Je termine cette MAJ avec le Martin triste, Martin pour les réunionnais, est aussi un oiseau introduit à La Réunion vers les années 1760 pour lutter contre les sauterelles. Il est originaire d’Asie du sud mais est maintenant présent en Afrique du sud, Amérique du nord et dans les îles de l’Océan indien. Aujourd’hui à La Réunion on le trouve partout à proximité de l’activité humaine. Il est sociable et bruyant.

A bientôt pour la suite

Il es bien beau ce tisserin !Quand je pense que lors de mes 2 voyages à la Réunion je ne faisais pas de photos d'oiseaux à cette époque et que je ne l'ai pas coché
Quand aux deux autres ,bien que parasites ,ils n'en sont pas moins beaux !
Amitiés
Dominique

Salut Michel, je vais suivre avec attention le compte rendu de ton escapade dans l’hémisphère Sud, et il commence très bien

Super cette maj...j'ai vu pas mal de bulbuls différents lors de mes voyages mais jamais un aussi beau que celui là...et pourtant je suis allé à la Réunion le tisserin est aussi magnifique. Le martin triste est aussi un bel oiseau malgré sa mauvaise réputation. Je l'ai vu en Inde et surtout Dubaï...

Alain

Ces oiseaux introduits peuvent peut-être nuire à l'équilibre du biotope local, mais au plan esthétique, ils sont superbes, Michel, chacun d'entre eux. Le tisserin est en plus un architecte remarquable! Une très belle MAJ!

Décidément l'homme a toujours fait n'importe quoi sans mesurer les conséquences. Non comptant d'exterminer certaines espèces lors des escales pour améliorer "l'ordinaire" ils introduisaient plus ou moins volontairement d'autres animaux tout aussi redoutables (chats, rats). Ces espèces invasives sont de vrais fléaux pour les populations aviaires de ces îles où la nature en général est très fragile.

Le tisserin gendarme a une aire beaucoup plus large que la seule Afrique du Sud puisqu'il peuple toute l'Afrique Sub-Saharienne.

Quoi qu'il en soit tes photos sont superbes, comme toujours

Sympa de présenter tes oiseaux avec différents plans. De bien belles images.

Beaucoup de lumière et de très belles images en conclusion!... enfin pour cette nouvelle Màj..

Michel , je ne sais plus ou donner des yeux tellement il y a du beau dans tes photos , c'est magique .

Une belle suite Michel avec des habitués de ces régions du monde et une vraie perle avec bulbul orphée que je n'ai encore jamais croisé

François

Merci Joëlle, Dominique, Alain, Florent, Robert, Jacques, Jean-Mi, Michel et François pour vos commentaires sympathiques.

Suite avec encore des oiseaux un peu moins courants et un peu plus compliqué à photographier car le plus souvent au sol.
L’Astrild ondulé est indigène de l’Afrique subsaharienne (17 sous- espèces). Il a été introduit dans d’autres régions du monde, apparemment avec succès. On le trouve ainsi en Amérique du sud, et en Océanie. Il aurait été introduit à La Réunion au XVIIIème siècle. A La Réunion il est appelé « Bec rose ». On le trouve souvent en bande sur les pelouses se nourrissant de graminées.

Le Capucin damier est originaire d’Asie du sud-est où il est très commun. Introduit à la Réunion au XVIIIème siècle, il n’est pas très commun et se comporte comme l’Astrild ondulé, au sol se nourrissant de graminées.

La Veuve dominicaine est originaire de l’Afrique, au sud du Sahara jusqu’en Afrique du sud. Son introduction à La Réunion est récente, 1990, certainement à partir d’oiseaux échappés de captivité.

En plumage nuptial (novembre à avril), le mâle arbore quatre grandes plumes allant jusqu’à le gêner en vol. Etant à La Réunion en septembre, je n’ai don pas eu la chance de le voir aussi beau. Hors période nuptial, mâle et femelle se ressemblent. Je ne les observés qu’au sol comme les Astrilds et Capucins.

La reproduction de cet oiseau mérite d’être détaillée. D’abord, le mâle est accompagné de plusieurs femelles (jusqu’à 50 !!!). Il se livre à des danses aériennes pour les séduire. Ensuite, les femelles vont se comporter comme le Coucou et aller pondre dans les nids des autres oiseaux, principalement les Astrild, à raison d’un seul œuf par nid, jusqu’à 6 œufs dans 6 nids différents. Ce sont les parents d’adoption qui couveront les œufs et élèveront les petits.

La Géopélie zébrée est originaire d’Australie et d’Asie du sud. On la trouve aussi dans de nombreuses îles de l’Océan indien dont La Réunion où elle aurait été introduite au début du XIXème siècle. En Réunionnais, c’est la « Tourterelle pays ».

Cette jolie petite tourterelle est très commune et peu farouche. On la trouve en ville, dans les jardins, les zones habitées mais aussi en altitude jusqu’à 1500m. On l’entend souvent chanter en roulades douces et monotones.


On trouve le Héron strié dans tous les continents excepté l’Europe. Son nom réunionnais est le « Butor ». Il serait en progression à La Réunion bien que je n’en ai pas observé si fréquemment. J’ai photographié celui-là dans le cirque de Salazie à près de 1000m d’altitude.

Il est l’oiseau emblématique de La Réunion ce « Paille en queue », réellement le Phaéton à bec jaune. Il promène sa silhouette caractéristique dans les ravines ou les falaises du littoral. Il y installe son nid sur une petite corniche. Il se nourrit de petits poissons qu’il repère en volant à plusieurs dizaines de mètres au dessus de l’océan. Pas facile de le mettre dans la boîte, d’où la qualité très moyenne de la photo.
Bien qu’emblématique à La Réunion, le Phaéton à bec jaune est le plus courant des Phaétons. Il est occupe les zones tropicales des océans indiens, pacifiques et atlantiques.

Avant de passer aux endémiques de La Réunion, deux oiseaux communs Madagascar et Réunion.
Le Pigeon de Madagascar, « Ramier » pour les réunionnais, mais aussi Tourterelle peinte à Madagascar, était en nette diminution suite à une chasse intensive. Il est maintenant protégé et redevenu très commun jusqu’à 1500m, moyennement farouche près des habitations mais très farouche ailleurs.

Et pour terminer cette MAJ, la Perdrix de Madagascar, « Francolin » pour les réunionnais, a été introduite de Madagascar au XVIIIème siècle. Cette perdrix, de la taille de nos perdrix est rarement observée, une seule fois pour moi dans un champ de salades à 500m d’altitude. Ce fut une apparition furtive car elle est très discrète.

La prochaine fois je présente quelques vrais endémiques de La Réunion.

Bonjour Michel, je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que tes photos sont très belles, notamment les 32 35 et 36.