Jamais vu l'avant dernière. Une jolie série agréable à suivre

Tu n'as pas vu l'azuré du géranium dans les fleurs éponymes ?

Merci , et non et pourtant mes yeux étaient à l'affût. Les premiers imagos de cette espèce sont déjà dans l'Orne depuis quelques années.Je ne mets pas de géranium à mes fenêtres donc c'était dans tes montagnes que j'aurais plus de chance de le rencontrer.

Tu as du t'en donner à coeur joie avec tous ces insectes...

Alain

La 311 est superbe .

Même avis tu étais un naturaliste haut de gamme ,et années après années tu es devenu un photographe d'une grande précision
Dom

Complètement d'accord avec Ramon

Diversité des espèces, cadrage et piqué au top : ta maîtrise n’est pas en vacances !

Merci pour vos retours sympas.

320- Aujourd’hui, continuons avec onze coléoptères parmi ceux rencontrés pendant le séjour.
La monoculture, quelle soit dans les champs ou en forêt apporte son lot de parasites qui profitent de la facilité de propagation. Les Épicéas n’y échappent pas, en plaine comme en montagne. Dégâts provoqués par les scolytes, petits coléoptères qui se nourrissent de la partie vivante de l’arbre, juste sous l’écorce. Et qui finissent pas en donner la mort.


321- Chez les taupins je vous propose Agrypnus murinus sur une inflorescence de Plantain moyen.


322- autre espèce le Selatosomus aeneus correction par Denis, il s'agit d'un Ctenicera caractérisé par ses reflets métalliques et comme chez tous les taupins, un silhouette plate et allongée.. Ici surpris dans l’aisselle d’une feuille de grande gentiane.


323- dans une autre famille, Dascillus cervinus , espèce plutôt montagnarde vivant aux abords des cours d’eau ou des lisières fraîches. Sa larve se nourrit de racines. Merci à Corvus (je ne connais pas ton prénom) et à Robert.


324- Chez les scarabées, proche des cétoines, le Trichius fasciatus. Souvent surpris la tête enfouie dans les fleurs. Trois espèces en France qui se distinguent par la position des taches sombres sur les élytres.


325- Espèce proche de moloés, le très beau Hycleus polymorphus. Au stade adulte c’est un mangeur de fleurs, au stade larvaire les petites larves, positionnées en attente sur les inflorescences, se fixent sur d’autres insectes pour les parasiter. Il habite les régions méditerranéennes et montagneuses proches.


326- Chez les charançons les Phyllobius sp (plusieurs espèces très proches … donc sp). J’ai eu le plaisir d’observer ces minuscules bestioles vertes très occupées.


327- et chez les Longicornes, (famille variée et généralement colorée) ce petit coléoptère trouvé alors que je photographiais une Campanule thyrsoide . Le Carilia virginea.


328- Pidonia lurida. Espèce assez forte dans les tons bruns, plutôt rencontrée dans les régions montagneuses.


329- Pachyta quadrimaculata. Le Pachyte à quatre taches lui aussi inféodé aux régions montagneuses apprécie les fleurs d’ombellifères.


330- autre espèce montagneuse, plus précisément du massif alpin, l’ Evodinus clathratus dans une inflorescence de Thalictrum aquileifolium.


331- et pour terminer avec cette famille et cet ordre, Molorchus minor.
Minus en effet car j’ai eu du mal à les cadrer correctement. Caractéristique : les élytres ne recouvrent que partiellement la deuxième paire d’ailes.


Voila pour cette fois.

323, 325 et 326 ont ma préférence sur cette série avec de nombreuses espèces que je n'avais jamais vu et bien mises en valeur

Une série bien diversifiée ! Ma préférence va au 325 avec une jolie correspondance des jaunes, et aux 326 et 327 avec leurs beaux reflets

Après les fleurs, les insectes qui les habitent, ne nous manquent plus que leurs prédateurs ailés!

Bien belle séries Jacques et un plus pour la 323 que je trouve très original

Je vois que tu ne t'es pas ennuyé pendant tes sorties. Jolies photos qui me montrent parfois des espèces que je n'ai pas encore croisé.

J'imagine que tu as voyagé plusieurs fois pour identifier toutes ces petites bébêtes. Un peu comme moi quand je revenais d'Afrique avec mon lot de cisticoles et de rousserolles. En cherchant les identifications je replongeais à chaque fois dans mon voyage... dans le monde d'avant

La prise de vue est agréable mais l'identification est passionnante (même si c'est parfois compliqué) mais nous avons des copains à droite et gauche qui dépannent ou qui confirment , n'est-ce-pas? et c'est vrai on revisite les lieux une deuxième fois!

Heureusement que tous ces insectes étaient là pour combler le manque, quelle sélection époustouflante! et quelle patience à chercher à les identifier, il faut quand même avoir des bases afin de savoir dans quelle famille chercher.
J'aime plus cette dernière maj, pour certaines compos que je trouve plus esthétiques

Tu as raison moi aussi je trouve les coléo et les papillons plus facile à mettre en valeur que les mouches et hyménoptères... Pour ce qui est des identifications, quarante ans de naturalisme ça aide pour décortiquer les bases mais chez les insectes , c'est tellement vaste et je ne suis spécialiste d'aucun ordre alors... il faut chercher en effet.