Bonne idée d'aller chercher dans tes archives
Ce pays malgré ses malheurs recèle de vraies richesses
Après cette présentation je pense que tu vas nous proposer des images inédites sur ce forum
A suivre
François

Merci Michel, pour ce nouveau voyage lointain, et assez loin aussi des sentiers précédents du forum.
On va suivre cela avec grand intérêt.
Salutations.

Puma

Merci Joëlle, Robert, Dominique, Jacques, Alain, François et Alain pour votre visite et vos appréciations.

L'isolement biogéographique de Madagascar, la variété des climats et des reliefs ont favorisé le développement d'une faune et flore unique au monde, en grande partie endémique.

On découvre encore de nouvelles espèces dans le pays ; en 11 ans, au début du XXIe siècle, ce sont ainsi 41 mammifères, 61 reptiles, 69 amphibiens, 17 poissons, 42 invertébrés et 385 plantes qui ont été découvertes sur l’île, soit plus de 600 nouvelles espèces animales et végétales au total. Parmi elles figurent le plus petit primate du monde, un lémurien de 10 centimètre.

Cette biodiversité est cependant très fragilisée par le développement de l'agriculture et par la déforestation en partie illégale. Les Malgaches pratiquent de façon intense la culture sur brûlis. Nous avons eu l’occasion de voir des paysages encore en feu et quelques rapaces qui se chargent de capturer les rongeurs en fuite. La chasse a aussi fait des dégâts, il faut dire que dans un pays si pauvre, les préoccupations pour la conservation des espèces ne sont pas prioritaires.

Madagascar est le pays des Lémuriens, espèce très particulière de primates endémiques de l’île. On en compte environ une centaine d’espèces de 30grammes pour le « Microcèbe de Mme Berthe » à 9 kgs pour « l’Indri-Indri ». 25% des espèces sont en danger d’extinction, 17 espèces sont éteintes, il s’agissait des plus grosses jusqu’à 100/200kgs. Tous les Lémuriens sont des espèces protégés.
Comme ce n’était pas un voyage d’exploration, je n’ai pu voir qu’une dizaine d’espèces mais pas toutes avec des photos présentables. Il ne faut pas oublier qu’il y a de nombreuses espèces nocturnes, comme ce microcèbe de la taille d’un rat qui nous rendait fréquemment visite sur la terrasse de notre Lodge à la veillée.

Place aux images maintenant.

Une dernière de notre navigation sur le canal des Pangalanes avec ce pêcheur surveillant ses nasses et ensuite l’arrivée au Palmarium, lieu très sauvage, sommaire mais super pour qui aime la nature.

Le Propithèque de Verreaux ou Sifaka se rencontrerait dans le sud ouest de Madagascar, il a donc surement était réintroduit ou nous l’avons vu. Il pèse environ 3 à 3.5 kgs pour 40/50 cm et 60 cm de queue. C’est une espèce en danger d’extinction.

Suite avec le Lémur à ventre roux, espèce classée vulnérable de 2.5 kgs, 35/40 cm et queue 50 cm.

Le Lémur couronné, 1.5/1.8 kgs, 80 cm avec la queue, dimorphisme sexuel femelle plus grise. Il est souvent victime de la chasse par les populations locales bien que protégé. C’est aussi une espèce en danger.

Le Vari pèse 4/6 kgs et mesure 60 cm plus 60 cm de queue. C’est aussi une espèce menacée. Suivent deux photos d’espèces différentes, le Vari à ceinture (dos noir) et le Vari noir et blanc.

Excellent la 19...ils sont vraiment très expressifs ces lémuriens. Ce pays avec un taux incroyable d'endémisme doit être magnifique...le sera-t-il encore longtemps???

Alain

De belles images du sifaka, Michel et bien évidemment de ces légendaires lémuriens, endémiques à Madagascar! Ils sont fascinants! Si tu ne l'as pas déjà lu, je te conseille le livre de Gérald Durrell "Le aye-aye et moi". L'auteur a oeuvré à la conservation de ce minuscule lémurien, ce qu'il relate dans ce livre qui, cela ne gâte rien, ne manque pas d'humour (british!)

Bonjour Michel , un récit impressionnant sur les découvertes de nouvelles espèces ce qui est formidable , ce qui l'est moins c'est ce qu'inflige l'homme a cette nature si impressionnante ..... pour les photos ,j'ai un problème elles sont toutes aussi belles les unes que les autres , ils sont vraiment adorables et très expressifs ces lémuriens pour l'ensemble .

Merci pour cet extraordinaire partage que j'apprécie énormément

Amicalement
Michel

Michel;
Qu'elle diversité d'espèces
Ils sont tous très expressifs avec leur grands yeux étonnés
Ils ont vraiment une belle ''bouille''
J'ai un faible pour les lémuriens couronnés
Dommage que chaque espèce soit menacée de disparaitre

François

Bonjour Michel, croiser le regard de ces animaux en liberté doit être quelque chose. Belle série exotique et quelques portraits saisissants .

Merci Michel, pour le partage de ces très belles images.


Puma

N'hesites pas à nous mettre des paysages aussi. (si disponible en magasin ... )

Ton fil me ramène à un passé pas si lointain (2002-2005) où je vivais à Madagascar et tes photos me rappellent bien des souvenirs. Merci pour le partage qui me donne envie d'ouvrir un carnet de route sur l'île rouge.

Ils sont magnifiques ces petites peluches.... et chapardeurs ! Ils adorent le pain d'épices

En tout cas tes photos sont nickels, comme d'hab

Un vrai régal ce reportage sur une destination qui me tente vraiment
Un grand bravo pour toutes ces belles photos qui donnent vraiment envie

Merci aux fidèles qui suivent et commentent ce fil, Joëlle, Alain, Michel, François, Jacques, Robert, Alain, Georges et Jorel

Pour cette MAJ, je vous présente en premier le plus gros Lémurien de Madagascar, l’Indri-Indri, espèce en danger critique d’extinction, photos 25 et 26.

Nous avons pu l’observer à deux reprises dans des réserves différentes. Avec une taille de 64-72 cm et une masse corporelle de 5,8-7,1 kg (certains individus pouvant même atteindre jusqu’à 9 kg), l’Indri-Indri est le plus grand lémurien vivant. Il peut faire 120 cm de hauteur lorsque ses jambes sont complètement étendues.

L'indri est célèbre pour ses chants puissants et particuliers qui peuvent durer de 45 s à plus de 3 min. La durée et la structure du chant varie d'un groupe à l'autre et même au sein d'un même groupe, mais la plupart des chants sont découpées en 3 séquences. Habituellement, une "séquence de rugissement" de plusieurs secondes va précéder les vocalisations plus caractéristiques. Tous les membres du groupe (sauf les très jeunes) participent à ce rugissement, mais la chanson proprement dite est dominée par le couple adulte. Ensuite, vient la « séquence de notes longues », caractérisée par des notes de durée allant jusqu'à 5 s.

Nous avons assisté à ces chants, ça prend aux tripes, et avec un regard impressionnant (photo 25 et 26). Notre guide les avaient appelés, sans outils, à la voie !

Photo 27 : Suit le Maki catta, espèce aussi en danger à l’état sauvage (liste rouge), mais aussi espèce la plus populaire de lémuriens dans les zoos du monde entier !!!!!

Photo 28 : Le propithèque de Decken, espèce également en danger d’extinction, que nous n’avons observé qu’une seule fois en fin de voyage dans la partie ouest (Tsingys).

Photos 29 et 30 : Le Lépilémur de Sahamalaza est en danger critique d’extinction. C’est un petit lémurien de 25 cm plus 25 cm de queue. On le voit ici caché dans la cavité d’un arbre et curieux de voir qui passe par là !

Non loin du Palmarium, en traversant le Canal de Pangalanes, nous avons rendu visite aux habitants d’un petit village de pêcheur impliqué dans la conservation de la biodiversité locale.

Quelques images du village avec notamment à coté de Francine mon épouse une Mamie encore vaillante pour ses 103 ans et ensuite la génération montante.

La prochaine MAJ, place aux piafs !!!