Je flashe sur la 45, l'oiseau et la composition de cette belle Timalie
et pour la 39, la couturière, pas étonnant qu'elle soit bonne couturière avec un œil si bien fait
Que du beau dont certains connus (rencontrés à Bornéo)

Un carnet très beau, des photos comme toujours très homogènes dans la qualité proposée, c'est simple, des sujets bien mis en valeur, bref je me régale, merci Robert

Arriver à prendre la Timalie dégagée c'est très fort. Belle collection de Couturières, je crois que celle qui m'a le plus plu c'est la queue rousse.

C'est toujours très beau. Des petits oiseaux bien sympa qui ont l'air d'être vifs.

Un dessin vaut mieux qu'un long discours

Voilà notre boucle réalisée en deux semaines. Départ et retour à Johore Bahru, ville frontalière avec Singapour. Nous avons fait les spots les plus connus et les plus réputés du Pays

1 - Forêt de Panti
2 - Mersing
3 - Taman Negara
4 - Fraser's Hills
5 - Bukit Tinggi
6 - Kuala Selangor

Tout en vous remerciant je continu ce petit périple en Asie du Sud-Est.

49 - Voilà un oiseau assez commun mais très farouche. Il me faudra plusieurs journées pour arriver à avoir une photo pas trop moche où on voit à peu près le lascar.
Stourne bronzé


50 - De la taille d'un pinson, il ne quitte jamais les feuillages où il se nourrit. Très commun dans tout le SE asiatique, il n'en demeure pas moins difficile à cadrer, sans cesse en mouvement.
Petit iora


51 - Je vous avez montré cette rareté en voie d'extinction, le voilà un peu plus proche.
Bulbul à tête jaune


52 - Le lundi 23 septembre Florent arrive à Singapour, nous nous retrouvons à l'aéroport pour une longue journée de transfert en Malaisie, douane, train, prise en compte de la voiture etc..... bref une journée "blanche" pas très passionnante.
Le lendemain nous quittons l'énorme ville frontière de Johore Bahru pour un haut lieu de l'ornithologie Malaise : la Forêt de Panti où nous ferons quelques découvertes.
Bulbul d'Oberholser


53 - Malgré sa réputation, le site n'est en fait qu'une piste qui s'enfonce en droite ligne dans une forêt primaire, où ce qu'il en reste. Parce que si du sol elle parait grande, vu du ciel (google earth) c'est juste un confetti dans la péninsule malaise.
Dicée à ventre orange


54 - Nous découvrons aussi la forêt avec un grand "F". Pas beaucoup de mouvements mais beaucoup de bruits, de chants et de cris.... Malgré l'heure avancée, nous sommes toujours entre 2 et 4000 isos. Et puis arrive une "wave" comme ils disent. Pour moi c'est, et çà restera, une ronde.
Bulbul aux yeux blancs


55 - En effet les oiseaux de forêt sont souvent en bande et tournent tous ensemble pour se nourrir. Un peu comme nos mésanges à l'automne. Du coup en l'espace de quelques secondes on ne sait plus où donner de la tête. Bon ceci dit l'histoire n'est pas simple. Il faut vite repérer les différentes espèces et surtout anticiper un peu le mouvement de la ronde pour espérer cadrer un ou deux oiseaux. Oiseaux qui sont souvent perdus dans le fouillis de la végétation. Sans compter qu'il est assez rare que la ronde suive le chemin où vous vous trouvez. Neuf fois sur dix elle ne fait que le traverser et quelques secondes plus tard il n'y a plus personne....
Verdin à tête jaune - femelle.


Il faudrait y passer des heures à attendre les rondes ou/et espérer que les oiseaux se rapprochent du chemin. Nous avons baladé plusieurs heures mais sans grands résultats au final. Il me parait évident qu'il faut beaucoup de chance pour espérer des espèces rares comme on voit fleurir sur les rapports de voyage. Mais je ne me fais guère d'illusions, la repasse doit être indispensable dans ces milieux. D'ailleurs dans ces mêmes rapports beaucoup ne se cachent pas pour dire qu'ils l'ont utilisé et que tel ou tel oiseau a été très "coopératif" (sic).

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56 - Bref nous quittons cette forêt pour la petite ville de Mersing sur la Mer de Chine. Nous avions repéré cet endroit avec le site de "eBird" qui, en plus, était sur notre route. C'est un petit spot à limicoles qui pouvait m'apporter pas mal d'espèces nouvelles.
Je retrouve avec joie ce chevalier rencontré en janvier en Oman. Mais c'est aussi avec un immense plaisir que je peux enfin tomber à 640 isos (vitesse de croisière pour mon Dx) et que je peux enfin fermer un peu mon diaphragme pour gagner du piqué d'image sans avoir à me soucier de la vitesse.
Chevalier bargette


57 - Florent, avec son voyage en Thaïlande consacré aux limicoles, pouvait espérer une coche, et encore..... C'est chose faite avec ce grand chevalier.
Chevalier de Sibérie, avec un C. bargette.


58 - Quant à moi, je suis ravi, je n'en espérais pas tant.....
Pluvier fauve


59 - Et cerise sur le gâteau.... Encore un autre espéré mais ce n'était pas gagné. Se sera donc pas moins de 3 nouveaux limicoles dans le "panier à coches" ce soir !
Gravelot de Péron


60 - Voilà il est temps de vous quitter pour cette nouvelle mise à jour. En espérant ne pas trop vous lasser
Une belle brochette pour les amoureux de cette famille : chevalier de Sibérie, gravelot mongol, chevalier bargette. Les gravelots de Péron et les pluviers fauves étaient juste à droite, j'aurai bien aimé les avoir tous dans le même cadre.


J'espère que Florent trouvera le temps de mettre quelques photos pour m'accompagner.

Et comme vous avez bien eux raison!

la série précédente est une merveille de plus et celle là tout autant!!!
que veut tu de plus... tes oiseaux sont tous craquants à plus d'un titre d'ailleurs!
lumière ou pas tout est nikel!!! du grand encore une fois de plus Robert

Une fois encore la qualité de tes images est bluffante, Robert, quand on sait dans quelles conditions tu les as prises! Florent et toi avez fait des choix tant au plan déontologique qu'au plan tactique et bien sur, vous avez sans doute vu moins d'espèces, mais, pour les simples spectateurs que nous sommes, ceux observés et présentés suffisent à nous combler que ce soient les oiseaux forestiers (le verdin à tête jaune! )ou les limicoles locaux ....

J'imagine le plaisir de Florent avec tous ces limicoles ....
On voit tellement peu la différence de qualité entre une forte montée en iso et la vitesse de croisière de ton apn .
Je me doutes que tu ne nous montres que l'excellence et que, bien sur dans cette sombre forêt c'était très compliqué ,mais une fois de plus tu t'en sors comme un chef ! Mais il y a longtemps que cela ne nous étonne plus.
Parmi toutes ces photos si belles je sortirai du lot le Verdin à tête jaune tellement magnifique au milieu de cette verdure environnante. Il est sur que pour faire un "bokeh et plumage en harmonie ,c'est que du bonheur!!!
Merci aussi pour la carte qui nous aide bien pour vous suivre dans votre périple.
Et le petit rappel souvenir commun des "waves" ou plutôt pour nous des rondes
Dominique

C'est toujours difficile de commenter tes fils Robert, j'ai l'impression de me répéter car il n'y a jamais rien de moyen avec toi.
Alors je déguste tout simplement piafs et commentaires

Moi qui râle avec les photos faites dans ma forêt locale, je ne fais que boire toutes ces nouveautés.

Dans une série nickel, je retiens les oiseaux qui m'ont le plus attiré l’œil en 53, 58 et 59

Ce confetti m'a l'air bien habité même avec les difficultés de ces forêts tropicales, tu t'en sors plus que bien...pour venir sur tes réflexions concernant les coches, j'ai l'impression que les cocheurs sont spéciaux...en tous cas, ils n'ont pas la même philosophie que moi...perso je voyage pour découvrir, je suis content de photographier de nouvelles espèces mais ce n'est pas ma priorité.
J'ai toujours voyagé en famille et ça ne m'intéresse pas de me retrouver à vingt personnes pour traquer un oiseau.
En ce qui concerne les guides, ça se discute...j'en ai toujours pris mais comme nous sommes presque toujours seuls avec lui, je trouve que c'est un avantage.
Par exemple en Inde, comme tu l'as souligné, le guide ne cherche que ce que les touristes veulent voir...le tigre. Quand je lui ai dit que tout m'intéressait, ça a changé...il s'arrêtait pour tout et ça m'a permis de voir plein de trucs que je n'aurais jamais vu sans lui. Maintenant si tu es dans un groupe de dix personnes, c'est plus compliqué...

Alain

Alain tu as raison, les guides te permettent de découvrir ce qu'on ne pourrait pas voir tout seul. Mais encore faut-il qu'ils soient bons et qu'ils soient bons dans ton domaine. Dans les pays d'Amérique Latine où il n'y a pratiquement que des ornithos, je pense qu'ils doivent être bons. Mais ce n'est pas partout comme çà. Tu as assez voyagé pour savoir de quoi je parle. Et puis si je prends un guide ce n'est pas pour voir les oiseaux qui sont sur les fils téléphoniques.

En Ethiopie, à Dinsho dans les montagnes du Balé, j'avais toujours recours à un guide (Abdela) qui était exceptionnel pour te montrer les nocturnes, les engoulevents etc..... En plus il pensait photo, rare, très rare ! Idem à Wondo Genet. Donc je ne suis pas contre, la preuve, mais mais mais.....

Et puis il y a les tarifs, je n'aime pas qu'on me prenne pour une vache à traire. Il faut que les tarifs soient proportionnés au reste sinon je refuse. Tant pis pour les coches, de toute façon on ne pourra jamais tout voir. J'ai le souvenir du gars en Norvège qui voulait nous montrer une chouette épervière pour 150 euros par tête de pipe, on était 3 avec Dom et Jean Claude. Je l'ai envoyé balader ! Faut pas non plus nous prendre pour des cons, il y a des limites. En tout cas moi j'en ai. Sa chouette je la verrai un jour, j'en suis sûr. Et je me la trouverais tout seul.

Pour les coches, je suis toujours confronté à ce dilemme. Comme tout le monde j'aime photographier de nouveaux oiseaux, surtout dans de nouvelles familles. Mais pas à n'importe quel prix ni n'importe comment. Je préfère faire peu de "coches" avec de belles photos que d'en faire des wagons que tu n'oses même pas montrer. Mais bon, chacun fait comme il veut. Moi çà ne me dérange pas que les gars soient contents d'avoir une tache noire dans le ciel en disant que c'est une coche de tel ou tel oiseau. Du moment que tout le monde est content ....

En tout cas merci à vous tous pour vos retours enrichissants

D'accord avec toi Robert...