Dans l"épisode" à venir il y aura de la belle construction caussenarde... en pierre et lauze.
L'orchidée avait 6 feuilles. Le site était aux environs de 800m d'altitude, et il fait parfois très froid dans le coin-là, avec du vent fort: pas sur que les Orchis pourpre atteignent 30 cm, mais ... je ne connais rien aux orchidées !

Merci Carole .

Alain
.

Bonjour à tous,

Le vent est franchement désagréable cet A.M. du 4 mai !!

En désespoir de cause, nous optons pour une exploration «routière», en remontant vers le nord, via Hures, Le Villaret , Nivoliers …
Bien entendu, j’ai en tête espoir de rencontrer les fameux chevaux de Przewalski.
Mais leur enclos est gigantesque, et de la route on n’en voit qu’une faible portion: …. aucun petit cheval en vue.
(Rappel sur ces mammifères: http://www.image-nature.com/forum/viewtopic.php?f=120&t=49513
Et aussi: https://www.takh.org/fr/les-chevaux/le-cheval-de-przewalski )

Aucune activité non plus sur l’aérodrome et centre de vol à voile de Florac, c’est bien trop turbulent et froid. (autre passion les avions ! et les planeurs c’est un peu comme les Vautours)
Par contre le soleil nous fait qq. apparitions timides, et pour chaque image souhaitée, il suffit d’attendre un peu, pour obtenir un éclairage plus agréable …. !!

Ici, un bel abri cantonnier, typique du causse, maintenu en état au bord de la route.



Et puis nous rencontrons qq. belles Dolines.
Selon Wikipédia, Une doline est une forme caractéristique d'érosion des calcaires en contexte karstique. La dissolution des calcaires de surface conduit à la formation de dépressions circulaires. On trouve de petites dolines et certaines ont même une grande surface.
Sur le Causse Méjean, ces dolines sont souvent en culture. La plupart du temps pour du fourrage pour le bétail l’hiver.
Mais aussi pour relancer la production de céréales & blés anciens, dont on verra l’usage plus loin dans ce carnet de route.
Compte tenu de la forme de la doline son entretien mécanique (labourage, hersage … ) est en général mené de façon circulaire .







Plus tard, nous nous arrêtons faire qq. images dans le village très caussenard, de la Volpilière.



Ce n’est pas un musée, ni un village à l'abandon, c'est réellement habité !







...

...










Sur cette image apparaissent bien qq. caractéristiques de cet habitat local; la toiture en lauzes qui descend très bas, la cheminée «typique», et … la gouttière ancienne creusée dans un tronc d’arbre !!




Dans le sud-ouest et l’ouest du Méjean, on trouve beaucoup de forêt, majoritairement composées de Pin Sylvestre, de Pin noir d’Autriche, & de Chêne pubescent.
(Beaucoup de parcelles exploitées, sont plantées -assez serré- en pin noir d’Autriche )




A la sortie Sud de St Pierre des tripiers: Mis à part l’église, je crois que ce sont -ici- des locations de vacances ….




A suivre.
(Dans la prochaine mise à jour nous repartirons en quête des vautours ...)

Puma

.

un habit rural qui signe la rudesse des lieux.

Je me rappelle des caractéristiques dolines! De très belles images de l'habitat local, Alain!

Un bon reportage pour une region rude comme le dit Jacques.
Plus je vieillis plus ces regions m'attirent.Le besoin d'authenticité surement

40, 42, 45 et 46 me font vraiment regretter d'avoir loupé La Volpinière lors de mes différents passages sur le Méjean depuis 1976
Les boutonnières (nom bien moins scientifique des dolines) sont chouettes aussi
J'adore vraiment ce coin et j'espère que tu feras aussi un petit tour photographique sur le Sauveterre
C'est dans les Highlands écossais que j'ai retrouvé les mêmes "ambiances", la même rudesse, la même simplicité, la même prégnance de l'éphémérité de notre passage en ces lieux qui en ont vu tant d'autres

Bonjour, et Merci Jacques, Joëlle, Dominique, et Jean, d'être passés commenter ces images d'un "coin" rude, mais authentique & attachant.


Une autre fois peut être, là, le but premier était ... les Vautours.
On avait traversé Sauveterre à l'automne 2017, et j'avais bien vu que c'étaient des paysages TRES photogéniques ....


Tu verras quand tu auras mon âge .... .............

Alain

.

J'aime beaucoup toutes ces belles bâtisses en pierres. Les paysages m'attirent nettement moins car on ressent toute la rudesse du climat. Habitant en zone montagneuse, je me sens moins dépaysée, ceci explique sûrement cela et il est vrai que la météo n'a pas aidé. Plus les années passent et plus je rêve d'îles à la végétation luxuriante
Concernant les orchidées, je pense également que le froid tardif n'a pas aidé.
En tous cas, je vais poursuivre la route avec toi car je trouve ce sujet fort intéressant
Carole

Alain
Une belle série sur ces paysages et ces constructions typiques de cette région

François

Des lieux ou l'histoire est présente partout; même enfoui dans le sol, avec des vestiges et des monnaies anciennes..

J'adore ces paysages et ces bicoques, bien mises en valeur Alain

Bonjour et Merci à vous toutes et tous.
Vous semblez apprécier la visite de cette région, alors poursuivons ....

...

Ce Dimanche 5 Mai, nous partons vers Cassagnes, un joli hameau, au bout d’une route forestière en cul de sac.

De là, au travers d’une forêt de pins, on descend doucement vers le flanc des gorges de la Jonte.
L’inconvénient actuel, est que cette forêt est infesté de chenilles (j’en ai vu 2 sortes).
Par moments, c’est un tapis de ces bestioles sur le chemin, et il est impossible de les éviter…. il faut donc marcher dessus !!




Après 30/40 minutes de marche (à l’abri du vent … ), on accède au bord de la gorge, que le sentier va suivre désormais en direction du Rosier .




L’ambiance devient plus lumineuse, et le bord du sentier est parsemé de fleurs, et plantes que nous ne connaissons pas .




De temps à autre une trouée dans la végétation nous dévoile la majestueuse gorge avec la Jonte qui coule au fond .
Je ne verrai jamais les gorges du Colorado, mais celle-ci suffit à mon bonheur ….
Tout en bas de l’image en bord de route, c’est le centre d’informations sur les Vautours.






Le ciel est mitigé, et il fait toujours froid, mais il y a pas mal de luminosité pour éclairer le paysage.
Et partout ces « doigts » rocheux auxquel l’éclosion des bourgeons donne un air de « jardin japonais » …




...

...

… avec même qq. bonsaïs !!












Nous arrivons au "Balcon du Vertige", où je vais attendre … les Vautours.
Ici, c’est l’endroit où la vue est la plus dégagée du parcours.(la portion que nous avons faite).
Ce qui ne m’empêche pas de me laisser surprendre pour … la seule image montrable d’un grand planeur fauve .



(J'ai eu un taux d'échec, et de déchets ahurissant ... )





A suivre.

Puma

.

Une belle suite avec une préférence pour la 54 et le vautour