Un peu moins de couleurs cette fois ci...mais des rencontres toujours intéressantes...

Alain

Nous sommes arrivés dans notre dernier logement du voyage. C'est un lodge à côté d'un petit village à flancs de montagne où quelques sentiers permettent de flâner. L'ambiance est reposante et parfaite pour finir ce voyage qui s'est quand même très bien passé. Pas d'accident, pas de malade à part Stéphane qui a été un peu barbouillé les derniers jours et bien sûr pas de différents entre nous. Une fois que toutes ces cases sont remplies le reste n'est plus très important même si nous sommes tous venus pour voir et photographier des oiseaux.

253 - Le séjour a été très pauvre en rapaces mais comme je l'ai expliqué plus loin, notre séjour était essentiellement forestier. Il faut beaucoup de chance pour en voir un avant qu'il ne prenne la poudre d'escampette.
Petite buse


254 - Ce n'est que les derniers jours du séjour où je pourrais prendre cette espèce à peu près correctement. C'était quand même dommage de l'avoir à moitié masqué dans les fouillis alors que c'est un oiseau vraiment magnifique.
Tangara à dos rouge


255 - C'est la première fois que je rencontrais une paruline aussi peu farouche et qui n'avait pas peur de se mettre bien en vue. Nous en verrons plusieurs autour du lodge, un vrai plaisir !
Paruline de Delattre


256 - Plus gros qu'un geai, cet oiseau n'est pas facile d'approche toujours perché au sommet des arbres. Au Costa Rica je n'avais fait que l'apercevoir avec des photos minables. Cette fois j'ai pu voir vraiment à quoi ressemblait l'oiseau, encore une belle espèce.
Piaye écureuil


257 - Moins de pics que de rapaces lors de ce séjour. Et peu de nouvelles espèces alors qu'il y en a plusieurs pages sur le guide ornitho du pays. Mais que se soit sur ce continent ou sur les autres, ce sont rarement des oiseaux qu'on croise à tous les coins de forêt. Déjà rencontré lors du séjour et au Costa Rica, je vous le remontre une fois de plus.
Pic ouentou


258 - celui-ci creusait sa loge et ne semblait guère se soucier de nous.
Pic à couronne rouge


259 - Encore un nouveau Tohi qu'on ne trouve qu'en Colombie et au Venezuela. Désolé pour le support mais je ne l'ai vu qu'une seule fois à cet endroit.
Tohi de Schlegel


260 - C'était une espèce très commune au Costa Rica puisque nous l'avions vu à chaque étape. Ici elle l'est un peu moins mais nous l'avons retrouvé plusieurs fois pendant le séjour.
Ariane à ventre gris


261 - Les organistes sont de petits oiseaux souvent colorés de bleu et de jaune. Les femelles plus discrètes ont souvent un plumage verdâtre. Se sont des oiseaux souvent cachés dans les arbres et sans cesse en mouvement. C'est l'espèce la plus commune dans ce pays.
Organiste à bec épais


262 - Encore un petit forestier souvent dans les rondes avec plusieurs espèces différentes.
Bécarde cannelle


263 - Assez commun mais peu coloré, il est souvent délaissé au profit d'espèces plus flashies qui vivent autour de lui.
Merle leucomèle


264 - Je ferais un dernier post avec quelques détails logistiques du voyage pour celles et ceux que çà intéresse et un petit bilan de ce voyage avec quelques photos inédites du voyage. Quoi qu'il en soit, merci de nous avoir suivi jusqu'ici et je vous dis à bientôt pour une dernière mise à jour.
Campyloptère lazulite


Donc à dans trois jour pour clore ce fil

Encore une bien belle maJ toujours colorée!
Je retiens le pic ouentou et le tangara à dos rouge si on avait à choisir ...

Un bilan positif sur tous les aspects, humains et photographiques. Encore une belle MAJ dans la diversité et la mise en valeur de ces magnifiques oiseaux avec parmi mes préférées, le Tangara à dos rouge, la Paruline de Delattre, la Piaye écureuil et le Pic ouentou.

Robert

Pour moi qui ai raté quelques MAJ car parti aussi sans beaucoup de temps ni de réseau pour aller sur le forum, cela fait beaucoup d'un coup.

J'avais commencé à lister celles qui me mettaient en extase, mais j'ai abandonné, la liste est trop longue.
Tout est à la hauteur de vos talents respectifs.

Ma seule remarque sera donc du niveau de celle de Joëlle que je complète ;
"Faire sa lessive avec à portėe d'objectif de tels oiseaux, c'est tout de même le pied!" dixit Joëlle.
Moi en pareil circonstance, je ne suis pas certain qu'ils finissent bien propres ces slips et autres accoutrements!!!

Cette région du monde a l'air géniale, merci de nous la faire découvrir!

J'aime tout avec un coup de pour les 254 à 257.
Gengoux

Il aurait été dommage de ne pas pouvoir profiter en entier de ce magnifique tangara à dos rouge. Les pics, l'organiste et la paruline sont tout à fait à mon goût également. J'ai eu ce piaye écureuil et sa très longue queue en Equateur...

Alain

Une nouvelle MAJ avec une richesse d'espèces tout de même assez remarquable, Robert, dont je retiens en particulier le tangara à dos rouge, la paruline de Delattre (superbe image!), le piaye écureuil, l'ariane à ventre gris, et l'organiste à bec épais

J'en suis encore éblouie, tant ces oiseaux, bien cadrés, sont superbes, c'est vrai pour ce Tangara à dos rouges et cette Paruline de Delattre ce qui n'enlève rien aux autres, notamment les pics. Bref un beau final.

Comme le dit Luna, on est ébloui par la beauté de tous ces oiseaux et leur mise en valeur .
C'est vrai que le Tangara à dos rouge une fois bien dégagé est magnifique!
J'aime beaucoup aussi le dernière: Campyloptère lazulite pour le contre jour, la dynamique avec ce flou partiel qui accentue le mouvement et aussi les couleurs .
Bravo pour avoir réussi à capter le piaye écureuil ,juste dommage que l'on ne voit pas la longue queue de ce coucou .
Parulines, pics et rapaces complètent ce post qualitatif .
Dom

Extra la Paruline de Delattre, et je trouve original l'insecte qui passe dans le halo de la petite buse

Je pense que nous avons été gâtés pour tous ces oiseaux très riche en couleurs. j'attends donc maintenant le débriefing mais je pense que Stéphane nous gratifiera encore de quelques trouvailes.

Je pense que Stéphane rajoutera quelques commentaires mais en attendant je vais conclure ce voyage. Les quelques commentaires que je vais rajouter n'engage que moi et ne sont pas spécialement partagés par les copains.

L'itinéraire a été préparé en très grande partie par Stéphane. Il était le seul de nous à avoir déjà voyagé dans cette contrée (Équateur) et il avait donc quelques préférences. Personnellement çà m'était égal puisque pour moi tout, ou quasiment tout, était susceptible d'être nouveau. J'avais juste un souhait, faire au moins une journée au bord de la mer pour voir les oiseaux qui y vivent. Si vous avez suivi le voyage, vous savez que çà n'a pas pu se faire.

Pour être autonome nous avons loué un véhicule. Avec le billet d'avion c'est une des plus gros poste de dépense mais à trois c'est plus que raisonnable. Pour le reste la bouffe et les logements ne sont pas très chers. De mémoire, la chambre la plus chère c'était 30 ou 40 euros à deux et 50 euros en pension complète.
Stéphane avait tout réservé avant notre départ. Je ne voyage jamais comme çà avec ma compagne mais pour des voyages ornithos comme celui-ci on est bien obligé de réserver. Les hôtels sont souvent de petites structures dans des coins un peu perdus où il n'y a pas d'autres solutions. Il vaut mieux prévoir et c'est ce que nous avons fait.

Malgré quelques déconvenues pour les hébergements, tout c'est très bien passé. Il est très facile de voyager en freelance dans ce pays. A part la langue (espagnol) et les paysages, c'est comme chez nous : supermarchés, pompes à essence, distributeurs de billets etc.... et gens sympathiques. Mais il est vrai que nous n'avons visité aucune grande ville et nous étions la plupart du temps dans la campagne ou en montagne.

265 - Pour l'observation et la photographie des oiseaux je suis un peu plus dubitatif. Lorsqu'on n'est pas dans des lieux "dédiés" aux oiseaux c'est très très vite compliqué. Les colombiens l'ont d'ailleurs vite compris. C'est pour çà que les mangeoires diverses et variées fleurissent un peu partout. Alors c'est sûr que dans ces conditions on fait souvent de belles photos, comment çà pourrait être autrement ?
Toucan bleu


266 - D'ailleurs lorsqu'on regarde de près les spots les plus fréquentés du pays avec le plus grand nombre d'observations et de photos, se sont tous des lodges. J'ai essayé de faire plusieurs fois de la billebaude "le nez au vent" mais j'avoue que çà n'a pas souvent été concluant. Peu d'espèces et pas souvent de photos potables. C'est souvent beaucoup d'énergie pour pas grand chose à moins d'avoir beaucoup de chance. C'est décevant surtout que c'est la photo que j'aime faire en voyage.
Calliste rouverdin


267 - C'est ce qui me gêne un peu dans ces pays équatoriaux. C'était un peu pareil au Costa Rica, aller si loin pour faire la plupart des photos dans des jardins d'hôtel ou devant des mangeoires çà me laisse des sentiments partagés.
Pénélope à queue barrée


268 - Les grallaires sont le pompon ! Lorsqu'un gars appelle un oiseau par son prénom à telle heure et que l'oiseau arrive pile poil là où il l'a dit et qu'il s'ensuit un crépitement de déclenchements..... çà fait sourire et on se dit qu'on est devenu un vrai "blaireau de la photo". Parce que évidement vous êtes rarement seuls, pour cette grallaire nous étions au moins une dizaine. Ça m'a beaucoup amusé de constater la ponctualité et la fidélité de ces oiseaux et c'est quand même un truc à voir. Mais bon, d'un point de vue naturaliste ce n'est pas ce genre de photo qui m'intéressent beaucoup. Je fais la coche et puis je passe à autre chose, pas beaucoup d'émotions au final.
Grallaire demi-lune


269 - Le côté positif, on fait de belles photos d'espèces qu'on ne pourrait pas voir en ne faisant que passer comme nous le faisons en voyage. Et on coche à tout va, çà va d'ailleurs tellement vite qu'en général une demi-journée suffit à épuiser un site. Très vite on photographie les espèces qui fréquent les lieux en long en large et en travers.
Colibri porte-épée et Colibri étincelant


270 - Lorsque j'ai vu la première partie du parcours de Stéphane j'étais un peu perplexe. Il n'y avait pas beaucoup d'endroits où nous dormions plus d'une nuit. Mais avec le recul, il avait raison pour la raison évoquée au dessus. Bien sûr il arrive quelque fois qu'une espèce différente passe, surement attirée par le remue ménage. Mais çà ne serait pas raisonnable de prendre une journée supplémentaire pour espérer quelques oiseaux de passage hypothétiques quand tous les jours sont comptés.
Amazone à front jaune


271 - En 16 jours sur place j'ai photographié 194 espèces d'oiseaux dont 153 nouvelles. 32 espèces de colibris, 17 de Tangaras, 11 de parulines, 8 Grallaires etc.... Au vue du nombre d'espèces présentes dans le Pays (2064 espèces), c'est peu. Mais il faut quand même savoir que beaucoup d'espèces ne sont que dans la partie amazonienne du pays. Mais lorsqu'on ne voyage qu'en forêt comme nous l'avons fait la plupart du temps, il ne faut pas rêver en faire plus. A moins de s'encadrer de guides compétents à chaque étape, si il y en a.
Mais au delà de çà, du chiffre ou de l'aspect collection, j'ai rencontré de nouvelles familles d'oiseaux, comme ces coqs de roche, mais pas qu'eux. Et c'est ce que j'aime en voyage.
Coq de roche péruvien


272 - A titre de comparaison, lorsque je suis allé en Afrique du Sud pour la première fois j'avais photographié plus de 250 espèces d'oiseaux et j'étais allé déjà deux fois en Éthiopie. Mais les milieux beaucoup plus ouverts (savane et fimbos) sont beaucoup plus propices à la photo animalière. On peut même dire que ce n'est pas comparable.
Cotinga vert et noir


273 - Du peu que nous avons vu, on peut dire que l'avifaune est quand même d'une richesse incroyable. Et lorsqu'on voit arriver toutes ces espèces plus colorées les unes que les autres à quelques mètres, on ne peut qu'être émerveillé. La nature est fantastique et d'une ingéniosité époustouflante. Avec de tels oiseaux, c'est et çà restera un beau voyage, aucun doute là dessus.
Organiste à nuque bleue


274 - J'aurais bien aimé passer plus de temps en altitude. Les milieux sont plus ouverts et donc plus propices à la photo mais c'est sans compter sur la météo. La plupart du temps un brouillard très épais recouvre ces reliefs en milieu de matinée et met fin à toutes observations. Nous l'avons appris à nos dépends. Nous n'avions prévu qu'une journée là haut.... il nous aurait fallu beaucoup plus de chance.
Tangara montagnard


275 - Au final Stéphane a très bien organisé ce voyage du début à la fin. Je pense que nous avons fait les spots les plus intéressants des régions que nous avons visité. Quelques regrets avec quelques espèces croisées trop furtivement mais çà fait parti du jeu lorsqu'on voyage. Il faut faire des choix stratégiques et nous savons tous qu'on ne peut jamais tout voir.
Tangara à dos rouge


276 - Je remercie mes compagnons de voyage, sans eux ce voyage n'aurait pas vu le jour. Et bien sûr nous vous remercions de nous avoir suivi jusqu'ici et un grand merci à celles et ceux qui ont laissé un petit mot. Ça fait toujours plaisir.


Voilà je vous dis à très bientôt avec des trucs volants beaucoup moins beaux et colorés que ces oiseaux. Mais tous aussi intéressants

Je comprends très bien tes arguments, Robert, qui sont ceux d'un voyageur aguerri et, partant, exigeant. Mais, pour le commun des photographes (sédentaires) , lorsque l'on voit ces espèces et ces images, on ne peut qu'être émerveillé, en effet, d'autant que tu termines par un condensé d'oiseaux tous plus beaux les uns que les autres. un feu d'artifice de couleurs! Sympa l'image finale!

J'ai pris plaisir à vous suivre, d'autant plus que je serai là bas en août...comme c'est un voyage familial, je cocherai moins que vous mais je ramènerai sûrement quelques photos.
Je ne te connais pas personnellement, mais pour te suivre régulièrement, j'imagine bien ta frustration dans ces milieux fermés. De manière générale, les oiseaux sont magnifiques. Vous en avez ramené de superbes images...

Alain