Le poulliot est bien joli ! Et puis le torcol ça laisse sans voix...

Gilles

Trois images de choix pour trois espèces de choix que j'ai peu en magasin !

J'ai eu la chance d'avoir une année une quinzaine de kobez juste à côté de chez moi car il y avait un arrivage énorme de criquets et ils étaient resté presque 15 jours .
Plus revu depuis! Il faut aller dans la Crau pour les voir en ce moment ,mais je n'ai plus le courage d'aller là bas pour être visible à 100 mètres et les voir s'envoler!
Je suis fan de ta photo de kobez
Dominique

3 belles photos de "pas grand chose"
Tout est beau, avec quand même un coup de cœur pour le torcol

Tout beaux ces oiseaux! mais les temps sont durs pour tous ces insectivores, ça va finir par s'arranger....Amicalement....Daniel

Une petite mise à jour par la quantité mais grande par la qualité ! Tu me régales Robert en me faisant découvrir des oiseaux que je ne verrai sans doute jamais.
L'image du pouillot est top !

Moi je n'en ai qu'un sur les 3, donc je me réjouis plus de voir le kobez et le pouillot de Bonnelli. Même si c'est peu, c'est un peu de qualité,comme d'hab.

oh la vache qu il est beau ton kobez

3 magnifiques photos, j'adore votre kobez .

Tu peux me tutoyer, parce que c'est ce que je fais avec tout le monde sur le forum

Merci à vous tous

La qualité de vos photos peut rendre les gens timides...
Moi c'est le torcol qui me plait le plus.

Toute petite maj mais que de beaux oiseaux, de ceux qu'on ne voit pas tous les jours...

Alain

Trois espèces qui me font rêver, très bien mises en image.

Merci pour le partage de ces splendides images de grande qualité qui font rêver ! Des images de haut vol !
Les séries sur le Tétras lyre sont sublimes et on ne peut que féliciter le photographe lorsque l’on pense qu’elles ont nécessité une longue préparation en amont, beaucoup d’effort et de persévérance dans des conditions difficiles. J’ai aussi apprécié les informations instructives sur les comportements des coqs qui accompagnent les images. Il y a évidemment les autres séries qui sont également de haut niveau avec des images magnifiques, comme par exemple celles sur le Héron pourpré et la Chouette de montagne.

Robert

Cette fois l'accès est beaucoup plus facile puisque la piste forestière est complètement dégagée. Il me faudra une petite heure de monter dans une nature qui se réveille à peine et je retrouve mon matériel caché sous un arbre. J'ai une heure devant moi pour m'installer et pour buller à jumeller les alentours accompagné du chant du merle à plastron, de la mésange boréale et de la fauvette babillarde. Il fait bon et c'est très agréable de pouvoir enfin s'allonger dans l'herbe au soleil en regardant sécher son tee-shirt.

Bon trêve de plaisanterie, je ne suis pas là pour "bailler aux chocards à bec jaune". Il est 17h30 et je rentre dans l'affût en espérant qu'ils viennent ce soir.

Il y a quelques minutes j'écrivais sur le post de Georges que trouver les spots c'est déjà difficile, mais trouver des spots où on peut faire de belles photos c'est encore plus difficile.
Cette place de chant a tout pour elle sauf qu'elle n'est pas faite pour une longue focale. Si je recule à bonne distance pour mon 500 je ne vois plus rien. Et en plus il manque des endroits plats pour pouvoir choisir sa place en fonction de... Du coup on s'installe au moins pire à défaut d'être au mieux. Ça commence à faire quelque fois que j'y monte et je reconnais que je n'ai pas encore trouver la solution. Les deux copains qui fréquentent cette place montent avec un 70/200mm f2.8 et l'autre a un 200-400 f4. Il faudrait que je leur emprunte leurs objectifs une fois pour voir.
Avec la neige j'avais l'avantage de pouvoir me mettre à peu près n'importe où puisque je façonnais à la pelle ma terrasse. Maintenant que c'est déneigé je subis le terrain. C'est aussi pour çà que je ne dors plus dans l'affût, j'ai mis ma tente sur un emplacement plat à une centaine de mètres. Bref rien n'est simple mais c'est comme çà et il faut s'adapter en essayant de faire au mieux.


1826 - Ils seront là vers les 19h00 et le soleil est encore très haut dans le ciel. La lumière est loin d'être idéale mais il faut faire avec.


1827 - Il faut saisir les bons moments mais c'est compliqué. Je suis en contre-jour avec des oiseaux très foncés et de la neige parfois en arrière-plan. Heureusement que j'ai du bon matériel.


1828 - Ça roucoule, çà shuinte et çà parade. La lyre est déployée


1829 - Un petit chant....


1830 - Je compte 12 oiseaux mais je ne les vois pas tous à cause du relief. La place est divisée en petites zones invisibles de quelques mètres carrés (je dirais 4 à 5m²) que chaque coq défend bec et ongles pendant plus de deux mois.


1831 - La plupart du temps les oiseaux se tiennent dans leur zone.


1832 - Tranquille...


1833 - Et parfois les oiseaux passent dans une zone où la lumière brille plus que ce qu'on voudrait. Le genre de lumière propice à voir surgir un Saint ou la Vierge.... bon moi se sont juste des galliformes que je vois.


1834 - Je vais passer un bon bout de temps avec ces oiseaux magnifiques.


1835 - N'oublions pas qu'ils sont des reliques de l'aire glaciaire.... qui parait bien loin à présent.


1836 - Le soleil vient de se coucher derrière la crête. La lumière change du tout au tout.


1837 - Et de temps en temps un coq se rapproche de la frontière virtuelle et c'est le face à face. Ils donnent rarement des combats, la plupart du temps j'ai droit à un simulacre et chacun retourne dans son carré.


Les oiseaux vont rester jusqu'à la nuit. J'ai bien fait de prendre le casse-croûte dans l'affût, je vais pouvoir grignoter tranquillement au jour en regardant ce spectacle. A bientôt pour la suite de cette soirée avant que je retrouve ma tente et le duvet. Ah au fait, bonne fête à toutes les Mamans

Quel bel oiseau et quel beau spectacle ! Je suis surpris que cette période dure 2 mois. J'avais toujours pensé que cela ne durait que 2 à 3 semaines. Cela donne à réfléchir car je connais quelques places dans les Pyrénées mais inaccessibles pour moi par temps de neige. Tes images sont belles mais perso je préfère les 2 dernières, lorsque le soleil a basculé à l'horizon, ce qui nous permet de découvrir plus de détails dans le plumage. Bravo pour ce témoignage qui demande, j'en suis certain, beaucoup de préparation en amont et où le hasard n'a finalement pas beaucoup de place !