117 et 118

119 et 120

Pour terminer la série, une scène de chasse d’impalas. J’ai hésité à vous présenter cette séquence car le Guépard était loin d’où la qualité moyenne des images. La dernière image de la série avec la capture du jeune Impala aurait du aller à la poubelle car elle s’est terminée dans les hautes herbes où la mise au point était difficile sinon impossible d’où l’absence de netteté, mais j’ai pensé qu’il fallait l’inclure dans la scène pour donner du sens à cette scène de chasse.

Quelques commentaires à propos de la course des Guépards lors de la chasse de proies. Pour traquer impalas, antilopes et gazelles au cours d’une poursuite, les Guépards bénéficient d’une morphologie aérodynamique taillée pour la course et d’un organe de l’oreille interne capable de percevoir les sensations de mouvement et de l'équilibre de son corps. Lors de leurs courses brèves mais extrêmement rapides, ils sont capables de maintenir leur regard stable braqué sur la proie qu'ils chassent. Ceci a été rendu possible par la spécialisation au cours de l’Évolution de leur système vestibulaire (un organe essentiel pour maintenir l'équilibre corporel et adapter la posture de la tête et la direction du regard pendant le mouvement chez les vertébrés). Chez les Guépards, il apparaît unique tant au niveau de sa forme que de ses proportions par rapport à celui d’autres espèces de félidés. C’est ce qu’a montré une étude basée sur une technique d’imagerie 3D de micro-tomographie à rayons X qui a comparé le système vestibulaire de l’oreille interne des Guépards à celui d’autres espèces de félidés. Chez le Guépard, il est plus volumineux, avec une extension dorsale des canaux semi-circulaires très sensibles aux mouvements de la tête et à la stabilité posturale et visuelle lors de la poursuite à grande vitesse des proies.
La taille des proies ainsi que l'âge, la taille et le poids des guépards adultes (quarantaine de kg en moyenne pour les femelles et une cinquantaine de kg en moyenne pour les mâles) sont des facteurs importants du succès des poursuites et, par conséquent, de la capture de la proie. Les mâles, spécialement ceux évoluant en coalition, arrivent à tuer de grosses proies comme les gnous, mais les petites proies comme les faons de gazelle ou d’impalas constituent des proies majoritaires des guépards.

121 et 122

123 et 124

125

Tu as bien eu raison de mettre la dernière, en plus elle suffit à comprendre ce qui se passera après.Belle lumière et qualité toujours présente.

Oui, bien sur Robert, les professionnels ont une logistique, un matériel et un savoir-faire différents de nous autres, simples amateurs. Cela n'enlève en rien la qualité de ce que tu nous proposes, en particulier cette synergie textes/images qui est un plus de ce fil et que l'on voit encore dans cette série consacrée aux guépards

On s'approche à grands pas du big five. Superbes images

Quelle élégance ce guépard sur les clichés 113 114 et 115
Et compte rendu de prédation super!
Dominique

ça va un peut vite pour moi toutes ces images à digérer en si peu de temps...ta série sur le guépard est superbe...tu l'as peut être précisé mais je ne sais pas combien de temps tu y a passé. Tes photos sont de grande qualité même si c'est clair que de pouvoir multiplier les longs séjours est un sacré avantage...

Alain

Le guépard est le félin que je préfère depuis l'enfance, en partie grâce au magazine La Faune qui proposait un poster de guépard avec son 1er numéro, ce poster est resté sur la porte de ma chambre durant plus de 10 ans !
Ton texte sur l'aptitude à la chasse par l'adaptation de la vision en course est très intéressant
J'ai eu la chance de suivre en live une scène de prédation d'une gazelle de Thomson par 2 jeunes mâles dans le Serengeti et tes images sont comme les madeleines de Proust pour moi
Au niveau des photos toutes me plaisent ou m'intéressent, mais une me touche plus particulièrement, la 117
Merci pour ce partage

Encore une suite de toute beauté
Pas de doute le guépard est un animal magnifique et tes photos le confirment

François

Toujours un vrai régal à te suivre, qualité des photos et des explications

Merci Jacques, Joëlle, Robert, Dominique, Alain, Jean, François, Michel.

Robert

Pour répondre à ta question Alain, le Safari a duré 10 jours dont 3 jours passés à Baringo et 7 jours à Masaï Mara.

Robert