Une année difficile que 2017, sans doute la pire que j'ai connu sur "mes" places de brame...et ça fait un moment que j'y traine mes guêtres.
Je n'avais jamais vu aussi peu de biches que ça. Depuis 2014 et l'ouverture des places de brame à la chasse, le nombre de biches est en constante diminution. Malgré tout, j'avais toujours réussi à tirer mon épingle du jeu.
Jamais de ma vie je n'aurais passé autant de jours sur le terrain sans rien voir. Très peu de raires à part la nuit et des animaux confinés en forêt. Alors, une année comme ça ou ce à quoi il faudra s'attendre pour l'avenir...la réponse dans une année...
Une série représentative de ce que j'ai vécu cette année. Les bonnes conditions pour la photo presque jamais réunies. Des animaux visibles très tôt le matin sans lumière ou, le comble, en fin de matinée quand le soleil est haut et la lumière très dure en montagne...

un jour en début de brame, une belle proximité en forêt avec un vieux douze cors connu


un petit matin glacial, à l'affût avant le levé du jour, ça brame devant moi mais il faut attendre que l'aube pointe. Un quatorze cors que je connais se détache sur l'horizon


la seule belle journée au niveau des observations, j'avais emmené ma fille ainée avec moi, elle aura au moins vu de belles choses. La proximité n'y est pas mais voici une marche parallèle entre le quatorze cors de la photo précédente et un douze inconnu

Bonjour,

Une très belle série malgré tout avec une belle proximité pour la première photo.

Est-ce dû à l'année, car ici aussi, c'est une année catastrophique. Pas de raires dans la journée, et exactement les mêmes observations que toi.
Et aujourd'hui alors que le brame est terminé, j'ai rencontré 5 cerfs et 3 hardes...

Une année catastrophique et l'on comprend ta déception et ton inquiétude, Alain, mais ton "métier" et ton expérience font que cela n'apparaît pas visible dans tes images, toujours bien observées, sans parler de leur qualité technique

très belles photos, j'aime beaucoup la 1ère
daniel du 61

Depuis des années, c'est un plaisir que de suivre les reportages photographiques de Alain sur le brame : esthétique et informatif.
Son inquiétude sur l'avenir du cerf dans sa région est d'autant plus troublante qu'elle est fondée sur une solide et réelle expérience de terrain.

Quant à cette nouvelle série d'images :
- la 1 offre une belle proximité
- la montagne est favorable aux belles ombres chinoises.
- la 1 et la 3 illustrent bien le caractère sportif de ces reportages en montagne.

François

Magnifique, pour mon tiercé gagnant est 2;3;1. L'ombre chinoise se prête à merveille à ce cerf, la 2 pour l'environement, par contre j accroche moins sur la 1, trop présent dans l'image, mais... quel proxi, chapeau l'artiste...

tout a été dit bravos pour ce partage

Merci à Alain, Joëlle, Daniel, François, gups et Jean...


J'ai aussi entendu que dans d'autres endroits ça n'avait pas été fameux...étrange...on pourra répondre en 2018...

Même observation que toi pour le brame
la chasse en période de brame est une catastrophe ! car chez nous il y a une vaste zone ou la chasse est interdite et chaque année je remarque que plus le brame diminue ailleurs ,plus il augmente dans cette zone inaccessible ou je me contente d'aller écouter.
Par contre même avec peu "de grain à moudre" tu réussis à nous régaler avec ces trois clichés
Dominique

Salut Dominique, merci de ton passage ici...

c'est vrai que la chasse sur les places de brame change totalement les habitudes des animaux ainsi que la hiérarchie normalement bien établie de ces lieus...

Ceci ne s'applique pas en forêt de Chinon, là où je vais (forêts privées et communales), car la chasse ne commencera pas avant début novembre (sur décision des chasseurs). Par contre, en domaniale, c'est différent, car il y a déjà des chasses à courre. Mais je n'y mets plus les pieds ...

Alors justement , dans cette zone protégée , as tu malgré tout remarqué une diminution du brame cette année ?
Dom

Chez moi en Valais, le mode de chasse est assez différent de la France. La chasse au cerf dure deux semaines par année et se fait par tir à l'affût ou à l'approche. Le problème principal vient du fait qu'il a été estimé que les cerfs étaient beaucoup trop nombreux et pour réduire les effectifs on a décidé d'ouvrir les places de brame et d'y permettre le tir des biches et des faons.
Comme la chasse est planifiée, plus ou moins les deux dernières semaines de septembre, c'est en plein rut.
Le territoire étant divisé en zones chassables et en zones réserves. Ces zones sont délimitées par des frontières naturelles comme des torrents, des rivières ou des arrêtes de montagnes. Elles peuvent aussi l'être par des routes, des chemins ou des balisages tracés sur le terrain.
Les animaux n'étant pas fous, les places de brame se trouvaient dans des zones réserves. L'ouverture de ces zones a créé une hécatombe dans les populations, les animaux n'ayant jamais été chassés sur ces zones.

Bonjour

On comprend qu'ils aient été perturbés !

C'est vraiment dommage pour eux, sans parler des chiens et coups de fusils la journée...dangereux de sortir...
Très belles photos, la 1 pour la proxi et les 2 autres : l'ombre chinoise splendide ! mais j'aime énormément la 3, sur flanc de montagne, j'aime ce genre d'image

Pema