Bonjour à vous,
Au plan des rencontres et des images, cette année 2017 a été pour moi partagée entre temps forts et temps morts. J'ai donc privilégié, dans cette rétro, les observations les plus marquantes, échelonnées tout au long de l'année sur mes terres de prédilection, bretonnes et périgourdines. Bien que j'ai consacré les deux mois d'été à la chasse (photographique) aux papillons, j'ai préféré mettre en avant, une fois encore, nos amis à plumes.
Je vous renouvelle, à toutes et à tous, mes meilleurs vœux pour l'année 2018.
1- J'ai fêté l'Epiphanie avec lui, sur cette plage bretonne où j'ai coutume de me rendre et je l'ai souvent revu, ici ou là, tout au long de l'année, le joli troglodyte mignon.
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C'était ma 3ème visite depuis le début de l'année à ce petit village côtier à une soixantaine de kilomètres de chez moi, qui offre des biotopes variés- plages, herbus, étang-, favorables à la présence des oiseaux..
Cette fois c'est vers l'étang entouré de roselières que la chance m'a souri. Il avait été recouvert d'une couche de glace pendant une partie du mois de janvier et ses eaux venaient de se libérer. Des sarcelles d'hiver, deux chevaliers, aboyeur et arlequin, ce dernier hivernant peu fréquent, se nourrissaient sur ce sol boueux recouvert de quelques centimètres d'eau. Et puis, un râle d'eau a traversé tranquillement, longeant la roselière en passant par cette poche d'eau. Il était à quelques mètres de moi et ne me prêtait aucune attention. J'ai pu prendre, dans la lumière de fin d'après-midi, un certain nombre d'images de proximité.
2- râle d'eau
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3- Duo de chevaliers, aboyeur et arlequin
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4- Me voici en Périgord pour quelques mois. Ma première visite aura été pour lui, le tichodrome échelette, que je retrouve d'année en année lors de son hivernage parmi les falaises et vieilles pierres qu'il affectionne, du côté des Eyzies. Tout particulièrement cette vieille église dont chaque fissure, interstice, joint, cavité qu'elle recèle, offre un potentiel de nourriture extraordinaire pour cet insectivore qui, muni de son bec fin et arqué, se délecte d’araignées, de moucherons, de mouches et autres petits lépidoptères….
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Et puis il y a la Dordogne ! Tout près, à Bergerac, quasi en centre ville, la rivière forme un bras entre une île classée réserve naturelle et les berges de la rive sud. Il y vit tout un petit monde d'oiseaux peu farouches, une troupe de bernaches du Canada, des canards colverts, et aussi quelques foulques et poules d'eau. Le martin pêcheur parfois.
Et, cette année, quelques visiteurs se sont mêlés, qui à la troupe des canards colverts, qui à celle des bernaches du Canada. Des échappés de je ne sais quelle ferme d'élevage ou autres étangs privés. Bien entendu ce sont des espèces exogènes, mais c'était une belle occasion de pouvoir les observer de près et… libres !
5- C'est d'abord ce petit canard siffleur américain qui, pendant plus d'un mois a suivi à la trace une cane colvert et ses canetons, qu'il a adopté et dont il est devenu le protecteur .
Cette espèce vit en Amérique du Nord. Elle n'est qu'accidentelle en Europe ou échappée d'élevages. On la rencontre l'été à l'intérieur des terres de l'Alaska au Canada (jusqu'au Québec) et à l'extrême nord de la partie rocheuse des États-Unis. En hiver, l'espèce migre dans les zones littorales de la Colombie-Britannique au Sud des États-Unis et au Mexique ainsi que dans certaines îles des Grandes Antilles.
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6- Le canard siffleur d'Amérique est finalement reparti. Mais, au mois de mai, une autre surprise m'attendait, cette fois au milieu de la troupe des bernaches du Canada. Je l'ai identifié immédiatement, cette oie à tête barrée. Elle est loin de son biotope d'origine, puisque c'est une espèce nicheuse d'Asie Centrale, même si elle a été introduite, en petit nombre, en Europe du nord et en Scandinavie. Celle-ci s'est très probablement, elle aussi, échappée d'une ferme d'élevage.
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De retour en Bretagne, l'été a été pour moi, pour différentes raisons, consacré prioritairement aux papillons.
Pour autant, je n'ai pas négligé les oiseaux. Et il en est un que j'affectionne particulièrement tant ce globe-trotteur de 25 grammes est une légende. C'est en effet, un oiseau migrateur aux performances remarquables.
7- On les voit rarement en plumage de transition…. Traquet motteux. Cette image a été prise le 1er août 2017
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Et puis, j'ai appris l'arrivée du bécasseau rousset sur la lande de Keremma, exactement au même endroit que l'année dernière, et à la même date, à 10 jours près.
J'avais en effet déjà eu la chance de l'observer en septembre 2016.
Le bécasseau rousset est souvent désigné sous le vocable de bécasseau américain car il s'agit d'une espèce endémique à l'Amérique, puisqu'il niche dans les zones arctiques de l'Amérique du Nord (et de la Sibérie) et hiverne en Amérique du Sud.
Il est considéré comme un migrateur rare, mais constant, en France, lorsqu'il traverse l'océan par la ligne la plus méridionale de migration du Nouveau Monde, quand il ne migre pas par l'intérieur de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud.
C'est aussi un oiseau qui parade dans une arène ou lek, comme le combattant varié.
Je l'ai vu exactement dans les mêmes conditions que l'année dernière. Ce qui changeait, c'était la météo. J'avais cette fois, en cette fin de matinée, un beau soleil, parfois voilé par le passage rapide d'un nuage ou deux. J'ai donc bénéficié d'une meilleure lumière…. Et de quelques nouvelles attitudes !
8- Un peu de délassement…. avec cet étirement…
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Non loin de chez moi, entre plage et landes, j'observe régulièrement les pipits. On a déjà tout dit sur la difficulté, en automne et en hiver, de distinguer les maritimes, des spioncelles et farlouses.
9- celui-ci est un farlouse !
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Cet automne a aussi été pour moi l'occasion d'observer, pour la première fois dans des conditions de proximité acceptables, le martin pêcheur. En l'occurrence Martine. Son territoire de pêche longe les rives d'une rivière à son embouchure, à une trentaine de kilomètres de chez moi. Durant mes longues heures d'affût j'ai pu observer un bel échantillon d'attitudes et en prendre pas mal d'images.
10-La voici en attitude de guet.
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Retour sur cette plage non loin de chez moi, un beau jour de novembre. Les rochers qui longent la cale abritent tout un petit monde de passereaux. Je vous avais présenté, tout à l'heure, le troglodyte mignon. Voici l'accenteur mouchet !
11- Ce jour là, il a fait le show !
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12- Mon jardin breton fait partie de leur aire, où ils sont sédentaires. Un espace qui leur est favorable. Un bois de pins à moins de 100 mètres, des terrains assez vastes, recouverts de pelouses et de quelques arbres, en paliers successifs avec des talus boisés d'arbustes, taillis et fourrés.
Chez moi, ils viennent, parfois branchés, le plus souvent au sol pour se nourrir.
Ils ne doivent pas nicher très loin, sans doute dans le bois de pins -ce sont des cavernicoles qui creusent leur loge de nidification dans les troncs d'arbres-, car j'ai la visite des jeunes dès le début de l'été.
Puis mâle ou femelle adultes se succèdent tout au long de l'année.
C'est un oiseau qui m'est cher, car, avec le geai des chênes, il fait partie du petit peuple ailé de mon jardin! Il est donc normal qu'il clôture cette rétro.
Vous avez reconnu le pic vert (ou pivert) -Ici, une femelle
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