Bons moments entre PDS: Ventoux Michel 21/04

NOUMEA

Luna a écrit:

on attend la solution du quizz Dominique

Pourquoi , tu as un doute ? ::u::

Aller ,comme tu as été la première à trouver ,je t'offrirai "l'apéro" pour notre prochaine sortie ( à propos ! cela approche ! :pompom:

t'as vérifié l'étanchéité des waders!!!)
Dom

Luna

Non je n'ai pas vérifié mes waders, je les avais rangés en bon état.
Ouiiiii ça approche, bientôt à nous lesmoustiques :mrgreen:

, blongios, grèbes et autres échasses :yahoo:

(enfin j'espère...)

loiseaubleu

Bonjour les amis,

Notre dernière sortie entre PDS (Potes Du Sud) était encore une fois dans les Coussouls de la Crau la semaine dernière. Il faut dire que c’est en ce moment que l’on peut plus facilement observer les classiques de lieux, classiques oui mais pour les voir et les mettre dans la boîte c’est autre chose !
Je veux parler des Outardes canepetière, des Oedicnèmes criard et des très convoités Ganga cata (pas encore coché après des dizaines de visites pour ma part!)

Cette année très peu de Faucon crécerelle et farouche en plus, une photo à l’envol pour commencer.

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93 Faucon crécerelle.jpg [ 125.78 Kio | Vu 1322 fois ]

Nous avons vu plusieurs couples d’Oedicnèmes criard, souvent bien dissimulés dans les hautes herbes. Donc aussi une photo en vol pour celui-là.

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94 Oedicnème criard.jpg [ 92.69 Kio | Vu 1322 fois ]

Je n’avais jamais entendu autant d’Outardes que cette fois, elles pétaient de partout. Ce n’est pas vulgaire pour elles car c’est son chant nuptial la "Canne Pétière", pet pet pet !!!
Toujours pareil pour bien les voir, la galère comme celle-ci qui lève un peu la tête

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95 Outarde canepetière.jpg [ 257.6 Kio | Vu 1322 fois ]

Et puis nous avons eu de bons moments avec d’abord une femelle Pie grièche écorcheur dès l’entrée dans les Coussouls et ensuite deux beaux mâles le long du canal centre Crau. Et de belles lumières pour ce mâle qui a bien accepter notre présence.

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96 Pie grièche écorcheur.jpg [ 164.32 Kio | Vu 1322 fois ]

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Je termine avec ce Héron gardemouton et le mouton seul sans Héron !

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102 Agneau des coussouls.jpg [ 186.74 Kio | Vu 1322 fois ]

A bientôt

joandbnicolas

Classiques pour vous, Michel, peut-être pas pour ceux qui sont du Nord, de l'Est, de l'Ouest, du Sud-Ouest..... et d'ailleurs, n'est-ce pas!! Alors j'aime bien l'oedicnème en vol (on le voit peu souvent en vol et déjà difficilement à terre..), bien entendu l'outarde canepetière, ces images de pies grièches écorcheurs sous une belle lumière et un gardeboeuf en belle livrée qui garde un mouton! :bravo:

NOUMEA

Les autres ,je les connais...
Coup de coeur pour la 97 et son support original (celle là ,je ne l'ai pas !

)
Dom

petit-robert

Il y a encore les moutons dans la Crau ? Ils doivent faire de sacrés dégâts dans les nichées (alouettes, pipits....). On se demande comment il reste encore des oiseaux avec tout ce qu'on leur fait subir :roll:

En tout cas de bien jolies photos, mais c'est devenu une constante chez vous :good:

NOUMEA

petit-robert a écrit:

Il y a encore les moutons dans la Crau ? Ils doivent faire de sacrés dégâts dans les nichées (alouettes, pipits....). On se demande comment il reste encore des oiseaux avec tout ce qu'on leur fait subir :roll:

Robert je me permet de faire un copier coller d'un extrait que j'avais édité dans mon reportage sur les Coussouls .

Cette végétation est entretenue depuis des siècles par l'élevage ovin, dont on retrouve les traces depuis le moyen-âge. i Le pâturage a façonné le milieu naturel de la plaine en favorisant tout un ensemble d'espèces animales propres aux régions arides.

La conservation de ce milieu original ne se justifie donc pas seulement par la survie de plusieurs espèces rares, mais par le maintien d'un écosystème unique dans notre pays. Contrairement à une opinion répandue, cet écosystème est loin d'être pauvre, car les études écologiques ont montré que les biomasses d'oiseaux sont parmi les plus élevées enregistrées dans la région méditerranéenne, à l'exception des zones marécageuses: on y trouve 13 à 15 kg d'oiseaux pour 100 ha.

. De ce fait, elles tolèrent mal les transformations du milieu qu'elles habitent. Il apparaît qu'un équilibre s'est instauré entre les ovins, qui utilisent de manière sélective les plantes du coussouls, et certains oiseaux, qui profitent de cette sélection. Par exemple, il a .été mis en évidence que la nourriture du Ganga cata est souvent constituée de plantes nitrophiles qui poussent dans les endroits sur- fréquentés par les moutons (alentours de puits, de bergeries ...) De même, la sélection opérée par les troupeaux favorise certaines plantes, comme l'Asphodèle, dont les graines sont très recherchées par les oiseaux.

Voilà qui pourrait rassurer un peu ,et adoucir les inquiètudes que l'on pourrait à juste titre avoir

Dominique

petit-robert

Spoiler : :

C'est toujours le même problème : les excès qui sont propres à l'homme. Il y a un temps où çà fonctionnait bien parce que c'était à des échelles raisonnables.
J'imagine que le parc gère un peu les effectifs en Crau mais cette plaine ne représente plus qu'un timbre poste sur la carte par rapport à la taille qu'elle était au moyen age puisque tu évoques cette époque (c'est doute pour çà qu'il y a autant d'oiseaux au mètre carré, ils ne savent plus où se mettre). Et tu crois qu'en ce temps reculé ils avaient des milliers de moutons ? J'en doute. Ils nichent où les oiseaux de la Crau et à quelle époque ? Tu sais très bien comme moi que tout ce petit monde niche parterre, comme chez moi en montagne. On peut d'ailleurs comparer la Crau aux alpages de montagne dans ce domaine.
Pour les gangas, ils existaient des millions d'années avant que l'homme pratique l'élevage (33,5 pour être exact)..... Et je suis sûr qu'ils s'en sortaient très bien tout seul. :manger:

Il y a eu des études faites dans les alpages, et les conclusions sont édifiantes : surpâturages, ravinements à cause du passages incessants des troupeaux, destruction des biotopes et de la biodiversité dû aux piétinement des nichées, anéantissement des plantes hôtes pour des millions d'insectes. Lorsque les troupeaux descendent (fin octobre, parce que bien sûr ils montent de plus en plus tôt et ils descendent de plus en plus tard) il ne reste plus un brin d'herbe pour la faune sauvage pour l'aider à passer l'hiver (vous n'avez pas ce petit détail en Crau) etc etc etc..... La liste des nuisances est interminables.

Maintenant que je m'intéresse un peu aux papillons je peux te dire qu'ils n'ont rien à envier à nos pauvres passereaux, on peut même parler d'hécatombe. Il y a certaines régions en France où ils n'ont plus que les bords des routes pour trouver un peu d'herbes pour pondre et de fleurs sauvages pour se nourrir. L'année dernière j'ai découvert çà avec la macro. Dès que je voyais des moutons je tournais les talons, il n'y a plus rien qui vole ou qui bouge derrière eux, c'est un désert animalier. Et comme ailleurs : plus d'insectes, plus d'oiseaux.

Un extrait d'étude parmi tant d'autres....

Le pastoralisme est-il bon pour la montagne ?
Le pastoralisme ne ménage pas la montagne. La pelouse naturelle supporte très mal les milliers de moutons. Les fleurs des hauteurs ne sont tout simplement pas faites pour être pâturées ainsi. Consommation, piétinement et déjections entraînent un effondrement du nombre d’espèces végétales. Nombreux sont les botanistes ayant décrit le phénomène. La flore est dévastée, parfois jusqu’à l’érosion des sols. Ravinement et même coulées boueuses : les dégâts au sol n’ont rien à envier à ceux de la culture intensive de plaine. A vrai dire, les grands troupeaux d’ovins raclant les sols de montagne ne relèvent pas tant d’un élevage extensif que d’un élevage intensif… dans la nature. Une autre conséquence est celle des traitements antiparasitaires des ovins. Les produits biocides se retrouvent dans leurs crottes et empoisonnent les insectes coprophages, eux-mêmes consommés par d’autres animaux. Les troupeaux transmettent aussi leurs maladies aux herbivores sauvages : pestivirose aux isards des Pyrénées, brucellose aux bouquetins des Alpes…

Bon j'arrête là, et en Crau à part quelques différences liés au milieu tu as les mêmes conséquences. Bon ceci dit, qu'est ce qu'on peut y faire ? Pas grand chose. Mais que çà ne nous empêche pas de connaitre les choses et de savoir de quoi on parle sans parti-pris.

NOUMEA

petit-robert a écrit:

Spoiler : :

C'est toujours le même problème : les excès qui sont propres à l'homme. Il y a un temps où çà fonctionnait bien parce que c'était à des échelles raisonnables.
J'imagine que le parc gère un peu les effectifs en Crau mais cette plaine ne représente plus qu'un timbre poste sur la carte par rapport à la taille qu'elle était au moyen age puisque tu évoques cette époque (c'est doute pour çà qu'il y a autant d'oiseaux au mètre carré, ils ne savent plus où se mettre). Et tu crois qu'en ce temps reculé ils avaient des milliers de moutons ? J'en doute. Ils nichent où les oiseaux de la Crau et à quelle époque ? Tu sais très bien comme moi que tout ce petit monde niche parterre, comme chez moi en montagne. On peut d'ailleurs comparer la Crau aux alpages de montagne dans ce domaine.
Pour les gangas, ils existaient des millions d'années avant que l'homme pratique l'élevage (33,5 pour être exact)..... Et je suis sûr qu'ils s'en sortaient très bien tout seul. :manger:

Il y a eu des études faites dans les alpages, et les conclusions sont édifiantes : surpâturages, ravinements à cause du passages incessants des troupeaux, destruction des biotopes et de la biodiversité dû aux piétinement des nichées, anéantissement des plantes hôtes pour des millions d'insectes. Lorsque les troupeaux descendent (fin octobre, parce que bien sûr ils montent de plus en plus tôt et ils descendent de plus en plus tard) il ne reste plus un brin d'herbe pour la faune sauvage pour l'aider à passer l'hiver (vous n'avez pas ce petit détail en Crau) etc etc etc..... La liste des nuisances est interminables.

Maintenant que je m'intéresse un peu aux papillons je peux te dire qu'ils n'ont rien à envier à nos pauvres passereaux, on peut même parler d'hécatombe. Il y a certaines régions en France où ils n'ont plus que les bords des routes pour trouver un peu d'herbes pour pondre et de fleurs sauvages pour se nourrir. L'année dernière j'ai découvert çà avec la macro. Dès que je voyais des moutons je tournais les talons, il n'y a plus rien qui vole ou qui bouge derrière eux, c'est un désert animalier. Et comme ailleurs : plus d'insectes, plus d'oiseaux.

Un extrait d'étude parmi tant d'autres....

Le pastoralisme est-il bon pour la montagne ?
Le pastoralisme ne ménage pas la montagne. La pelouse naturelle supporte très mal les milliers de moutons. Les fleurs des hauteurs ne sont tout simplement pas faites pour être pâturées ainsi. Consommation, piétinement et déjections entraînent un effondrement du nombre d’espèces végétales. Nombreux sont les botanistes ayant décrit le phénomène. La flore est dévastée, parfois jusqu’à l’érosion des sols. Ravinement et même coulées boueuses : les dégâts au sol n’ont rien à envier à ceux de la culture intensive de plaine. A vrai dire, les grands troupeaux d’ovins raclant les sols de montagne ne relèvent pas tant d’un élevage extensif que d’un élevage intensif… dans la nature. Une autre conséquence est celle des traitements antiparasitaires des ovins. Les produits biocides se retrouvent dans leurs crottes et empoisonnent les insectes coprophages, eux-mêmes consommés par d’autres animaux. Les troupeaux transmettent aussi leurs maladies aux herbivores sauvages : pestivirose aux isards des Pyrénées, brucellose aux bouquetins des Alpes…

Bon j'arrête là, et en Crau à part quelques différences liés au milieu tu as les mêmes conséquences. Bon ceci dit, qu'est ce qu'on peut y faire ? Pas grand chose. Mais que çà ne nous empêche pas de connaitre les choses et de savoir de quoi on parle sans parti-pris.

A lire

Spoiler : :

petit-robert

Spoiler : :

Mais bon ce n'est pas grave et çà ne change rien et au plaisir de voir plein de photos ::hi::

riviere jacques

Bonsoir Michel, une lumière d'enfer sur ce mâle PGE. J'aime bien la 101, mais vous parlez régulièrement du Faucon crécerelle mais rarement du crécerellette? Il semble que ce soit pourtant un des hauts lieux de l'espèce en France en dehors de l'Hérault!

loiseaubleu

riviere jacques a écrit:

Bonsoir Michel, une lumière d'enfer sur ce mâle PGE. J'aime bien la 101, mais vous parlez régulièrement du Faucon crécerelle mais rarement du crécerellette? Il semble que ce soit pourtant un des hauts lieux de l'espèce en France en dehors de l'Hérault!

Merci Jacques pout ton passage et tes commentaires.

Et bien cette année pas de Crécerellette ou très peu, pas vu pour moi en 4 visites. Triste comme les Crécerelles devenu si peu fréquent en 2 ans!

NOUMEA

Les 2 potes du Sud avaient rendez-vous pour passer 3 jours avec d'autres potes de Lyon et de Toulouse et du sud .
J'avais concocté un petit programme qui paraissait alléchant pour les guider dans notre région.
Hélas les conditions météo ,la raréfaction des espèces et quelques problèmes d'organisation :roll:

ont douché notre enthousiasme .Mais chacun ayant mis du sien pour malgré tout tirer la quintessence du peu de possibilité photographique qui nous ont été offertes et surtout quelques bonnes spécialités locales nous ayant réunis autour de la table ,le vin et la bonne cuisine aidant ,la bonne humeur et les nombreux rires ont éclairé ce week-end .
J'espère que tous mes amis n'en voudront pas trop à leur "guide" des quelques moments un peu plus compliqués de ce séjour.
En attendant je pense que chacun va pouvoir trouver en raclant dans le fond de la carte mémoire quelques clichés pour faire vivre et partager ce fil comme il se doit
Je commence pour lancer mes camarades .
1er matin ,Michel et moi voulions faire découvrir les Coussouls de la Crau à François .
Comme la tradition l'oblige ,nous assistons au lever de soleil sur le spot en buvant notre café derrière le coffre de notre affût à roulettes .
Première demi-heure ou en temps que "guide" improvisé ,je panique un peu car l'endroit ou je les emmène directement est le meilleur ,pour voir le plus d'oiseaux .....Pas un seul à perte de vue :mrgreen:

et puis les paires d'yeux habitués du site finissent par apercevoir au loin notre premier mâle outarde canepetière ,aidé aussi par son "pét-pét" qui signale sa présence ,mais pas sa distance....Cela peut aller de 10 à 150 mètres ,sans pouvoir préciser ,et dans les hautes herbes ,c'est "coton"

Enfin le voilà bien caché au milieu des herbes et fleurs locales à environ 60 mètres ......
103

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DSC_7420IN.jpg [ 212.21 Kio | Vu 1265 fois ]

Une habile manœuvre de contournement de notre chauffeur (Michel) nous amène dans le secteur supposé ou il semble s'être remisé ,tellement habile que nous finissons par le découvrir tapis dans les herbes à 4 mètres de la voiture !!!Jamais eu une telle proximité avec cet oiseau farouche
Un cliché(non cropé) pour immortaliser cet instant rare . Je signale que nous ne roulons jamais en dehors des chemins autorisés . .
104

Fichier(s) joint(s):

DSC_7308IN.jpg [ 245.7 Kio | Vu 1268 fois ]

Il commence à d'éloigner et on peut enfin faire de meilleure photo (je me mets à 200 de focale...)
105

Fichier(s) joint(s):

DSC_7333IN.jpg [ 248.35 Kio | Vu 1267 fois ]

Et je laisse à présent la main à mes compagnons
Dominique

MICHDU17

Bonjour Dominique , un très bon début de matinée tout de même avec cette outarde , une chance incroyable de l'avoir eue de si prés ! la deux est ma préférée .

Bonne journée Dominique

joandbnicolas

Peu d'espèces, peu d'espèces....... mais les bonnes! Voir, approcher et prendre des images de l'outarde canepetière, en s'offrant en plus un gros plan, cela ne peut que réjouir tout le monde! Un plus pour les 104 et 105 bien entendu! :n1:

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