qu est ce qu il est beau ce dernier

Deux magnifiques images, la 1ère pleine de majesté et la seconde avec une lumière de rêve et une attitude particulière de l'animal bien captée. Cela promet dans qq jours!
Amicalement.
BZ.

Je suis tout à fait du même avis! Deux superbes images, François, avec un coup de pour la première!

Merci à vous , Alain(49) , Alain(BB) , Chavanon , Gimli , Dominique , Jacques , Jean , BZ et Joëlle.

François

Voici la suite et fin de ce fil : Cette fois l'environnement est très loin de ressembler à la pelouse de la 1ère image et l'on comprend tout de suite que le milieu où elle fut prise n'avait rien d'un jardin citadin. Il est bien plus difficile dans ce cas-ci de proposer une image exempte de tout défaut au regard des règles "convenues" de l'esthétisme photographique. Mais le moment vécu lors de cette dernière prise de vue fut d'une intensité sans commune mesure avec celui vécu lors de la 1ère image. Je vous l'illustrerai dans un fil prochain ( salon Les Bons Moments ).

François

Le cerf est à 20 mètres et je suis dans un jeune pin à 2 mètres de hauteur.
Prise de vue à main-levée ; Nikon D750 + Nikkor 200-500 mm F/5.6 ; F/5.6 ; 1/125 sec. ; 3200 isos ; 200 mm ( FF ). Quasiment pas de recadrage.

Pour la photo 2, au delà de la posture originale du cerf, c'est sa ramure toute neuve qui m’intéresse le plus. Les pointes sont encore arrondies signe qu'il vient de dépouiller et aucun andouiller n'est encore poli et blanchit par les frottements. C'est assez rare à observer. La lumière est bien gérée, le cadrage un peu trop serré pour moi.
Pour la 3 cerf à tête bizarre qui a déjà les pointes polies. Il a sûrement dépouillé avant l'autre.
Encore une belle série !

Je ne crois pas qu'il faille opposer l'esthétisme dépouillé d'une image et l'émotion qu'une rencontre mise en image procure, François: chacun a sa propre valeur aux yeux du photographe d'abord, en terme de partage ensuite! Je ressens autant la force émotionnelle que procure la présence si proche de ce cerf rencontré dans un milieu forestier que j'ai apprécié l'esthétisme de la première image. Ce sont deux ressentis différents et complémentaires!

Waa ca rigole pas la proximité comme quoi 200 mm en FF peuvent suffir à l'affut !!!

Une belle image encore François

J'adhère au PCF et aux restes aussi

encore une belle photo digne de toi

Superbes les images, belle proxi.

Comme toi je privilégie (du point de vue émotion) les photographies qui se méritent ...lever tôt ,longue et difficile marche d'approche ,affût long et enfin la récompense (rare) espérée ,et si en plus le résultat photo est....Ouah ! Alors ,c'est le Graal !
Dans le cas de ce cliché il est techniquement réussi mais l'émotion que toi tu ressens ,nous ne l'avons qu'à travers ta description il nous manque ,une attitude ,une lumière ,un bokeh ou une histoire .Mais je la prends quand même et j'aurai beaucoup aimé la faire.
Dominique

Merci à vous Christophe , Joëlle , Gimli , Jean(19) , Chavanon , Jean(not) , Simon et Dominique.

François

1 :
C'est vrai , et j'ai un peu hésité rajouter cette 3ème image en fin de ce fil. Mais je voulais une prise de vue très représentative du milieu que je pratique habituellement ( par opposition à la "pelouse" de la première image. (Voir point 2 ci-dessous).

2 :
a : Je n'ai pas débuté en photographie animalière par désir de créer des oeuvres d'art mais pour garder une trace de rencontres émotionnellement intenses avec des vies animales ordinairement méconnues par la plupart des gens. Je n'oppose pas par principe à priori l'esthétique et l'émotion, mais c'est un fait que vivre d'intenses moments est pour moi plus important que d'en ramener des images très esthétiques. Et si la vision de l'image peut émouvoir une autre personne, cette émotion est sans commune mesure avec celle vécue par le photographe.
b : Si les cervidés étaient des animaux domestiques voisinant avec nous dans notre vie quotidienne, leur rencontre ne me procurerait guère d'émotion, ou du moins guère intense. Les bêtes sauvages fuient le monde humain pour se réfugier dans le monde de la nuit et de la nature sauvage ( forêt et/ou montagne). Plus le milieu de la rencontre est sauvage, plus l'animal rencontré prend de la valeur à mes yeux et plus intense est pour moi le moment de la rencontre.
c : Dans un milieu sauvage forestier, puisque c'est là mon "terrain de chasse", la rencontre d'animaux fuyant les hommes se fait souvent dans des conditions compliquant sérieusement le respect des règles optimisant l'esthétique des images, surtout si l'on tient aussi à ce que ces images témoignent de cette rudesse de l'environnement et plus encore si celles-ci ne sont présentées que sous un format et un poids très réduits. Sur l'exemple de la 3ème image on voit bien que la broussaille du 1er plan de même que l'arbre mort du 2ème plan font obstacle à "l'esthétisme dépouillé" préféré par certains, lesquels préféreraient même peut-être que l'arrière-plan soit encore moins lisible, plus fondu ( le bokeh ).
d : Malgré cela, quand l'image est tout de même belle, c'est la cerise sur le gâteau.
C'est le mérite de certains photographes plus talentueux que de réussir malgré tout plus souvent que d'autres cette combinaison d'authenticité et de beauté.

François