Merci à
Florent ,Luna et Puma pour vos commentaires .
Puma a écrit:
Je ne pense pas que tu utilises de F. polarisant, et je me disais que là bas les couleurs sont naturellement si claquante et éclatante qu'un polarisant saccagerait tout ... qu'en penses-tu ?
Tu nous montres cette église de la pauvre ville de Christchurch:
Avez vous ressenti ou vécu des tremblements de terre ? On dit qu'il y a des secousses tous les jours !
Est-ce qu'en rando au dehors on s'en rend compte.
Y a-t-il des consignes "au cas où", affichées dans les hôtels, restaurants ou lodges
Puma/ Alain
Non Alain ,bien qu'en en ayant toujours un dans mon sac ,je n'ai pas utilisé de filtres polarisant ,en réalité je ne l'utilise que très rarement dans un objectif particulier ,mais pas systématiquement
Pour les tremblements de terre ,jamais rien ressenti du tout et il a fallut le dernier jour et notre arrivée à Christchurch pour nous replonger dans cette triste actualité .Jamais de consignes particulières ,ou que ce soit!
Bien il va me falloir mettre un point final à ce voyage .Avant de conclure je veux aujourd'hui juste rajouter deux petits paragraphes .
Le premier au sujet des kiwis qui sont quand même l'oiseau emblématique de ce pays .
cliché document non personnelFichier(s) joint(s):
kiwi-oiseau.jpg [ 57.4 Kio | Vu 3082 fois ]
Il est bien sur difficile de le rencontre en liberté ,car rare et surtout totalement nocturne .
La meilleure chance se trouve sans doutes à Stewart Island une ile sauvage et presque inhabitée au sud de l'île sud mais rien n'est garanti....
Pour ma part ,j'ai eu le bonheur de le rencontre au" wild life centre" prés du Franz Joseph glacier sur la west coast ou ils récupèrent des œufs et après incubation élèvent les petits afin de les relâcher en liberté .Nous sommes dans le noir et bien sur les photos sont interdites .
Le Kiwi est un oiseau emblématique de Nouvelle Zélande (il a même donné son nom aux habitants) de la taille d’une poule qui ne peut cependant pas voler. Ces ailes sont en effet atrophiées. Il est doté de deux pattes très courtes avec des griffes et n’a pas de queue. Ses plumes de couleur brunes, relativement peu nombreuses, ressemblent plutôt à des poils.
En réalité on trouve 5 espèces différentes
Great Spotted ,Little Spotted, Noth Island Brown,Rowi et TokoekaLe Kiwi est un oiseau timide et nocturne (il sera très rare d’en apercevoir en plein jour) disposant d’un long bec. Sa vue est faible mais son odorat est bon. On dit également qu’il détecte ses proies grâce à son ouïe développée.
Ses oeufs peuvent atteindre jusqu’à 20% de la masse du Kiwi soit environ 435g !! C’est le père qui les couvrira. Les Kiwis sont en effet très fidèles et restent avec leur compagne et vice et versa tout le long de leur vie, soit 30 à 35 ans !
.Gare aux prédateurs !
Le Kiwi est un oiseau en voie d’extinction. Aujourd’hui, seulement 70 000 Kiwis sont présents en Nouvelle Zélande, seule terre d’accueil. Ceux-ci sont en fait menacés à cause de la déforestation ainsi que l‘introduction de prédateurs sur le territoire néo-zélandais.
Son plus grand prédateur une fois adulte est le chien ! Ils sont pour cela souvent interdits dans les forêts. Petit, le Kiwi est également menacé par les rats, les furets, les hermines, les chats, les porcs, les chiens et les opossums. Un petit a une chance sur 20 de devenir adulte!!
oppossum (mammiféres marsupiaux d'Amérique) prédateur nocturne
j'en ai compté parfois trente écrasés sur 200 kms de route ,c'est vous dire l'énorme quantité de ces mammifères dont les oiseaux sont une des principales victimes .
Ici un cliché pris chez des particuliers ou l'animal empaillé tronait dans la salle à manger .Je vous poste ce cliché car c'est la seule rencontre que nous ayons eu avec cet animal essentiellement nocturneFichier(s) joint(s):
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Et ceci m'amène au deuxième chapitre de cette conclusion .Afin d'expliquer à ceux que cela intéresse , suite à un questionnement de Robert, et en restant assez superficiel ,pourquoi on trouve si peu d'oiseaux (en dehors des oiseaux de littoral ou pélagiques) en Nouvelle Zélande
La faune néo-zélandaise n'a jamais eu de chance. Quand cet archipel s'est détaché de Gondwana, un immense continent, il y a 85 millions d'années, le pays a hérité d'un mélange unique d'oiseaux (la plupart avec des ailes atrophiées et inefficaces), de poissons, de reptiles et de seulement
trois espèces de mammifères terrestres (trois espèces de chauve-souris). À cause de cela, pendant des millions d'années, les
oiseaux coureurs de Nouvelle-Zélande ont adopté des systèmes de survie pour échapper aux prédateurs volants, comme les aigles géants. En gros, les oiseaux cessaient tout mouvement lorsqu'ils se sentaient menacés. Mais ce comportement est malheureusement complètement inefficace contre des prédateurs coureurs, qui finissent par les manger comme des petits-fours.
Les rats, hermines et sarigues tuent environ 25 millions d'oiseaux tous les ans, selon le gouvernement néo-zélandais. De fait, plusieurs espèces sont au bord de la disparition — comme le perroquet coureur kakapo.
« En tout, il reste environ 160 kakapos aujourd'hui »,
Bien entendu, aucun de ces problèmes ne se serait posé si la Nouvelle-Zélande n'avait pas été envahie par les humains.
Les chats et des gros rats de Norvège ont été les premiers mammifères à y arriver : ils sont venus avec le capitaine anglais James Cook, . Les sarigues, elles, ont été importées intentionnellement par l'Australie à partir de 1837, pour les élever pour leur fourrure. Et les hermines ont été envoyées depuis l'Angleterre, entre 1884 et 1892 pour lutter contre l'invasion des lapins
(c'est l'histoire de l'arroseur arrosé.)En plus de tous ces facteurs, les humains ont décimé la population animale et ont chassé des oiseaux pour se nourrir ou pour leurs plumes. On comprend donc facilement pourquoi 41 pour cent des espèces autochtones d'oiseaux ont disparu depuis que les humains sont arrivés dans le pays, il y a
800 ans(c'est extrêmement récent). tous les chercheurs s'accordent pour dire que les petits prédateurs mammifères sont désormais « la source principale » du déclin de la population aviaire du pays.
Le gouvernement a prévu d'utiliser les mêmes outils qu'il utilise depuis des décennies pour tuer ces bêtes : des pièges, des grilles et du poison 1080— un élément chimique biodégradable qui est utilisé très souvent et qui est lancé par hélicoptère. Mais cela ne suffira pas
pieges(lors de nos randonnées on en rencontrait de grandes quantités parfois 1 tous les 500 mètres)Fichier(s) joint(s):
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poison 1080 ces panneaux étaient fréquemment rencontrés pendant nos balladesFichier(s) joint(s):
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Le gouvernement a doté
Predator Free 2050 d'un budget de 28 millions de dollars NZ (18,34 millions d'euros), à dépenser sur les quatre prochaines années. Ensuite, à chaque année, il va y injecter 7 millions de dollars (4,58 millions d'euros).
Pour y parvenir, les experts s'accordent pour dire que la Nouvelle-Zélande aura besoin d'une véritable révolution technologique. Il faudra développer des techniques inédites comme la modification génétique des animaux afin de modifier leur fertilité ou créer des « détecteurs d'animaux » qui parviennent à flairer les rats comme les chiens le font. Si les Néo-Zélandais semblent soutenir le projet, sans leur engagement à long terme, cette initiative pourrait se transformer en une expérimentation exorbitante et inutile.
«Éradiquer les prédateurs coûterait moins cher à long terme que d'essayer de maintenir leur nombre bas. »
Predator Free 2050 n'est qu'en phase de planification ; le gouvernement publiera sûrement plus de détails sur le plan dans les mois à venir. Mais indépendamment du coût final, Russell pense que cela vaudra le coup, et pas seulement pour les oiseaux.
Étant donné toutes les questions qui entourent ce plan, on ne peut qu'être sceptiques. Mais l'initiative du gouvernement est ambitieuse et bien intentionnée. Cela peut aussi devenir l'un des plus gros efforts humain pour sauver des espèces de la disparition. Alors, peut-être la Nouvelle-Zélande mérite le bénéfice du doute.
Voilà un aperçu des différents problèmes dont l'homme est à l'origine et des solutions qui peuvent être elles aussi source de nouveaux problèmes.....
Désolé d'avoir été un peu rébarbatif ,mais je pense que cela peut intéresser certains d'entre vous qui ne se contentent pas seulement de belles photos !
Je vais conclure avec ce un au revoir de ce
huitrier variable qui s'en va lui aussiFichier(s) joint(s):
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et du
groupe d'amis heureux là haut au dessus de Wanaka Fichier(s) joint(s):
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Et quand même un cliché de moutons néo zélandais (40 millions soit 10 fois plus que d'habitants)
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A très bientôt pour un nouveau prochain périple (fin août).