Ces oiseaux ont tous un signe distinctif! qui une houppette punk, qui un gros bec, qui de superbes couleurs, qui un plumage écaillé, qui de longues pattes, qui un regard envoutant... Ta sélection nous en montre un bel échantillon, Alain!

Etant sensible à la beauté des psittacidés, je ne peux que m'incliner devant l'extrême beauté du Ara Bleu. Connaissant sa rareté et partageant quelque fois son intimité et ses facultés d'adaptation à l'homme je suis ravis de le voir dans son univers naturel en liberté.

Ces toucans m'impressionnent avec leur bec. En tout les oiseaux du nouveau monde sont très photogéniques

De la proxi avec les Toucans (entre autre) qu'il est difficile d'avoir en Guyane et tu en as superbement profité

Fan de ce pic ouentou sa crête et son cadrage .
Mais l'ensemble de ces oiseaux colorés est une belle découverte
Dominique

Et moi un petit faible pour les Chevêchettes des terriers dans cette belle série

Merci à vous Jacques, Joëlle, Jorel, Robert, Florent, Dominique et Michel...


J'ai ressenti une grande émotion quand j'ai vu mes premiers aras, des rouges, en liberté dans leur environnement. Quel plaisir de voir évoluer ces oiseaux qu'on a plutôt l'habitude de voir en cage...


Chevêches Michel

Tout est beau et "objet" de découverte dans ce carnet .
Mais, j'ai une attirance très forte, pour ce Ara Hyacinthe, qui m'a toujours émerveillé, par sa couleur et sa bonne "bouille sympa".
Bonne continuation Alain.

Puma

.

Toujours sympas de te suivre dans ce beau pays où la nature propose encore tant de beautés

Espérons que les changements politiques ne précipitent pas les coups de canifs(ou de bulldozer) dans cette biodiversité exceptionnelle
Bonne année à toi et à tes proches
François

Merci Alain et François...et bonne année à vous...

Hello,

Je viens de voyager et découvrir ton voyage brésilien d'une traite... et quel voyage!
Toutes ces plumes colorées, ces paysages (ah, ces chutes!), ces sourires donnent envie de traverser l'Atlantique et de se perdre dans ce beau pays!
C'est chouette de partager ces découvertes en famille... (il semble que tu partages également tes goûts musicaux - que j'apprécie - avec au moins une de tes filles d'ailleurs... ).

Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, je m'abonne à ton fil...

Yannick

Salut Yannick, merci à toi d'être passé commenter mon carnet de route…

mes filles n'aiment pas tous les groupes extrêmes que j'écoute mais j'emmène parfois l'ainée ou la cadette avec moi en concert...

Aujourd'hui, je vais vous parler un peu de deux des endroits les plus connus du Brésil. Deux collines mythiques surplombant Rio, le Pain de Sucre et le Corcovado.
Ce pic haut de 396 mètres, accessible par téléphérique, est l’un des symboles visuels de Rio de Janeiro. Situé dans le quartier d’Urca, le Pain de Sucre, ou Pao de Açucar en version originale, offre des vues panoramiques de toute beauté sur l’Océan et le Corcovado.
Tout commence par le « Bondinho », le téléphérique qui vous emmènera sur la colline d’Urca, première étape, avant de vous déposer au Pain de Sucre. Et c’est presque une attraction en soi que de monter à bord de cette télécabine, qui fut la première du genre dans toute l’Amérique.
La plage de Botafogo ou la Praia Vermelha, petit bout de plage et coin de paradis sont surplombés par le Pain de Sucre. De là on peut admirer Rio et réellement se rendre compte de l’improbable géographie de cette mégalopole prise entre l’océan et les montagnes, étirée le long de la côte.

Le Corcovado est une montagne de la baie de Rio-de-Janeiro. Il est connu car il est surmonté depuis le milieu du XXe siècle par la célèbre statue du Christ rédempteur qui domine la ville. On confond souvent le Corcovado et la statue, mais le premier est bien le nom d'un pic rocheux situé en plein centre ville, le deuxième étant l'oeuvre d'art. Parler du Corcovado pour désigner la statue est donc une erreur, hélas très fréquente.
Corcovado, en portugais, ça signifie "Le bossu". Son altitude est de 710m, ce qui est impressionnant vu que sa base est quasiment au niveau de la mer. Le Corcovado est en granit, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il existe : Dans cette partie du monde l'érosion dû à la pluie et aux forts vents océaniques ont érodés les sols qui se sont peu à peu abaissés. Initialement, la zone géographique où est construit Rio était en altitude, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. En s'abaissant, les roches les plus dures ont mieux résisté à l'érosion, c'est la raison pour laquelle on a de nos jours ce paysage : De nombreux pics érodés entourent une ville tentaculaire qui s'étend sur leurs flancs.
Le Corcovado est, sur le côté Est, abrupt. La falaise est impressionnante, elle chute de plus de 100m avant de se poursuivre suivant un à-pic légèrement moins penché. Arrivé au tiers de la hauteur, la montagne suit une pente tout à fait habituelle dans cette région, une pente raide mais praticable à pieds. Côté Ouest la montagne descend en pente douce, ce qui est tout relatif pour une zone géographiquement si hachée.
Le Corcovado est un symbole de la ville de Rio, de même que le pain de sucre, bien plus petit, lui. Mais si le pain de sucre est si connu c'est dû à sa forme si particulière et son emplacement, un bord de l'eau et isolé des autres pics de la région. Le Corcovado, lui, est légèrement plus à l'intérieur des terres et se démarque moins dans le paysage.

voici le pain de sucre vu depuis le Corcovado. Le téléphérique part depuis la droite, derrière les grands immeubles blancs, et monte en deux étapes. Premier arrêt sur la colline d'Urca et ensuite on reprend le téléphérique pour aller au sommet du pain de sucre lui même.


là on voit bien la station intermédiaire et celle d'arrivée


vue d'une partie de la ville, toujours depuis le Corcovado. Collines, forêt primaire et plages côtoient immeubles, grattes ciel et bidonvilles. Le pain de sucre est très reconnaissable et, à droite derrière les collines allongées, c'est Copacabana


vue depuis le sommet du pain de sucre… droite la station intermédiaire sur la colline d'Urca, le départ est en bas, au pied de la falaise, à droite du grand bâtiment blanc avec le toit rouge. La longue plage en arc de cercle à gauche est Copacabana.


vue du Corcovado et de son Christ rédempteur depuis la plage de Copacabana


le Christ rédempteur lui même...la statue mesure 38 mètres de haut (dont 30 pour le Christ et 8 pour le piédestal, qui occupe une aire de 100 m2). A l'intérieur du piédestal se trouve une chapelle.


vue de la ville depuis le Corcovado avec un autre mythe sur la gauche, le stade de Maracana


mur coloré à côté de la gare de départ du funiculaire qui monte au Corcovado. Cette montée au milieu de la forêt primaire est déjà un grand moment.


retournons un instant dans le Pantanal avec quelques oiseaux...pic des cactus


des conures couronnées et des anis à bec lisse se partagent les perchoirs


Quiscale chopi...cet oiseau était très présent à la fazenda Santa Cruz. Je l'ai entendu dès le premier jour car il a un chant magnifique. Je cherchais quel bel oiseau coloré pouvait chanter si divinement. J'ai presque été déçu en découvrant ce piaf noir un peu "quelconque" vous pouvez écouter son chant sur oiseaux.net...


casiorne roux

Bonsoir Alain
Après toute cette diversité ailée, un peu de béton ça fait du bien
Je plaisante bien sûr, mais voir de si beaux paysages envahis par ces gratte-ciels et cette mégalopole ça fait un peu mal.
Mais bon je suppose que ce doit être bien impressionnant de s'y perdre.

Je reste sur les plumes en particulier le Pic.