Bonjour à tous,
Au travers de quelques images, je voudrais si vous le voulez bien, partager ma passion pour mon autre animal de prédilection : le chat forestier, aussi appelé chat sauvage.
C'est une espèce à part entière, souvent méconnue du grand public, mystérieuse, absente dans certaines régions. On le prendra aisément pour un chat de gouttière, il en a presque l'apparence bien qu'ayant des signes distinctifs qui déterminent en grande partie son authenticité.
Parfois le doute existe quant à l'identification, car il peut se métisser avec des chats harets (chats catus catus retournés à l'état sauvage) mais avec les observations, ses critères physiques, le milieu où on le trouve, son mode de vie, ce doute devient caduque.

N'hésitez pas si vous avez des questions auxquelles je pourrai répondre...

1- jeune chat forestier



Voici un des premiers signes distinctifs : la queue ovale et annelée qui se termine par un manchon noir

2-


Et des yeux vert émeraude, paupières rondes.

3-


Images prises au 100/400 L, entre 100 et 400mm, boîtier 40D, exifs dans les images.

Magnifique!

superbe,

Belles photos et merci pour ces précisions quant à l'aide à la description du chat forestier que je n'aurais pas sû distinguer d'un chat domestique genre chat de gouttière.
Emmanuel.

Vraiment superbes
Et merci pour tes explications interessantes

Ah bah enfin ! on a faillit attendre
C'est une crevette celui là. Il est pas épais.
Mais de très jolies photos!
Je penche pour la une qui me parle plus. Bravo pour ces observations

Superbe chat bien mis en valeur!
Merci pour ce reportage très intéressant

Bonjour Chris,

J'adore! et c'est en plus superbe.

Mon premier chat sauvage je l'ai vu au bord du lac du Der en 2001! Une 1/2 heure d'observation et ce fut un
très grand moment marqué dans ma mémoire.

Sur la première photo je n'étais pas sûr, mais la deuxième me confirme par cette queue annelée bien typique des
chats forestiers. Le portrait est remarquable, et j'aimerais plus d'information sur comment tu as opéré pour
l'avoir d'aussi près. Toutes mes observations de chats forestiers ont été faites entre 30 mètres et 50 mètres.

Bravo pour cette observation et pour ce partage! ça fait plaisir de voir ce genre de mammifère dans le forum.

Gygy

superbes images et le portrait est magnifique
on voit bien les bandes noires sur la queue sur la 2!
amicalement
chantal

Idem pour moi,je n'ai qu'un vague soupçon en ce qui concerne celui que je vois de temps en temps,toujours trop loin... Comme gypaete je serais heureux que tu nous dise commment tu as fais pour l'avoir aussi prêt ??? (appat peut être ??) en tout cas c'est splendide et tres informatif

C'est superbe, rien à redire

que dire de plus!!!!! superbe et quelle chance d'avoir le faire de si près,il est magnifique!

Terrible....MON RÊVE!!!!
Un grand bravo
amicalement
franck

Merci à toutes et tous pour vos réactions enthousiastes.
Gygy, un chat au pays du Der est plutôt rare. Je sais que l'espèce a déjà été vue et photographiée. Bon, ce n'est pas la densité proche de zéro aux mille hectares mais ce n'est pas encore le foyer Haut-Marnais où cet animal est le plus recensé. Heureusement, je suis au Sud 52
Parmi les quelques questions, celle de l'approche, ou comment réaliser un portrait de chat forestier au 100 mm ?
Il y a plein de choses à dire... Il faut déjà en trouver un, puis connaître ses habitudes de sorties au pré. C'est 100 fois, 1000 fois plus facile que d'en trouver un en pleine forêt, mais le résultat n'est pas si "valorisant" ou exceptionnel.
Ensuite, comme pour tout mammifère, le photographe doit raisonner en naturaliste. Penser qu'on vient sur LE territoire de l'animal. Ce dernier n'est pas dupe, il pourrait vite s'apercevoir que quelque chose n'est pas "normal", même si chaque individu peut être plus méfiant, plus tolérant que son congénère...
C'est là qu'il faut ruser et reconnaître une part de chance : ne pas lancer d'odeurs donc se mettre à bon vent, ce qui offre en plus l'avantage de disperser les bruits.
Profiter de l'habitat : une haie, un arbre, une déclivité dans le terrain, des ballots de foin, des bandes d'herbes laissées le long des clôtures vont aider à l'approche.
Approcher est ma façon de procéder, je fais les premiers kilomètres, l'animal fait les derniers mètres. Nombre de fois j'ai cru qu'un spécimen s'approcherait mais resta à distance respectable...
D'autres photographes préfèreront l'affût, caché, statique, avec moins de chances de voir ou photographier l'animal parce qu'un pré peut être vaste, vallonné, herbeux et donc dissimuler l'animal.
Voilà en gros...
Sans oublier de préciser que ces quelques détails techniques sont issus de mon expérience de terrain et ne sauraient représenter une norme absolue.

Trés beaux clichés, j'adore cet animal
cela m'impressionne toujours de voir de belles photos
de ce chat.