Une très belle série qui me rappelle mon séjour dans le Masai Mara. Un gros plus pour les photos du Guêpier. J'aime bien cet oiseau qui revêt diverses parures selon l'espèce que j'ai photographiée au Kénya, à Madagascar et en France.

Magnifique les guêpiers ! Merci pour ce fil fort informatif, en plus de tes excellentes photos.

Gilles

3 magnifiques séries sur cette mise à jour riches en très belles photos et en informations intéressantes
Les grues royales en 84, 85 et 86 sont magnifiquement mises en valeur

On retrouve toujours avec plaisir les guêpiers, quelle que soit l'espèce, Robert, quant aux grues royales elle rivalisent en beauté de plumage avec l'espèce précédente! Une MAJ superbement colorée donc -et toujours aussi bien documentée-, dont je retiens les 78, 80, 81, 85 et 86 . Sans oublier ce curieux oiseau qu'est l'ombrette africaine!

Très jolie série et un texte intéressant...ces guêpiers sont magnifiques, les grues royales ne sont pas en reste. J'aime tout particulièrement la première photo de grue...

Alain

Une très belle série d'oiseaux bien documentée
Une préférence pour la dernière photo, de cet oiseau étrange bien mis en valeur en vol

Voilà une série qui réveille plein de souvenirs qui me semblent si loooooiiiiinnnnnn......

Belles photos en tout cas. Ces guêpiers sont beaux, comme toujours

Guepiers et grues quoi de mieux quand en plus le photographe est de qualité pour une MAJ de haut niveau!
Dominique

,
Et oui l'Afrique et le Kenya recèlent bien des trésors ...
Une mise à jour haute en couleurs ''locales''
Ces guêpiers et ces grues sont de toute beauté et tes photos sont à leur hauteur

François

J'aime beaucoup la série de guêpier

Je viens de parcourir l'ensemble du fil avec une grande délectation. L'Afrique sera toujours pour moi un rêve inaccessible mais tes images lui rendent un hommage particulièrement appuyé. Bravo pour ces captations de Babouins et que dire de ces Léopards de toutes beautés.

Un vrai dépaysement, une vraie sensation d'ailleurs ou l'aboutissement tient dans la perfection d'une nature si rare et belle à la fois.

Philip

Quelle série sur les Guêpiers à front blanc, un régal tout comme les Grues couronnées et l'Ombrette
Une MAJ de haut vol et de qualité super

Merci Georges , Gilles, Jean , Joëlle, Alain, Corvus, Robert, Dominique, François, Rémy, Philip et Michel.

Après une pause d’une douzaine de jours, je reprends mon voyage avec une série consacrée aux Éléphants d’Afrique des savanes (Loxondota africana), des animaux qu'il est difficile de ne pas apprécier sinon admirer, pas uniquement pour leur beauté et leur puissance ou force tranquille, mais aussi pour leur système d'organisation et leur intelligence sociale. La structure sociale et les comportements des éléphants d’Afrique ont fait l’objet de nombreux travaux. Les éléphants sont connus pour vivre dans un système social matriarcal, fluide et dynamique, de type fission-fusion où mâles (d’un âge donné) et femelles vivent le plus souvent dans des sphères séparées mais se recouvrant. Les femelles passent toute leur vie avec le groupe de leur naissance alors que les mâles le quittent à maturité. Les mâles quittent leurs familles natales à l’âge moyen d’environ 14 ans pour se joindre à une autre famille du voisinage pendant quelques années, ou se joignent à des groupes de mâles lorsqu'ils seront en âge de se reproduire.
Dans la société matriarcale, des méthodes statistiques (de type clustering) et des analyses génétiques ont mis en évidence un mode d’organisation hiérarchisé complexe formé de plusieurs niveaux imbriqués allant de l’unité de base unissant la mère à sa progéniture (niveau 1), jusqu’aux unités de famille (niveau 2 composé d’une à plusieurs femelles reproductrices en majorité apparentées ainsi que leurs descendants immatures), de groupe de lien (niveau 3 composé de familles liées dont la parenté génétique est moindre ou inexistante) et de clan (niveau 4 pouvant réunir des groupes de niveau 3 de plus d’une centaine d’ éléphants).
La taille des unités sociales et leur proximité les unes avec les autres (dynamique sociale favorisant la fission vs la fusion et donc le degré de cohésion sociale) sont régies par un compromis entre les coûts et bénéfices intégrant différents facteurs, comme le degré de parenté génétique (niveaux 1 et 2), des contraintes écologiques influençant la disponibilité saisonnière des ressources alimentaires et donc la concurrence intraspécifique (saisons sèches vs. saisons humides) et des facteurs sociaux (soins « alloparentaux » ; rôle et âge de la matriarche ; bénéfices de la coopération pour la défense contre la prédation et des ressources alimentaires). Les niveaux 1 et 2 paraissent les plus stables et à forte cohésion au cours du temps alors que les niveaux d’ordre 3 et 4 étant plus influencés par les contraintes écologiques variables selon la saison (scission des unités sociales plus fortes et nombre d’unités plus grand durant les périodes sèches). Dans les unités familiales, pouvant être composées de plus de dix membres, c’est la matriarche, souvent la plus âgée, qui dirige le groupe jusqu’à sa mort.

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Les images suivantes concernent des jeux sociaux chez les éléphants de différents âges. Les jeux sociaux chez les éléphants se manifestent sous diverses formes selon l’âge et peuvent être précédés d’une cérémonie de salut (signalée par un enchevêtrement de trompes ou par la trompe d’un éléphant venant se poser au-dessus de la tête du congénère). Des actes de sollicitation ont aussi été décrits dans la littérature dans l’intention d’inviter un partenaire de jeu (trompe relevée au-dessus de leur tête en recourbant le pointe de celle -ci vers le congénère, remuer la tête d’avant en arrière, se mettre à genoux pour encourager un jeune éléphant à s’appuyer sur son corps). L’un des jeux favoris des éléphanteaux consiste à grimper sur ou se frotter contre, bousculer ou pousser doucement un ou des congénères, le plus souvent des membres de leurs propres familles, en particulier au cours la première année. Les adolescents (10 à 20 ans) ou les adultes se livrent plus souvent à des jeux de combat ritualisés (sparring) qui consistent à pousser vigoureusement et combattre tête à tête. Parmi les fonctions attribuées aux jeux de combat, ils permettraient aux éléphants mâles de découvrir divers partenaires qui font défaut dans leurs groupes familiaux et de se mesurer à d’autres congénères de même de classe d’âge afin d’établir ou renforcer un statut social dans la hiérarchie de dominance et dans la recherche du leadership.


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