Baussant a écrit:
::hi:: Manu,
J' aimerais savoir ce qui te fait vibrer dans les espèces que tu photographies : oiseaux ? Mammi ? Rapaces ou renard ? Passereaux ?
Ce qui me fait vibrer c'est l'espoir, l'espoir de, peut-être, avoir la chance de rencontrer un nouvel être vivant, différent du précédent, et dont la rencontre va apporter forcément un émerveillement pour l'auteur; c'est cet émerveillement qu'il me plait de saisir au vol lorsqu'il se produit..
Peu importe le sujet finalement, ce qui compte c'est d'avoir pu saisir un moment de grace particulier, révélé par tel comportement ou telle expression, enfin bref, quelque chose qui provoquera une émotion..
Citation:
A partir de là, comment prépares-tu tes sorties ? Carte IGN ? Reconnaissance au préalable ? etc...
Oui je travaille tout cela en amont.. Il s'agit des mêmes méthodes que j'utilise pour débusquer une belle friche, encore une fois tout est lié et ce qui me sert dans un domaine me sert également dans l'autre
Donc je surfe beaucoup sur internet à la recherche d'infos, je fouine, lis beaucoup, recoupe des infos pour essayer d'en savoir plus sur tel ou tel endroit susceptible d'accueillir une espèce intéressante.
Je passe ensuite sur google map pour avoir un aperçu de la configuration des lieux, ou va poindre le premier rayon de l'aube naissante, quel est la nature de l'environnement et me permettra t il d'affuter, dans quelles conditions etc..
Enfin vient le temps des repérages de terrain à bonne distance pour localiser "a coups sur" l'espèce. S'il s'avère qu'elle est présente, je tente alors un premier affut "pour prendre la température" du lieux (possibilité de bokehs ? d'emplacements ..? L'animal a t il un "circuit" qu'il affectionne, ou se nourrit il, de quoi etc etc..
C'est en fonction de la pertinence de ces résultats que je déciderais d'affuter plus sérieusement et si possible donc, en réduisant la distance d'approche pour essayer de réaliser des clichés plus intimes avec mon sujet.
Plus c'est près et plus c'est risqué car plus les chances de gros dérangements augmentent..
Mais c'est aussi tout le challenge qui nous est proposé là, et, d'après moi, une grande partie du sel qu'offre la photographie animalière.
La deuxième grande orientation est plus simple : je roule, je me balade, je remarque un coin sympa, je m'arrête, j'avance un peu, je vois que cela réagit et qu'il y a matière a planquer, et bien je reviens le lendemain.. Des fois on a de la chance et c'est comme cela que l'on trouve de nouveaux coins
Citation:
( et un ch' ti mot sur ton matos..)
Merci

Pour le matos, l'animalier sur trépied (billebaude ou affut) et en ce moment la proxy 'flore/insectes' a main levée (pour le détail il y a un listing quelque part dans le corps de la grillade, en gros l'animalier au 500 F4, le reste au 65-100 ou 150mm macro
Les friches au Tokina 11-16mm)
Un grand merci pour votre intérêt posté sur ma grillade Christine, Christophe et Vahine, vos comms me touchent beaucoup et m'encourage à persévérer
Manu