Je pense que Stéphane rajoutera quelques commentaires mais en attendant je vais conclure ce voyage. Les quelques commentaires que je vais rajouter n'engage que moi et ne sont pas spécialement partagés par les copains.
L'itinéraire a été préparé en très grande partie par Stéphane. Il était le seul de nous à avoir déjà voyagé dans cette contrée (Équateur) et il avait donc quelques préférences. Personnellement çà m'était égal puisque pour moi tout, ou quasiment tout, était susceptible d'être nouveau. J'avais juste un souhait, faire au moins une journée au bord de la mer pour voir les oiseaux qui y vivent. Si vous avez suivi le voyage, vous savez que çà n'a pas pu se faire.
Pour être autonome nous avons loué un véhicule. Avec le billet d'avion c'est une des plus gros poste de dépense mais à trois c'est plus que raisonnable. Pour le reste la bouffe et les logements ne sont pas très chers. De mémoire, la chambre la plus chère c'était 30 ou 40 euros à deux et 50 euros en pension complète.
Stéphane avait tout réservé avant notre départ. Je ne voyage jamais comme çà avec ma compagne mais pour des voyages ornithos comme celui-ci on est bien obligé de réserver. Les hôtels sont souvent de petites structures dans des coins un peu perdus où il n'y a pas d'autres solutions. Il vaut mieux prévoir et c'est ce que nous avons fait.
Malgré quelques déconvenues pour les hébergements, tout c'est très bien passé. Il est très facile de voyager en freelance dans ce pays. A part la langue (espagnol) et les paysages, c'est comme chez nous : supermarchés, pompes à essence, distributeurs de billets etc.... et gens sympathiques. Mais il est vrai que nous n'avons visité aucune grande ville et nous étions la plupart du temps dans la campagne ou en montagne.
265 - Pour l'observation et la photographie des oiseaux je suis un peu plus dubitatif. Lorsqu'on n'est pas dans des lieux "dédiés" aux oiseaux c'est très très vite compliqué. Les colombiens l'ont d'ailleurs vite compris. C'est pour çà que les mangeoires diverses et variées fleurissent un peu partout. Alors c'est sûr que dans ces conditions on fait souvent de belles photos, comment çà pourrait être autrement ?
Toucan bleuFichier(s) joint(s):
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266 - D'ailleurs lorsqu'on regarde de près les spots les plus fréquentés du pays avec le plus grand nombre d'observations et de photos, se sont tous des lodges. J'ai essayé de faire plusieurs fois de la billebaude "le nez au vent" mais j'avoue que çà n'a pas souvent été concluant. Peu d'espèces et pas souvent de photos potables. C'est souvent beaucoup d'énergie pour pas grand chose à moins d'avoir beaucoup de chance. C'est décevant surtout que c'est la photo que j'aime faire en voyage.
Calliste rouverdinFichier(s) joint(s):
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267 - C'est ce qui me gêne un peu dans ces pays équatoriaux. C'était un peu pareil au Costa Rica, aller si loin pour faire la plupart des photos dans des jardins d'hôtel ou devant des mangeoires çà me laisse des sentiments partagés.
Pénélope à queue barréeFichier(s) joint(s):
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268 - Les grallaires sont le pompon ! Lorsqu'un gars appelle un oiseau par son prénom à telle heure et que l'oiseau arrive pile poil là où il l'a dit et qu'il s'ensuit un crépitement de déclenchements..... çà fait sourire et on se dit qu'on est devenu un vrai "blaireau de la photo". Parce que évidement vous êtes rarement seuls, pour cette grallaire nous étions au moins une dizaine. Ça m'a beaucoup amusé de constater la ponctualité et la fidélité de ces oiseaux et c'est quand même un truc à voir. Mais bon, d'un point de vue naturaliste ce n'est pas ce genre de photo qui m'intéressent beaucoup. Je fais la coche et puis je passe à autre chose, pas beaucoup d'émotions au final.
Grallaire demi-luneFichier(s) joint(s):
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269 - Le côté positif, on fait de belles photos d'espèces qu'on ne pourrait pas voir en ne faisant que passer comme nous le faisons en voyage. Et on coche à tout va, çà va d'ailleurs tellement vite qu'en général une demi-journée suffit à épuiser un site. Très vite on photographie les espèces qui fréquent les lieux en long en large et en travers.
Colibri porte-épée et Colibri étincelantFichier(s) joint(s):
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270 - Lorsque j'ai vu la première partie du parcours de Stéphane j'étais un peu perplexe. Il n'y avait pas beaucoup d'endroits où nous dormions plus d'une nuit. Mais avec le recul, il avait raison pour la raison évoquée au dessus. Bien sûr il arrive quelque fois qu'une espèce différente passe, surement attirée par le remue ménage. Mais çà ne serait pas raisonnable de prendre une journée supplémentaire pour espérer quelques oiseaux de passage hypothétiques quand tous les jours sont comptés.
Amazone à front jauneFichier(s) joint(s):
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271 - En 16 jours sur place j'ai photographié 194 espèces d'oiseaux dont 153 nouvelles. 32 espèces de colibris, 17 de Tangaras, 11 de parulines, 8 Grallaires etc.... Au vue du nombre d'espèces présentes dans le Pays (2064 espèces), c'est peu. Mais il faut quand même savoir que beaucoup d'espèces ne sont que dans la partie amazonienne du pays. Mais lorsqu'on ne voyage qu'en forêt comme nous l'avons fait la plupart du temps, il ne faut pas rêver en faire plus. A moins de s'encadrer de guides compétents à chaque étape, si il y en a.
Mais au delà de çà, du chiffre ou de l'aspect collection, j'ai rencontré de nouvelles familles d'oiseaux, comme ces coqs de roche, mais pas qu'eux. Et c'est ce que j'aime en voyage.
Coq de roche péruvienFichier(s) joint(s):
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272 - A titre de comparaison, lorsque je suis allé en Afrique du Sud pour la première fois j'avais photographié plus de 250 espèces d'oiseaux et j'étais allé déjà deux fois en Éthiopie. Mais les milieux beaucoup plus ouverts (savane et fimbos) sont beaucoup plus propices à la photo animalière. On peut même dire que ce n'est pas comparable.
Cotinga vert et noirFichier(s) joint(s):
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273 - Du peu que nous avons vu, on peut dire que l'avifaune est quand même d'une richesse incroyable. Et lorsqu'on voit arriver toutes ces espèces plus colorées les unes que les autres à quelques mètres, on ne peut qu'être émerveillé. La nature est fantastique et d'une ingéniosité époustouflante. Avec de tels oiseaux, c'est et çà restera un beau voyage, aucun doute là dessus.
Organiste à nuque bleueFichier(s) joint(s):
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274 - J'aurais bien aimé passer plus de temps en altitude. Les milieux sont plus ouverts et donc plus propices à la photo mais c'est sans compter sur la météo. La plupart du temps un brouillard très épais recouvre ces reliefs en milieu de matinée et met fin à toutes observations. Nous l'avons appris à nos dépends. Nous n'avions prévu qu'une journée là haut.... il nous aurait fallu beaucoup plus de chance.
Tangara montagnardFichier(s) joint(s):
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275 - Au final Stéphane a très bien organisé ce voyage du début à la fin. Je pense que nous avons fait les spots les plus intéressants des régions que nous avons visité. Quelques regrets avec quelques espèces croisées trop furtivement mais çà fait parti du jeu lorsqu'on voyage. Il faut faire des choix stratégiques et nous savons tous qu'on ne peut jamais tout voir.
Tangara à dos rougeFichier(s) joint(s):
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276 - Je remercie mes compagnons de voyage, sans eux ce voyage n'aurait pas vu le jour. Et bien sûr nous vous remercions de nous avoir suivi jusqu'ici et un grand merci à celles et ceux qui ont laissé un petit mot. Ça fait toujours plaisir.
Fichier(s) joint(s):
_73Y7230.jpg [ 212.48 Kio | Vu 282 fois ]
Voilà je vous dis à très bientôt avec des trucs volants beaucoup moins beaux et colorés que ces oiseaux. Mais tous aussi intéressants