A la demande de Dominique à qui j’avais parlé de mon périple au Pantanal (accompagné de mon épouse) en septembre dernier, je vous propose ce reportage qui ne sera qu’un condensé de tout ce que nous avons pu y observer.
Nous sommes partis en petit groupe, 7 personnes passionnées comme nous, accompagnés par un guide naturaliste.
L’ancienne cuvette océanique du Pantanal est aujourd’hui la plus grande plaine inondée de la planète, et la troisième réserve de l´environnement du monde, et détient une des plus grandes concentrations de vie sauvage du globe. L´abondance des animaux fait de cette région un des endroits les plus propices pour l’observation de la flore et de la faune.
Pour ma part, j’ai photographié environ 150 espèces, oiseaux et mammifères sur les 650 espèces d’oiseaux et 80 espèces de mammifères répertoriées. Un petit échantillon !
Placé dans le Bassin de Rio Paraguay, dans le coeur de l'Amérique du Sud, le Pantanal s'étend sur le Brésil, la Bolivie et le Paraguay avec une superficie totale de 210.000 km2 (environ la moitié de la France). Approximativement 70% de cette surface se trouve dans le territoire brésilien, dans les États de Mato Grosso et de Mato Grosso du Sud.
Nous n’avons parcouru que partiellement le Mato Grosso du nord pendant 12 jours alliant marche, 4X4 et petite barque avec hébergement dans les Fazendas (fermes extensives).
La région comprend des écosystèmes bien variés tels que des corridors fluviaux, des forêts galeries, des zones humides et des lacs pérennes, des prairies et des forêts terrestres saisonnièrement inondées.
L’endroit est certainement le meilleur au monde pour l’observation du Jaguar, présent partout dans le Pantanal, y compris dans les fazendas.
Nous avons eu la chance d’observer un couple pendant 2 heures. Je ferai également un reportage dans la rubrique « mammifères » après celui-ci.
Les espaces semi-ouverts qu’offrent les grandes fermes permettent une observation beaucoup plus aisée que dans les forêts denses de la ceinture tropicale. L’absence de chasseur dans le Pantanal rend la faune peu farouche, ce qui permet d’approcher oiseaux mais aussi certains mammifères (cervidés, tapirs, tamarins…).
Le modèle d'élevage extensif adopté a créé, involontairement, un équilibre entre le bétail et la vie sauvage. La faible densité humaine, l’immensité des propriétés mais aussi les routes accidentées et le peu de chasse, ont contribué activement à maintenir et à préserver les espaces naturels et sauvages du Pantanal.
La première photo nous montre l'entrée de la Transpantaneira, piste de 140 km qui va de Poconé à Porto Joffre.
Sur la deuxième (14) la piste, en septembre c'est la fin de la saison sèche, la piste est poussiéreuse, il fait 40°C le midi.
La photo 15 montre un point d'eau, là où sont concentrés les oiseaux sauf sur celle là, mais vous allez en voir.
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13 Transpantaneira.jpg [ 177.85 Kio | Vu 4385 fois ] |
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14 Paysages saison sèche.jpg [ 250.96 Kio | Vu 4385 fois ] |
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15 les points d'eau.jpg [ 157 Kio | Vu 4385 fois ] |
Pour ce qui est des photos et des espèces, çà commence bien et fort 