Arrivés à Quito dans la soirée, le lendemain nous avons visité la ville. Dans la matinée du deuxième jour, nous sommes partis dans la région de Pedro Vicente dans la forêt subtropicale andine. Après deux nuits dans la forêt, nous reprenons la route direction Papallacta, une station thermale située à 3300 m. d’altitude. En chemin nous faisons un arrêt à la Mitad del Mundo, un monument qui symbolise le passage de la ligne équatoriale.
Le matin suivant, retour sur Quito d’où nous prenons l’avion direction Lago Agrio. De là nous rejoignons la rivière Cuyabeno où nous embarquons dans une pirogue afin de rejoindre notre lodge en Amazonie. Nous y passerons quatre jours avant de faire le chemin inverse.
A notre descente d’avion à Quito, nous prenons la route pour aller dans la région de Nono dans la sierra, nous y passerons deux nuits.
Ensuite nous prenons la direction des montagnes. Un arrêt au marché de Sangolqui puis au parc national du Cotopaxi. Nous passons la nuit dans la région de Tambillo avant de prendre la direction de Riobamba et du volcan Chimborazo.
Une nuit dans un petit village proche de Calpi puis, direction la côte pacifique. Durant ce trajet nous passons un col à 4000 mètres avant de rejoindre l’Océan et le village de Puerto Lopez.
Nous restons trois jours à la plage avec une journée consacrée à la visite de Isla de la Plata et de ses oiseaux marins.
Une dernière matinée au bord du pacifique et nous rejoignons Guayaquil d’où nous regagnons la Suisse.

sporophile variable femelle


tangara à dos citron, encore une femelle


ariane de Rosenberg


anhinga d'amérique


héron strié


vol de frégates superbes


colombe à bec jaune


frégate superbe mâle à la poche bien gonflée


trogon à queue blanche


il y a pas mal de beaux papillons en équateur. J'ai passé beaucoup de temps à identifier les oiseaux, je n'ai d'ailleurs pas tout identifié, je ne me suis pas penché sur les papillons…


comme au Brésil, il y a de nombreuses églises à Quito...et beaucoup d'histoires et de légendes…
En 1645 la ville de Quito est dévastée par un violent tremblement de terre, qui est suivi d’une grave épidémie. Mariana de Jésus offre publiquement sa vie à Dieu comme victime de réparation pour les péchés de la ville et de ses habitants. Elle meurt peu après, le 26 mai 1645, alors que l’épidémie prend fin. Dès après sa mort les habitants de Quito lui expriment leur reconnaissance et lui vouent une grande dévotion. Il est raconté que, de son corps sans vie s’est élevé un lys de grande blancheur. Ce qui lui vaut le titre de ‘Lys de Quito’.
En voici une statue


sur les hauts de Quito...vue depuis la fenêtre de notre chambre

Toujours de haut vol Alain

Ce n'a pas l'air si humide que je le pensais!

Vol des Frégates, poche du mâle frégate, Colombe à bec jaune, Sporophile variable, Tangara à dos citron, Ahinga d'Amérique, Ariane et le papillon sont superbes

J'attends la suite avec intérêt!

Une avifaune très variée que tu as parfaitement illustré. Merci pour le partage.

L'équateur est un pays d'altitude (si je me rappelle bien, Quito est à près de 3000 mètres), mais vous avez l'habitude, en Suisse! C'est aussi pourquoi la côte pacifique est prisée! De belles images d'oiseaux qui sont autant de découvertes pour moi, Alain, un superbe papillon et une belle légende locale!

Très belle mise à jour avec un pour le cliché au cadrage tip top du tangara à dos citron

Je suis toujours admiratif de la qualité de vos photos dans vos déplacements à l'étranger.

Une MAJ encore de très belle qualité Alain, merci avec notamment cette Ariane en vol et Ce tangara posé sur cette feuille de bananier !

Une photo de Cochon d'inde grillé

Moi aussi

Merci à vous Michel, vilara, Joëlle, Jean, Jacques, Vince et Robert…


Dans la forêt c'est humide, le plus c'est en amazonie. Je pense que nous n'avons pas dépassé les 25° mais dès que tu marches dans la forêt tu dégoulines...là aussi, en amazonie c'est le pire.
Nous avons eu de la chance avec le temps. La pluie la deuxième nuit dans la forêt subtropicale mais au matin ça a cessé. Quand nous sommes montés vers Papallacta mais là nous avons surtout été nous baigner dans l'eau thermale donc ça n'étais pas gênant. Une averse en Amazonie mais nous étions en visite dans une tribu indienne et à l'abri. Ensuite le dernier matin lors de la sortie en pirogue quelques minutes. Juste pour devoir mettre au moins une fois le poncho imperméable fourni...le même jour lorsque nous attendions la voiture pour retourner à Lago Agrio mais nous étions abrité. Le matin où nous sommes montés au Chimborazo, il s'est mis à pleuvoir lors du trajet en voiture et la montagne était dans le brouillard. Lorsque nous avons commencé l'ascension à pied, comme par enchantement, ça s'est levé.
La veille de notre départ de Puerto Lopez, il a plu presque toute la journée. C'était le jour où on avait décider de rester à la plage...ben quand ça s'est calmé je suis parti photographier les oiseaux


Quito est très exactement à 2850 m d'altitude…oui, nous avons l'habitude en Suisse mais je n'étais jamais monté si haut. Nous avons quand même été à plus de 5100 m...


Heu non...

Merci Alain pour ta réponse circonstanciée

La ville de Quito s'étend du nord au sud sur 50 km de longueur, à une altitude de 2 850 m, sur les flancs du volcan Guagua Pichincha. Son nom vient des tribus Quitus qui précédèrent les Caras. Si on la dit « fondée » par les colons espagnols le 6 décembre 1534, en réalité les Incas s'y étaient établis quelque 50 ans auparavant, s'installant dans une zone déjà habitée depuis presque 2500 ans.
Pour les Incas, ce site prit également une grande importance. En 1487, il fut annexé par eux et devint le lieu de résidence habituel de l'empereur Huayna Cápac. Son fils, Atahualpa, naquit à Quito.
La ville actuelle de Quito fut fondée officiellement par le conquistador espagnol Sebastián de Benalcázar (ou Belalcázar) le 6 décembre 1534 sous le nom de San Francisco de Quito. Toutefois, le site était occupé jusque-là par une ethnie indienne nommée Quitus, qui a donné son nom à la ville.
En 1822, le général Antonio José de Sucre proclama l'indépendance de l'Équateur. Quito devint alors le principal centre économique du pays jusqu'au début du XXe siècle, où elle fut supplantée par Guayaquil.

La ville vue d’avion m’a impressionné par son étendue. Notre arrivée a été un peu mouvementée. Au moment d’atterrir, le pilote a redonné des gaz et nous sommes remontés et avons dû tourner une demi-heure avant d’enfin atterrir. La zone est souvent battue par les vents et il est, apparemment, souvent compliqué de s’y poser.
Après une première nuit chez David et Carolina dans une très belle maison située aux portes de la vieille ville, nous partons pour une visite à pied du centre colonial de Quito qui est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité. Nous avons passé la journée avec Cécile, une guide française établie à Quito.

une rue de Quito


la première place centrale de Quito, le sol est en fait un plan de la ville de l'époque


Nous sommes montés dans une tour du couvent St-François. Voici une vue de la ville depuis la tour. Une fête avait lieu sur la place en contrebas


Vue du cœur de l'église St-François, des messes y ont lieu toute la journée


La vierge ailée de Quito


Nous étions à Quito le 21 juin. L'équinoxe d'été est un moment important pour ces descendants des incas. Des fêtes traditionnelles ont lieu un peu partout ce jour là


il n'y a pas d'âge pour y assister


papillon de la forêt subtropicale


boa constrictor en amazonie


saïmiri jouant à cache-cache


ani à bec cannelé


chevêchette brune

Magnifique série : 32, 33, 34, 35 et 36
Je pense que le papillon est un malachite

Intéressant de découvrir Quito, un vrai carnet de voyage
Et de belles photos nature pour clore cette MAJ avec un pour cette Chevêche brune

C'est rigolo de découvrir Quito à travers tes images, Alain! La suite réservée à la faune est, également, superbe, du papillon au boa en passant par la chevêchette brune!

J'ouvre toujours aussi grand les yeux quand je te suis à travers tes images.