Lors de notre voyage d’Aout avec Robert et Dominique au Québec nous avions découvert une famille d’oiseaux forts sympathiques, pas simples et assez diversifiés en termes de plumages, les Parulines. Nous avions aussi raté un oiseau qui me tenait à cœur, le Gravelot Kildir. Il n’en fallait pas moins pour prévoir un retour là-bas, mais cette fois ci au mois de Mai pour la migration de printemps et un peu plus au Sud, en Ontario.
Nous partons avec Gabrielle tout début Mai pour deux semaines et deux endroits, le plus au Sud pour les Parulines entre autre, le plus au Nord pour 2 ou 3 espèces particulières que l’on verra bientôt.
Question météo nous avons eu de tout, du chaud, du froid, du vent, de la pluie, du grand beau, du couvert, visiblement c’était mieux qu’en France.
Question environnement, c’est la déception, on se croirait en Beauce, il y a un arbre tous les 10 kilomètres et les seuls petites forêts qui existent encore sont maintenant des parcs nationaux, entrée payante.
Nous arrivons donc début Mai tout au Sud du Canada, au bord du Lac Erié, après quelques péripéties, prenons possession de notre Motel flambant vieux et sommes prêts à billebauder.
1- Ontario Sud Est, en bas le premier stop, avec en particulier la pointe qui s’avance dans le lac Erié, haut lieu de l’ornitho en Mai, le point de plus Sud du Canada.
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2- Le bout du bout du Sud canadien (hors île).
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Je vais commencer par les limicoles et affiliés, comme ça vous serez vite débarrassés !
3 Le Gravelot Kildir, qui nous avait fait faux bond au Québec, ici nous en verrons une dizaine par jour, mais toujours assez loin et à découvert, cette espèce est bien timide et l’on peut dire qu’elle mérite son nom latin : Charadrius vociferus. C’est le premier oiseau que j’ai vu aux alentours du Motel.
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4 Un des rares Bécasseaux rencontrés et finalement très rarement, le Bécasseau minuscule.
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5 Toujours dans le Sud, un jour de mauvais temps, une belle rencontre avec la Phalarope de Wilson, elle aussi très timide mais très belle.
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6 Idem
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C’est tout concernant les limicoles pour notre première étape, nous verrons aussi Bécasseau variable, Avocette d’Amérique, Chevalier semipalmé, Chevalier grivelé, petit Gravelot, Chevalier criard et Chevalier à pattes jaunes.
La seconde étape était initialement destinée à la rencontre de la Bartramie des champs et de la Bécassine de Wilson, proche cousine de notre Bécassine des marais, ce qui fut fait, avec un peu de difficulté pour la Bartramie, mais fait.
7 Bartramie des champs
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8 Idem
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9 Bécassine de Wilson le matin
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10 Idem, mais le soir.
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, là j'ai eu l'opportunité de voir de la Grive, je pense que la fenêtre de tir est très réduite pour voir "aussi bien" ces espèces qui sont encore plus farouches que les nôtres (en tous cas au Québec c'était le cas).
