Eh oui , on commence à avoir des fourmis dans les jambes.

François

Perso je n'en ai encore vu aucun, alors j'apprécie doublement les tiens, de beaux specimen.

J'aimerais bien voir un petit nacré dans mon coin! pour l'heure rien ne bouge, surpris une rainette arboricole en nettoyant le jardin, quelques reines de bourdons, des abeilles domestiques et rien d'autre. Par conte ça chante chez les oiseaux.

Moi, j'attends la fin de la saison des tireurs de litres pour retourner dans les alentours (un accident est si vite arrivée........enfin j'me comprends )

Dom PDS

ça m'épate que tu ais déjà ces espèces, à cette époque, et en montagne
Par chez moi, c'est encore les citrons, et cette année, ils ne sont pas pressés en plus

On ne sait plus où donner de la tête tant les fils défilent!
Je découvre celui-ci qui me ravit. J'ai aussi accumulé pas mal de photos de papillons prises surtout les jours où les oiseaux étaient aux abonnés absents. Ma région n'est pas aussi riche en espèces mais, quand j'ai commencé à faire l'inventaire de ma photothèque en tentant d'identifier les papillons, j'ai été surpris d'en compter plus de septante (soixante-dix!) dans un rayon restreint autour de chez moi.Pour l'identification, je ne suis pas encore très avancé mais je me référerai à ton fil pour progresser!
Tes photos sont impeccables(joli, le moiré) mais je me demande comment tu fais pour photographier les papillons en macro, ce qui suppose de t'en approcher de près. Pour ma part, je n'ai réussi à les prendre qu'au téléobjectif à 1 à 2m de distance.
Amicalement.
Zébulon

Merci à vous tous.

Pour te répondre, je ne sais pas quoi te dire à part que "je fais comme tout le monde". J'y vais doucement en faisant attention à mon ombre pour ne pas leur faire peur et aux herbes qui pourraient faire bouger son perchoir. Là c'est la théorie, ensuite il y a la pratique avec bien entendu beaucoup d'échecs mais aussi quelques résultats avec également beaucoup de patience.

Si çà peut te rassurer, il y a beaucoup de fois où je me mets à genoux, je vise et hop ! Il est parti quelques mètres plus loin....

La nature repart doucement en montagne et même dans les vallées proches. Certains d'entre vous reconnaitront les lieux, se sont les Chalets de Furfande dans le Queyras à 2200m d'altitude.

948 - Ces chalets d'estives situés toujours à proximité des pelouses alpines permettaient autrefois aux femmes et aux enfants de garder les troupeaux en montagne pour préserver l'herbe "en bas". Les hommes travaillaient aux champs en vallée pour faire les réserves pour les longs hivers, fauchage, séchage et ramassage des fourrages. Souvent ces femmes descendaient le matin après la traite pour aider les hommes en vallée et s'occuper du jardin et elles remontaient le soir pour battre le beurre, faire les fromages et nourrir la marmaille qui gardait les troupeaux .... Un dicton d'un village proche de chez moi, Dormillouse, en dit long sur ces temps anciens : "Neuf mois d'hiver, trois mois d'enfer...."
Maintenant se sont des lieux de villégiature; les temps changent.


949 - Malgré la froidure et le vent il y avait des dizaine de ces pyrales qui volaient sur le sentier au fur et à mesure que j'avançais.
L'Hercyne des Airelles - Metaxmeste schrankiana Hochenwart


950 - J'ai rencontré également mes premières cicindèles de l'année.
La cicindèle champêtre - Cicindela campestris


951 - Toujours aussi impressionnant ces insectes.


952 - En bas dans la vallée on retrouve des espèces beaucoup plus communes. Notamment ce moiré assez facile à identifier avec le bout des ailes jaunes et oranges. C'est le seul comme çà, pratique, surtout dans cette famille où les identifications sont souvent ardues.
Le Moiré provençal - Erebia epistygne


953 - Très nombreux à cette époque, ce papillon est assez facile à photographier puisqu'il a tendance à revenir sur le même poste d'observation après avoir été dérangé.
Thècle de la ronce - Callophrys rubi


954 - Et je finis par ce papillon nocturne qui vole le jour.... ne me demandez pas pourquoi je n'en sais rien. Voilà un beau mâle avec ses antennes disproportionnées qui lui servent à repérer les phéromones émises par les femelles.
Ematurga atomaria - La Phalène picotée - n°664


Merci d'avance et à très bientôt

Elles sont bien peuplées tes montagnes, Robert! J'aime bien ta cicindèle champêtre (950)

Un apéritif photographique en attendant la grande descente

Je reconnais bien les lieux, effectivement. Lorsque nous y étions monté, avec m'dam'Alain, l'an dernier, en juin, à partir d'Arvieux, en arrivant par le col de Furfande, nous avions trouvé pas mal de neige. Enfin, "pas mal" tout est relatif, mais il y en avait tout de même. Quand est-il aujourd'hui ? J'aurai pensé, qu'en avril, il y en aurait plus que ça en haut.

Côté Arvieux c'est en nord, il y a de la neige même si il y en a peu. A cette saison pour monter à pied il faut prendre par les Escoyères, en sud.

PS : Donne un coup de fil avant ton arrivée, genre une semaine avant.

Je me rappelle que tu m'as narré le rôle de ces chalets d'estive et le dur labeur de ces femmes .C'est donc le cliché qui me "parle" le plus sur cette série avec le beau cadrage de la 951 -
Dominique

Cicindèle et Thécle sont ici mes images préférées.
Et aussi l'intéressante introduction à la 1ère image.

François

Et bien, c'est le printemps à 2200 m par chez toi j'aime bien la 950, un bel insecte...les moirés sont, de mon point de vue, un casse tête à identifier. J'ai aussi constaté que l'argus vert revenait souvent se poser au même endroit...

Alain