500 sec. ; 1800 isos

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Une demi-heure plus tard , il se relève et sort du sous-bois pour brouter dans la clairière. Sa démarche est très étrange , il n'avance que très lentement, par très petits sauts et sans jamais poser à terre la patte gauche antérieure. ( image 560 ).

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Commentaire: N° 560 : F/5.6 ; 1/500 sec. ; 1400 isos

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En zoomant sur l'image on constate que ses bois sont anormaux de même que les sabots de cette patte. Mais on constate aussi les traces de la grave blessure à l'origine de cette infirmité ( une balle ? ).( image 561 ).

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Commentaire: N° 561 :

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J'aimerais croire cette blessure très ancienne et m'épater d'une si longue et surprenante survie malgré l'impossibilité de la course. C'est qu'il serait plus agréable, moins dérangeant, d'éprouver de l'admiration plutôt que de la pitié.

Les 3 images suivantes illustrent sa démarche : il rapproche d'abord doucement ses pattes postérieures de sa seule patte antérieure posée au sol, puis il se cabre et projette cette patte antérieure un peu plus loin, et ainsi de suite. ( images 562 , 563 et 564 ).

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Commentaire: N° 562 : F/5.6 ; 1/500 sec. ; 2500 isos

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Commentaire: N+ 563 : F/5.6 ; 1/500 sec. ; 2500 isos

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Commentaire: N° 564 : F/5.6 ; 1/500 sec. ; 1100 isos

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Après avoir traversé la clairière, il se couche à nouveau en lisière de la forêt ( image 565 ) . Comme cela risque de durer longtemps je choisis de quitter les lieux et comme d'habitude je le fais aussi discrètement que possible. Mais aujourd'hui cette extrême discrétion a surtout pour but d'éviter le pitoyable spectacle qu'offrirait sa tentative de fuite.
A suivre...

Des images difficiles qui démontrent toute la force de la faune et de la nature en général à résister au mal, aux maux, aux coups que l'Homme assène en permanence !

La 564 est très belle je trouve car elle montre à la fois sa difficulté à vivre mais aussi toute sa beauté dans ce cadre !

Merci à toi

Il n'y a pas grand chose à dire sur les possesseurs de fusil en tout genre. La prédation pour le plaisir est surement le propre de l'homo sapiens.

Malgré son côté dramatique cette série est très intéressante car elle permet de bien comprendre le phénomène de tête bizarre chez le cerf.
Les anomalies de la ramure peuvent être soient passagères, souvent du à des chocs sur les bois en velours qui sont fragiles : après la chute des mues les nouveaux bois repousseront normalement.
Dans le cas présent la malformation sera définitive. Pour peu que ce cerf survive quelques années encore il repoussera tous les ans une tête anormale. On peut noter que le bois le plus atteint est toujours situé du côté opposé à la blessure : antérieur gauche touché, bois droit le plus atrophié. Il est fort probable que dans 4 ou 5 ans le bois gauche sera redevenu presque normal alors que le droit restera bizarre.
Dramatique mais belle observation François. Je ne m'attarderai pas sur le comportement de certains qui blessent volontairement légèrement des cerfs en espérant récoltés plus tard un trophée de tête bizarre qui sont très recherchés.

On voit bien à la longueur anormale des sabots que cette patte n'est plus utilisée depuis longtemps...j'ai déjà vu plusieurs fois des cervidés ou des chamois sur trois pattes, par contre ils se déplaçaient quand même rapidement.
C'est triste de voir ça et de penser que, forcément, l'homme en est responsable...

Alain

c est vrai que c est touchant et en même temp curieux

Les photos et tes commentaires ainsi que ceux éclairés des spécialistes sont malgré la tristesse éprouvée, très enrichissant .
Dominique

Tes images, François, tes explications ainsi que celles de Chris et Alain montrent à la fois la double cruauté, des hommes et de la vie et aussi la résilience de la bête qui, même en claudiquant, réussit à survivre.

Je pense qu'une balle lui aurait emporté la patte. Il faudrait être vraiment un crétin pour en plus tirer avec un tout petit calibre. Mais bon, dans ce domaine tout est possible, quoi qu'il en soit on aura jamais la réponse.