Bonjour à toutes et tous.
Comme le dit Chavanon ci-dessus, c'est difficile de trouver les cerfs en velours à cette période de l'année, bien plus qu'en période de brame ( sauf pour les tout-jeunes ).
Le repérage des dernières semaines commence à donner des résultats dont voici un exemple : Cerf émergeant du sous-bois dans une petite clairière au milieu de la grande forêt, plus de deux heures avant le coucher de soleil. Il manque sur l'image l'intensité émotionnelle du moment où l'altier Prince des lieux émerge du sous-bois à trente mètres dans un écrin de verdure printanière. Mais le photographe doit vite oublier cela pour opérer froidement les prises de vues.
A vos avis .

François

Tu es bien placé pour cette sortie du bois de ce beau cerf en velours nickel
Dominique

Super, toujours un grand moment quand le roi sort de la forêt

Alain

Magique
On ressent parfaitement sur ton cliché le pas lent du grand cerf...

Une réelle présence et une belle image, François!

Une image "forte" avec une présence indéniable. Dommage que la lumière ne soit pas plus douce. mais c'est une belle captation et surtout un beau moment bien capté.

quel chance, j en rêve, j en ai fait qu une foie, mais je sais que tu sais bien ou les trouver tu est un passionné des cerf et cela ce voie

Très jolie images avec une ambiance particulière, bravo.
Cordialement nicolas

Le moment est evidemment très sympa et la photo avec, c'est en plus le fruit du travail amont. Par contre il y a un truc que je n'arrive pas à définir mais qui me gène un brin dans la lumière ou le contraste.

Merci à vous Dominique , Alain , Jean , Joëlle , Jorel , Jean , Nicol72 et Florent.

Plein soleil en ce début Juin deux heures trente avant le crépuscule : la lumière est donc trop dure et les contrastes trop forts.
Le sous-bois est dans l'ombre sous le dense couvert des hêtres mais la clairière est en pleine lumière, d'autant que le lustrage naturel des faces extérieures des feuilles de hêtres est comme un miroir démultipliant la lumière. Contrairement aux apparences le traitement a surtout consisté en une réduction de luminosité et de contraste. Mais il fallait tout de même conserver le vif éclat de la face du cerf quand il a émergé du sous-bois.

François

ps : les images de ce fil sont extraites d'un ensemble plus conséquent que je présenterai prochainement dans le fil " affûts du soir" du salon les bons moments avec une mise en contexte plus détaillée ( 3 posts d'une dizaine d'images chacun ).

Bonjour
Je pense que c' est dû au fait que ce genre d' image a besoin d' être présenté en grand format

Ceux qui sont habitués à l' attente des affûts , ressentent eux aussi l' émotion !

Merci Philippe.
Je suis en accord avec tes commentaires.

François

Bonjour, voici la suite et fin de ce fil ( image N° 4 ).

Nous sommes en début d'après-midi, sur un sentier au coeur de la forêt, décrivant une succession de courbes descendant vers une dépression occupée par une tourbière que je vais visiter.
J'aperçois en contrebas un chevreuil remontant la pente et qui va probablement bientôt déboucher sur le sentier.
Je m'accroupis alors sur le-dit sentier pour singer un buisson sous ma veste ghillie.
Quelques secondes plus tard, sur cette image c'est donc un curieux buisson qui intrigue notre sujet figé à moins de 30 mètres.
Comme je le montrerai sur un autre fil, notre ami ne s'est pas enfui vivement mais a simplement continué tranquillement sa promenade en forêt. Et moi de même.

François

ps : Nikon D7100 + Nikkor 300 mm F/4 + moufle anti-bruit renforçé ; F/4 ; 1/250 sec. ; 200 isos ; 300 mm ( APS-C )

Lumière de début d'après-midi mais un beau relief sur cette photo avec beaucoup de détails dans le pelage de ce chevreuil au regard intrigué