Une belle prouesse de Fernand Raynaud, soit dit en passant ce sketch! Et avec tes girafes, on s'y croirait, Michel! Bien vu Une MAJ très dépaysante et avec de très belles images, en particulier la femelle grand Koudou, l'impala et le steenbox! Sympa la nouvelle pisteuse!

L'ambiance avait effectivement l'air d'être décontractée...et comme les rencontres étaient au rendez-vous…

Alain

Le Steenbok est superbe et le reste de la mise à jour au niveau
Par contre un pisteur en Salomon je n'en avais jamais vu, tout fout le camp, "l'Afrique c'est plus bien" selon un fameux sketch de Coluche
"L'Afrique y parait qu'c'est plus bien maintenant.
Avant c'était bien quand y'avait que des noirs.
Mais maintenant qu'il y a trop de blancs il parait que c'est pas bien.
C'est un blanc qui m'a dit ça."Coluche
Et pour ceux qui veulent l'intégralité du sketch
https://www.youtube.com/watch?v=DnKj3qT9RTI

Ta série de portrait est splendide Michel, j'adore !!!

Merci Jean de nous avoir rappelé Coluche après Fernand Raynaud, tu es surement plus jeune que moi
Merci aussi Joëlle, Dominique, Ramon, Robert, Alain et Vincent pour avoir pris le temps du commentaire

Nos sommes toujours à Balule. Lors des safaris de fin de journée, nous terminions à la nuit aux phares (ce n’est pas la pratique que je préfère mais c’est ainsi là-bas !). Pas terrible pour la photo, mais quand même, quand ils sont immobiles et dans les projecteurs, j’ai pu faire quelques photos.
Comme ces Gangas bibande (Pterocles bicinctus) que nous n’avons vu que la nuit mais plusieurs fois. C’est un endémique de sud de l’Afrique.



Ici une Chevêchette perlée (Glaucidium perlatum) que l’on peut rencontrer sur tout le continent africain hormis l’Afrique du nord.



Ce fut la seule fois où nous avons pu voire les Lions, ce n’est pas comme au Kenya et en Tanzanie où ils ont plus faciles à rencontrer en paysage de savane.
Je n’avais jamais vu çà, notre ranger, informé de la présence d’une lionne avec 3 petits s’est mis à imiter en pleine nuit le cri d’un Impala blessé. La Lionne est passée à 2 m de notre 4x4, pas de photo car pas de vitesse pour mon APN. Je n’ai pu faire que quelques photos des lionceaux, à 50 m dans le projecteur.



Je me suis toujours dit que ces safaris de nuit devaient déranger, pas ma philosophie, mais quand on est à 10km du camp et qu’il fait noir, il faut bien rentrer. J’avais déjà vu cette pratique au Pantanal pour chercher les Tapirs et autres canidés nocturnes.

Je reviens maintenant à nos temps libres au camp et à proximité du point d’eau.

Le très commun Bulbul des jardins (Pycnonotus barbatus) courant dans toute l’Afrique



Deux sortes de Calao se côtoient dans ce secteur, le Calao d’Afrique du sud (Tockus rofirostris) avec son bec rouge et le Calao Leucomèle (Tockus leucomelas) avec son bec jaune, tout deux endémiques du sud de l’Afrique.





Dans les buissons au bord du point d’eau une petite troupe de Cratérope fléché(Turdoïdes jardineii) s’affairent. Un endémique de l’Afrique australe.



Un Crombec à long bec (Sylvietta rufescens), très particulier avec sa queue très courte. Un endémique aussi.



Surpris aussi par ce Loriot masqué (Oriolus larvatus) endémique lui aussi, un peu cropé car pas de proximité!



Au bord de l’eau, ce Francolin huppé trottine (Dendroperdrix sephaena)



Et je terminerai cette MAJ avec le Moineau sud africain (Passer difusus) un sud africain comme son nom l’indique



A bientôt pour la suite

Des MAJ toujours aussi riche et bien "ficelées".

Une très belle collection de volatiles

Une mise à jour presque toute en plumes
Je suis de 1959

Dans 7 ans tu auras mon âge, mais moi, je ne l'aurai plus

Merci de ton passage chez mes volatiles

Merci Jacques et Ramon

Une MAJ de haut vol, Michel, avec à la fois l'intérêt des espèces observées, avec tous ces endémiques, et la qualité des images! Je prends tout!

La série oiseaux et particulièrement les calaos est très réussie...j'ai aussi fait des sorties de nuits dans le Pantanal et en Amazonie. Ce n'est pas non plus un truc qui me botte...par contre au Kenya il faut être sorti des parcs à la tombée de la nuit...

Alain

Dans ce carnet je suis en terrain connu avec tous ces oiseaux. Tu as fait de belles photos et de belles rencontres malgré les conditions

Merci Alain et Robert

Nous sommes toujours à Balule, autour du point d’eau où quelques mammifères viennent également boire. Nous trinquons ensemble, moi avec la binouse et eux à l’eau pas bien loin.

Un groupe de Langoustes rayées nous a régalés de ces jeux et siestes alternées !
La Mangouste rayée (Mungos mungo) est une mangouste répandue en Afrique centrale et Afrique de l'est.
Elle vit en troupe. C’est un animal diurne. Il se cache généralement dans son terrier, mais peut grimper dans les arbres en cas de danger.
La mangouste boit peu (sauf pour trinquer avec moi !). Ses proies lui amènent généralement le liquide nécessaire.
Elle mange des scorpions, des chenilles, des insectes comme les bousiers, par exemple



Sous les regards des Singes vervet
Chlorocebus est un genre de singes de l'Ancien Monde de la famille des cercopithécidés appelés singes verts ou vervets au sens large. L'aire de répartition de ces primates est l'Afrique subsaharienne, du Sénégal à l'Éthiopie et jusqu'à l'Afrique du Sud.
Particularité très singulière chez le Vervet, les mâles ont un scrotum bleu très voyant de dos et un pénis rouge. Les Chlorocebus atteignent la taille adulte de 40 à 45 cm pour les mâles et de 34 à 39 cm pour les femelles, avec une queue de 30 à 50 cm de long. Les mâles pèsent de 4 à 4,5 kg et les femelles de 2,5 à 3,5 kg.





Les Phacochères venaient également très régulièrement s’abreuver devant moi !



Nous quitterons Balule après deux journées bien agréables, j’espérais plus de mammifères !
Nous avons quand même vu bien plus que ce que je vous montre, mais les photos sont plus belles dans la deuxième partie, au sud du Kruger.
Néanmoins le dernier matin nous avons côtoyé pendant un long moment ce Rhinocéros noir avec une proximité pas toujours rassurante. Ce sont les rangers qui assurent !
D’autant plus que seul dans notre voiture en regagnant la route pour quitter Balule, nous sommes tombés à nouveau en tête à tête avec, je pense ce même Rhinocéros, impressionnant !!!





Cette espèce est en danger critique d’extinction alors que son seul prédateur est l’homme (je ne mets pas de majuscule à homme cette fois tellement certains spécimens de cette espèce de mammifères ne le mérite pas…).
Quelques infos source WIKIPEDIA (pour ceux que cela intéresse, vous pouvez aller directement sur le site, c’est long mais mais instructif sur la bêtise humaine.
Le Rhinocéros noir (Diceros bicornis), qui vit en Afrique, est la seule espèce du genre Diceros, l'un des quatre genres de rhinocéros.
Cette espèce est herbivore donc ne mange que des végétaux.
Queue non comprise, le corps du rhinocéros noir peut atteindre une longueur de 3,50 m, une hauteur au garrot de 1,60 m et une masse de 800 à 1500 kg. Le record est détenu par un mâle pesant 2896 kg. Il est cependant le plus petit des deux espèces de rhinocéros africains. Il possède deux cornes, celle de devant étant un peu plus longue (50 cm, et dans des cas exceptionnels plus de 1 m). Il peut dépasser une vitesse de 50 km/h à la course. Il se distingue du rhinocéros blanc (Ceratotherium simum), l'espèce la plus proche, par un crâne relativement trapu, deux cornes profondément enfoncées et une lèvre supérieure digitiforme (en forme de doigt).
Le nom de « rhinocéros noir » est un emprunt de l'anglais « black rhinoceros » pour faire pendant à « white rhinoceros », mais les deux espèces sont en réalité gris foncé et ne se distinguent pas sur le plan des couleurs. De fait, ces appellations trompeuses proviennent d'une faute de traduction de l’afrikaans où wijde signifie large, mais a été confondu avec white, c'est-à-dire blanc. Les formes allemandes « à gueule large » et « à gueule pointue » sont au contraire les traductions correctes de l'afrikaans. Ces noms se rapportent à la lèvre supérieure : celle du rhinocéros noir est adaptée pour saisir le feuillage en l'arrachant tandis que celle du rhinocéros blanc est plate et convient mieux pour brouter de l'herbe.
Les rhinocéros noirs ont un odorat excellent et une bonne ouïe. Les yeux n'ont au contraire que peu d'importance dans la perception de son environnement : à une distance de 20 mètres un rhinocéros peut à peine reconnaître une forme.
Évolutions démographiques
L'UICN a d'abord classé le rhinocéros noir parmi les espèces en danger, puis comme espèce menacée et, finalement, comme espèce extrêmement menacée. En 1970 on pense qu'il y avait encore 65 000 à 70 000 rhinocéros noirs, en 1980 il n'en restait plus que 15 000, en 1990 environ 3 000, et, finalement, en 1995, le nombre est tombé à seulement 2 500, pour remonter en 2004 à 3 600. Ils seraient 1 238 en Namibie, 437 au Kenya, mais rares en Tanzanie7.
Malgré cette remontée relative, le rhinocéros noir a totalement disparu de beaucoup de pays. Ainsi, en République centrafricaine, il y avait encore en 1980 une belle réserve de 3 000 individus qui ont été exterminés en seulement quelques années.
D'après le compte-rendu fait par le WWF de la 13th MEETING OF THE CONFERENCE OF THE PARTIES TO CITES, tenue à Bangkok du 2 au 14 octobre 2004, le rhinocéros noir subsisterait dans les pays suivants : Cameroun, Kenya, Malawi, Éthiopie, Namibie, Afrique du Sud, Rwanda, Swaziland, Tanzanie, Zimbabwe, Zambie (réintroduit) et Botswana (réintroduit) ; les quatre pays conservant une population relativement importante sont l'Afrique du Sud (en premier lieu), la Namibie, le Zimbabwe et le Kenya. En revanche, le rhinocéros noir aurait définitivement disparu des pays suivants : République Centrafricaine, Angola, Tchad, République Démocratique du Congo, Mozambique, Nigeria, Soudan et Ouganda.
En 2001 il restait sur l'ensemble de l'Afrique une population de 3 100 rhinocéros noirs (notamment dans les parcs des Éléphants d'Addo, de Kruger, d'Etosha, de Hwange, de Mana Pools, du Serengeti et du Sud Luangwa.) La réintroduction dans les parcs nationaux sud-africains a amélioré la situation générale, car à côté de la Namibie, l'Afrique du Sud est l'unique pays où des mesures de protection sont appliquées efficacement, et où le nombre de rhinocéros noirs s'accroît.
Le rhinocéros noir, victime du braconnage, aurait maintenant disparu d'Afrique occidentale. Des spécialistes, qui ont effectué de nombreuses missions de repérage, n'ont trouvé aucun signe de passage de rhinocéros noirs, mais ont par contre trouvé beaucoup de restes de l'animal abattu pour sa corne. Une étude de 2006 qui n'a pas pu en trouver de représentant vivant au Nord Cameroun, a avancé l'hypothèse que la sous-espèce du rhinocéros noir d'Afrique de l'Ouest était éteinte. En novembre 2011, cette sous-espèce a été déclaré officiellement éteinte par l'UICN.

Nous quittons donc la réserve de Balule et le Parc Kruger pour près de 2h de route et rentrer à nouveau dans la partie sud du Parc via la « Kruger Gate »



Pour ne pas alourdir cette MAJ, je vous donnerai les informations sur le parc Kruger lors de la prochaine MAJ.
Une première photo des paysages du parc, alternance de savane et de forêt de taillis



Dans le parc, animaux et voitures se partagent la route, interdiction d’ouvrir ces portières et à fortiori de descendre pour prendre une photo au ras du sol !



Les animaux sont plus nombreux près des points d’eau, dans cette partie du parc, la rivière Sabie



Logement à l’intérieur du parc dans les restcamp, fermés la nuit, avec en général un confort et des commodités tout à fait correctes.



De grands moments de partage avec la nature et les grands animaux



Ce sera tout pour aujourd’hui, à bientôt

Autant l'Afrique est magnifique autant la connerie humaine est grande...tout ça pour quelques crétins qui croient que leurs minables performances seront accentuée...dégoûtant. Que ferons nous quand nous aurons exterminé toute vie de cette planète…
C'est quand même grandiose de pouvoir observer tous ces animaux…

Alain