Bonsoir Michel
Je n'avais pas vu que tu avais enchainé sur Madagascar, tu es toi aussi, un grand voyageur!
Quelle belle collection de lémuriens, tous plus expressifs les uns que les autres.
Et de beaux visages, en voyant Francine à côté des autres femmes, elle m'a parue bien grande. Est-ce une exception ou les Malgaches sont de plus petite taille?
En regardant la suite, je me dis que tu as toi aussi, un beau carnet de coches. Les engoulevents m'ont séduite, c'est un oiseau vraiment particulier, quant aux autres, ils sont aussi très beaux.
Quel dommage que toutes ces bestioles ne puissent être plus protégées! que ce soit dans les pays pauvres, ou dans les pays riches, soit le besoin de manger, soit celui de s'enrichir encore, tout se fait au dépend de la nature.
Arriverons-nous un jour à trouver un équilibre qui permette de cohabiter dignement?

Je n'avais pas pensé à l'Ibijau mais en effet il se camoufle aussi bien !!!
Merci pour tes appréciations
Joyeux Noël

Salut Christine
Merci de ton message
Les malgaches ne sont ni grands ni petits
Normaux tout simplement pas comme mon guide et moi
Bisous
Joyeux Noël

Je te rassure, je n'y connais rien en lézard

C'est juste que j'avais vu et photographié ce lézard incroyable quand j'étais allé là bas. D'ailleurs, ce jour là nous avions cherché en vain une autre rareté : un caméléon qui vit dans les feuilles mortes au sol pas plus gros qu'une punaise....

Tous les petits enfants ont eu leur commande au Père Noël, je peux reprendre la suite de ce fil sur Madagascar.

Après 2 jours de repos à Majunga et un peu de tourisme, la dernière partie de notre périple fut une immersion dans le Madagascar profond, au plus près du quotidien des malgaches.

Nous avons passé deux jours dans les tsingys, plus un jour pour y aller et un jour pour en revenir.

La réserve naturelle intégrale des Tsingys est une région de l'Ouest de Madagascar, à 300 km de Tananarive sur une superficie de 157 710 hectares à une altitude de 150 à 700m.

Les canyons aux bords tranchants comme un rasoir des Tsingys se sont formés en grande partie sous la surface à partir de cavités étroites et profondes. Tandis que les pluies de mousson ciselaient le sommet d'un vaste dépôt calcaire, la nappe phréatique dissolvait la roche le long d'un réseau de lignes de fracture. Lorsque la voûte des cavités s'effondra et que la nappe s'abaissa, un labyrinthe de canyons avec lapiés tranchants émergea.

C’est un paysage hors du commun. Pour s’y rendre, pas très simple ! Il faut partir par la mer (Canal du Mozambique), une heure de bac « marchandises et passagers », ½ journée de piste pour rejoindre Soalala et y passer la nuit (avec les cafards !) et encore ½ journée de piste pour poser notre tente dans les Tsingys. Sur la route arrêt dans les villages pour acheter poulet et canard que l’on emmène vivant (eh oui, pas de frigo et une chaleur étouffante !) pour tuer sur place et cuire à l’ancienne dans les braises. Bon, on avait emmené une cuisinière malgache et le sac de riz pour s’occuper de tout cela. Une vraie immersion !

Photo 58 : Embarquement sur le bac BOENY avec notre 4X4, chauffeur, guide, cuisinière, les pieds dans l’eau

Photo 59 : On voit très bien la trainée boueuse de la Bestoboka dans le Canal du Mozambique.

Photo 60 : Arrivée à Katsepy et toujours l’eau rouge.

Photos 61, 62 et 63 : Sur la piste pour rejoindre Soalala.

Photos 64 et 65 : Le départ sur la piste des Tsingys

Coté faune et flore, ce ne fut pas l’extase mais place aux premières images aviaires.

Photo 66 : Le Hibou malgache, endémique bien entendu, est le plus grand du genre Asio (Hibou des marais et Moyen duc). Celui là ne doit voir souvent d’humains et n’en a pas peur, nous avons pu l’observer sur toutes les coutures, ce qu’il a fait lui aussi vis-à-vis de nous. Préoccupation mineure pour ce Hibou.

Photo 67 : Souimanga Angaladian, endémique.

Photo 68 et 69 : Le Tchitrec malgache est présent en Afrique, en Asie, à Madagascar, aux Seychelles et sur les îles des Comores, Mayotte comprise où il est représenté par la sous-espèce pretosia. Les populations de toutes ces îles ont évolué à leur façon et différemment les unes des autres pour présenter des caractéristiques bien à elles. Elles sont devenues des sous-espèces que certains taxonomistes élèvent aujourd'hui au rang d'espèces à part entière et en font des espèces endémiques, à Madagascar, il s’agit de Tersiphone mutata.
Le Tchitrec malgache possède trois variations de plumages. Chez le mâle il existe deux morphes bien distincts. Jusqu'à l'âge de trois quatre ans, le mâle est sexuellement immature (photo 68). Il est dans sa phase rousse. Le corps est presque entièrement roux. Il possède une barre blanche sur les ailes qui sont gris-noir, excepté les couvertures qui restent rousses.
Lorsque le mâle devient sexuellement mature, soit dans sa quatrième année, il entre dans sa phase blanche. Le corps et la queue sont blancs, le dos peut varier entre le noir et le blanc. Il possède lui aussi un cercle orbital bleu-turquoise. J’ai pu observer un mâle mature, mais pas de photos présentables.

La femelle (photo 69) est quasiment identique au mâle immature mais elle ne connaît pas d'allongement des rectrices médianes en période nuptiale et est entièrement rousse.

A bientôt pour la suite

Deux Màj qui me laissent presque sans vois
quel bonheur tous ces moments près de dame nature le hibou est une perle de plus et pas seulement..
un sacré voyage quand même avec de très belles rencontres!
bonnes fêtes

Une belle aventure en immersion cette dernière partie .
Ton hibou est une merveille

Les souimangas et les tchitrec locaux ressemblent fortement a ceux que j'ai pu rencontrer en Ethiopie.
Mais les photos de l 'embarquement ainsi que de la population locale sont super
Amitiés
Domh

Tes photos sont toujours aussi réussies, bien sûr les oiseaux me font de l'oeil mais j'aime tout autant les "photos de la rue" qui me rappellent encore d'excellents souvenirs.

Mention spéciale pour ce hibou magnifique

Michel,
Scènes de vie et avifaune et un trait d'union les belles tonalités malgaches
Même le hibou s'est paré de couleurs chaudes

François

Oui le hibou est top mais le reste n'est pas en reste...j'aime bien aussi les images des habitants humains dans ce genre de voyage...

Alain

Quelques trajets aventureux dont tu nous fait un récit imagé intéressant, Michel, - avec quelques jolis portraits (62) et des oiseaux qui sont tout autant de découvertes! en particulier le hibou malgache et le tchitrec paradis (69)!

Superbe Hibou Michel et toujours ces photos d'ambiance et de population qui nous immergent dans ton périple

Merci Michel, pour cette dernière M.à J.
Dans l'attente des images des Tsingys, paysages si particuliers.
Bonne fin d'année.

Alain

Merci Joëlle, Jean-Mi, Dominique du bout du monde, Robert, François, Alain le Suisse, Florent et Alain le Corse pour votre visite et heureux qu’il vous intéresse même si il y a un peu moins de piafs.

Je continue ce fil avec les oiseaux rencontrés dans les Tsingys de Madagascar.

Le Râle de Cuvier (photo 70) est endémique de Madagascar, Mayotte, Comores et des Seychelles. Il est la dernière espèce d'oiseaux ne pouvant voler des îles de l'océan Indien occidental et tient souvent ses ailes atrophiées le long de son corps. Pour cette raison, il ne migre pas.
Celui-là nous tenait compagnie pendant le bivouac.

Photo 71 : Notre tente sommaire dans laquelle une grenouille a fait tressauter Francine la nuit. Il faisait 35/40°C le jour et 5/10°C la nuit, gla-gla !!!

Photo 72 : Le repas se prépare, canard acheté au village sur la route et riz, pendant que nous nous désinfectons les boyaux avec un punch coco bien tassé. En cuisine, la cuisinière « Brunette », le chauffeur et le guide local s’affairent !.

Photo 73 : Les mêmes plus Maurice, un retraité français baroudeur qui s’est fait une deuxième vie à Mada et accompagne des fous comme nous en brousse !

Photo 74 : Le grand Vasa est un perroquet endémique de Madagascar et des Comores.
Petit clin d’œil et particularité de ce perroquet : Il mesure 50 cm environ. Son plumage est gris-brun sombre mais légèrement plus pâle sur les parties inférieures. Ce perroquet fait exception pour sa reproduction avec son hémipénis externe et largement visible en période de reproduction. Sa copulation, une des plus longues du monde aviaire, dure jusqu'à 90 minutes.

Photos 75 et 76 : Le Ganga masqué est endémique de Madagascar où on ne le trouve que sur la côte est. Ce couple s’est posé pas très loin de nous alors que nous guettions des Canards à bosse bien loin eux par contre. Ils sont bien plus gros que le Ganga Cata de chez nous que je n’ai toujours pas coché. Son vol est bruyant et on l’entend bien arrivé !

Photo 77 : La Pintade de Numidie, celle là n’est pas une endémique car on la trouve assez couramment en Afrique.

Pour terminer cette MAJ, une Tortue terrestre très imposante (Photo 78), un Caméléon (Photos 79 et 80) et un Iguane, l’Oplurus de Cuvier endémique de Madagascar (Photo 81), tous rencontrés dans les Tsingys.

Alain, photos du paysage des Tsingys la prochaine fois!

A bientôt pour la prochaine MAJ en 2018

Passez un bon réveillon et tous mes vœux pour 2018 avec de belles réalisations photos (entre autres !)