Les deux images suivantes montrent une femelle qui avait repéré un phacochère; elle est en train de creuser un trou pour tâcher d'attraper sa proie qui s'était cachée dans son terrier.

108 et 109

La crinière des Lions qui se développe à la puberté varie dans des aspects comme la couleur (du brun/fauve clair jusqu’au brun foncé et dans certains cas noire) et la taille (de légère ou absente jusqu'au long et épais revêtement qui couvre les épaules et la poitrine). Il est établi que les facteurs thermiques, nutritionnels et hormonaux influencent la taille et la couleur des crinières. Toutefois, on a avancé l’hypothèse que des variations de ces deux caractéristiques phénotypiques seraient aussi le résultat de la sélection sexuelle afin d’accroître le succès reproducteur lors de la compétition entre mâles pour conquérir des femelles ou lors du choix de mâles plus attractifs par des femelles (il peut y avoir une synchronisation des chaleurs chez les lionnes, et si celles-ci sont assez nombreuses, les femelles surnuméraires – qui ne sont pas surveillées – pourront choisir librement parmi les mâles de la coalition). Cette hypothèse a été validée par des expériences où des chercheurs ont diffusé les rugissements d'une lionne inconnue à des coalitions de deux à trois mâles. L’étude a mis en évidence que les mâles à la crinière noire ou plus foncée (leurs niveaux de testostérone sanguine sont plus élevés) étaient plus susceptibles de diriger la coalition et de s'approcher de la zone de diffusion des rugissements. Par ailleurs, des femelles se sont dirigées plus vers des leurres de mâles aux crinières longues et sombres que vers des modèles portant une crinière claire, alors que les mâles ont évité des modèles aux crinières plus sombres et se sont plus rapprochés de modèles à crinière courte. Les observations sur le terrain ont également révélé que les femelles surnuméraires en œstrus préfèreront s’accoupler avec un mâle à la crinière la plus foncée de leur coalition.

110 et 111

Pour terminer la série sur les Lions.


112

C'est beau un lion...et bien organisé. Tu as eu droit à une sacrée palette de comportements

Alain

Encore une série qui me met sur le c.l En tous points exceptionnelle !

Tout est beau ,passionnant et je suis bluffé que tu ai pu réaliser de tels reportages et capter de telles scènes en si peu de temps .

Merci bien sur pour l'effort d'explications sur la vie sociale de ces mammifères d'exceptions tout cela nous démontre une fois de plus que la finalité est la survie de l'espèce et nous, humains, aurions besoin d'en prendre de la graine sur certains points .Exception faite de l'importance de la qualité de la crinière pour le choix des femelles dans le but de l'accouplement ,car je n'avais aucune chance!

J'ai une fois de plus l'embarras du choix pour la mise au bandeau ! Mais je mettrai les femelles à l'honneur (102) la qualité de la photo et la symbolique quelle dégage (coopération) .
Sur le bâillement tu as mis l'objectif dans la gueule du lion !!!

Dominique

Excellente qualité du reportage encore une fois

,
Une suite de haut niveau avec ces photos qui mettent en valeur le roi de la savane
En plus chaque membre de la famille est présenté

François

Magnifiques photos avec un gros plus plus pour la dernière et l'ambiance qui en sort

Bravo pour ces deux séries d'images qui sont magnifiques

Encore une màj de toute beauté et fort intéressante
Toutes les photos ont leur intérêt, mais d'un point de vue purement esthétique, mes trois préférées sont les 2 femelles en 101, le bâillement en gros plan en 107 et le lion au coucher de soleil en 112

Merci pour cette suite toujours aussi instructive
La 107 et la 112 sont magnifiques

Tu dis dans ton introductif, Robert, que ce type de safari réduit les chances d'être confronté à des scènes singulières, ce qui donne d'autant plus de mérites à ce carnet de route dans lequel précisément, les scènes présentées en images sont en totale adéquation avec la description éthologique que tu en fais, et ce sujet sur les lions en est encore un magnifique exemple. Avec, une nouvelle fois, de très belles images!

La 107 me fait penser à l'histoire de Jonas!!

Je prends tout, superbe
Vu tes explications, heureusement qu'il n'y a pas de lions chauves, ils n'auraient aucune chance

Merci Alain, Dominique, Jean-Jacques, François, Robert, Rémy, Jean, Corvus , Joëlle, Michel.

Merci Joëlle pour ton commentaire élogieux, mais il faut relativiser lorsque l’on compare ses propres images à celles de safaristes ou de professionnels qui ont la possibilité d’effectuer des séjours très prolongés.

Je vous propose de poursuivre le voyage avec une série consacrée au Guépard (Acinonyx jubatus) qui bien que considéré comme une espèce principalement solitaire, il y a des exceptions, lorsque les mères restent avec leur progéniture jusqu’à l’indépendance de leurs jeunes, ou lorsque 2, 3 ou 4 mâles se regroupent pour former une coalition, souvent des frères (comme c'est le cas dans les images présentées dans cette série), pour délimiter un territoire et un domaine vital (dont les limites peuvent toutefois varier au cours du temps) en utilisant des sites de marquage olfactif en urinant et déféquant sur des substrats le plus souvent visibles (termitières, arbres) afin de communiquer des informations à d’autres congénères. En revanche, les mâles subordonnés solitaires sont généralement nomades et parcourent de vastes zones qu’ils ne défendent pas. Les femelles n’ont pas de comportement territorial mais peuvent signaler olfactivement leur présence lorsqu’elles pénètrent dans le territoire de mâles qui se rendent régulièrement sur des sites de marquage olfactif pour les « visiter » et collecter des informations intra et interspécifiques (e.g., femelles en œstrus, présence d’autres congénères ou de prédateurs comme les lions ou les léopards). La communication olfactive a aussi pour fonction de réduire ou éviter les interactions potentiellement agressives ou létales entre mâles non familiers. Les Guépards peuvent se reproduire tout au long de l'année, les femelles entrant en œstrus de manière cyclique (2 fois/mois selon certaines études), période pendant laquelle elles chercheront un partenaire jusqu'à ce qu’un accouplement ait lieu avec une gestation d'une durée moyenne de 94 jours.

113 et 114

115 et 116