Impressionnant ce porte épée les vols sont toujours bien réalisés

Alain

C'est vrai qu'il est impressionnant et tu soulèves un problème pour lui auquel je n'avais pas pensé la première fois que je l'ai vu. Comment fait-il pour se lisser les plumes et tout ce que font les oiseaux avec leur bec ? Mais je me doute bien que la très longue évolution qu'il a eu pour en arriver là a aussi résolu tous les problèmes "annexes", si je puis dire.

Encore une belle série exotique, ils sont vraiment beaux tous ces oiseaux.

Ce colibri porte-épée est vraiment extra-ordinaire, au sens propre! Y-a-t-il dans la littérature le concernant, réponses aux questions que tu soulèves, François, et sur lesquelles Robert rebondit? A-t-il fait l'objet d'études particulières?
En tout cas, non seulement il est étonnant, mais en plus il est superbe! Je ne reviens pas sur la qualité de ces images, comme de celles de Jean-Mi, c'est une constante dans ce fil! J'ai aussi un coup de coeur pour le colibri flavescent et pour l'écureuil, en particulier sur la dernière image (92)!

Bonjour,
Suite aux remarques ou questions de Robert et Joëlle je rajoute quelques infos complémentaires sur ce colibri hors norme,

Il fréquente les forêts humides (vous vous en doutiez) entre 1700 m et 3300 m il est plus commun entre 2500 m et 3000 m
Il se pose toujours avec le bec tendu vers le ciel ,presque à la verticale,ce n'est pas pour l'implorer ,mais en raison du poids relatif de son bec afin de réduire la tension sur le cou et éviter ainsi les tendinites au niveau des cervicales.....oui oui !

Il séduit madame par des parades spectaculaires (nous n'avons pu les mettre en boite)mais comme chez la plupart des colibris le mâle abandonne la femelle après l'accouplement
Il vole vers une autre conquête !!!
C'est la femelle qui assure seule toutes les taches:construction du nid ,couvaison, nourrissage
Comme je m'amuse à le dire chez les colibris c'est toujours mère courage et mari volage !!!
Pour revenir au rôle du bec s'est donc un outil de travail pour se nourrir ou pour intimider d'autres colibris ou petits oiseaux
Il ne se gratte donc qu'avec ses pattes ou en se frottant à une branche
..
A bientôt
François

Curieux en effet ce porte épée et encore une mise à jour de qualité qui nous fait du bien aux mirettes.

Merci François pour ces précisions!

Merci François. la femelle a le même bec ?

Oui Robert même gabarit seuls le ventre et la gorge tirent sur un gris tacheté
François

Les nourrissages doivent être très photogéniques alors

Très joli Maj François
Ce colibri est certainement un des plus beaux!...(porte épée) mais j'ai aussi trouvé un des plus peureux bien d'autres aussi sont comme lui... d'ailleurs les postes ou on trouve les portes épées ne sont pas fréquents!

Bonsoir François,ah cette grappe de fruits aux couleurs improbables, superbe. Ta photo du porte-épée ton sur ton est une merveille

François , une splendide mise a jour , c'est vrai qu'il est impressionnant mais handicapant ce long bec et tous ce que tu écris est instructif sur ces oiseaux d'un autre monde , je me régale et vous méfaites voyager les gars , merci a vous

Merci à vous pour l'intérêt que vous portez à ce fil dédié aux colibris d'Equateur
quelques images de plus avec une fin probable la prochaine fois mais je n'en suis pas là encore!...


n°93 rare et beau et bien difficile de leur trouver un nom quelquefois!
Brillant à bandeau bleu

Brillant à bandeau bleu by Jean mi..., sur Flickr

n°94
le problème c'est que selon leur position leur plumage change!
pas de nom encore?

Musée des Confluences

l'iridescence des colibris : l'exemple de la collection du musée des Confluences
En particulier, le musée des Confluences collabore actuellement avec des chercheurs du Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE) à Montpellier. Hugo Gruson, doctorant encadré par Doris Gomez, s’intéresse ainsi aux couleurs chez les colibris. Le musée des Confluences est particulièrement adapté pour un travail sur ce groupe car il possède l’une des plus grandes collections de colibris naturalisés au monde, conservée au Centre de conservation et d'étude des collections (CCEC). Ces petits oiseaux d’Amérique présentent des couleurs aux propriétés très particulières. Selon l’angle d’observation, la couleur d’une même zone va changer : on parle de couleur iridescente



Sans titre by Jean mi..., sur Flickr

Cette particularité soulève de nombreuses questions : comment l’iridescence est-elle générée d’un point de vue physique ? Pourquoi l’iridescence est-elle beaucoup plus répandue chez les colibris que dans les autres groupes d’oiseaux proches apparentés des colibris ? À quel moment l’iridescence est-elle apparue dans l’histoire évolutive des colibris ?  Certaines espèces ont des colorations iridescentes très peu visibles, alors que d’autres ont des colorations iridescentes très vives : à quoi sert l’iridescence chez ces oiseaux, pourrait-elle aider au camouflage comme aux parades nuptiales par exemple ?
Pour répondre à ces questions, les chercheurs du CEFE mesurent les colorations des colibris sur les différentes zones du corps et à différents angles. On mesure la coloration non pas en examinant les oiseaux à l’œil, mais en utilisant la spectrométrie, une méthode de mesure à la fois objective, quantitative et précise, qui permet d’inclure les ultraviolets (UV) auxquels les oiseaux sont sensibles mais auxquels nous sommes aveugles.



95 saphir oenome

Sans titre by Jean mi..., sur Flickr

Dans une pièce au noir, la lumière émise par une lampe allant des UV au rouge est conduite via une fibre optique et éclaire une petite zone sur l’oiseau. La lumière réfléchie par les plumes est recueillie par une seconde fibre optique, qui la conduit à un spectromètre : ce dernier compte le nombre de photons reçus pour chaque longueur d’onde. En faisant le rapport entre la lumière émise et la lumière récoltée, on peut donc quantifier précisément la couleur des plumes à cet endroit. On répète l’opération en variant les angles des fibres optiques d’illumination et de collecte.
Lors de la dernière campagne de mesure en avril 2016, 28 espèces (1089 mesures) ont ainsi été mesurées au Musée des Confluences. Les analyses sont en cours. Ce travail va se poursuivre dans les prochaines années et devrait nous permettre de mieux comprendre l’origine et les fonctions de l’iridescence chez les colibris.

Musée des Confluences



n°96 Inca à collier avec un peu de lumière ce qui laisse ces jolies couleurs apparaître

Inca à collier by Jean mi..., sur Flickr


n° 97 colibri porte épée

colibri porte épée by Jean mi..., sur Flickr


n°98 Coquette de popelaire tout en beauté

Coquette de popelaire by Jean mi..., sur Flickr


n°99 rare aussi la seule image de lui pour ma part (Brillant rubinoïde )

Brillant rubinoïde - Heliodoxa rubinoides Fawn-breasted Brilliant by Jean mi..., sur Flickr

n° 100 idem pour cette petite Dryade de fanny

Dryade de fanny (femelle) by Jean mi..., sur Flickr

n° 101 Ermite de Yaruqui deux images de lui et jamais bien nettes

Ermite de Yaruqui by Jean mi..., sur Flickr

n°102
Sans titre by Jean mi..., sur Flickr

n°103
Sans titre by Jean mi..., sur Flickr

n°104
Sans titre by Jean mi..., sur Flickr

Toujours aussi époustouflant ces petites bêtes Jean Mi
Quel brochette de couleur!
97, 98 et 99 sont mes préférées

Tous les 3 jours ,j'attend avec impatience ce moment ou je vais grâce à vous 2 découvrir ce que la nature peut offrir de plus beau !Et je ne suis jamais déçu !
Jean-mi ce voyage au pays des colibris est un pur ravissement .
Une fois de plus au milieu de ces merveilles ,j'ai le coup de coeur pour la Coquette de popelaire
Amitiés
Dom
J'imagine le temps que vous avez passé sur les bouquins pour la reconnaissance....