Même si c'est l’emblème du GONm auquel j'adhère, je pense que je préfère les petits limicoles. Sympa la 234.

Une série lumineuse à souhait...belles observations de cormorans mais je préfère les images de limicoles...

Alain

Il y a peut être un petit ménage à faire au dessus de moi ....

C'est vrai que ces cormorans sont beaux et attachants même si ils ont mauvaise presse. Une série lumineuse qui fait envie avec de superbes photos

PS : et bravo pour ta coche, si j'ai bien compris

Merci Joëlle, Jacques, Alain et Robert pour vos retours.
Pour le ménage je suis comme toi Robert, je ne comprends pas bien.

Superbe suite, avec comme préférences pour les cormorans, la (227) et pour les limicoles la chamaillerie des petits gravelots (234)

Belle série avec des photos d'une très belles nettetés et des situations dynamiques. Bien sympa à regarder. On s'y croirait

Merci Ninette et Alain pour vos retours.
Merci Dom pour le coup de balai.

Une très belle série, comme mes camarades, je me suis attardé sur ces superbes scènes de cormorans

Il a été fait entre temps. Un autre membre avait posté des images sur ton fil.

Ben moi j'adore la #232 superbe compo avec le combattant varié femelle et l'action et attitudes des Gravelots sur la #234

Du très beau dans cette lumière Chris

Toute la série des duo de cormorans est vraiment très réussie, avec un coup de coeur pour celle où il est sur le point d'atterrir sur son caillou

Au niveau des limicoles je trouve la compo de celle où apparaît le combattant ( la combattante d'ailleurs ^^ ) très sympa, comme si elle allait emprunter un pont. Ca change un peu, c'est original, ca marche pour moi

Merci Sylvain, Vincent et Florent pour vos commentaires.

Le lendemain, affût au même endroit. Le niveau d’eau a encore baissé et la plage s’est agrandie. Les souches, trop proches du bord, ne sont plus attractives pour les cormorans. Par contre un banc de sable se dessine à 100m devant l’affût et délimite ainsi, une petite mare, environ ½ hectare, emprisonnant, entre autres, de nombreux poissons chats.
Une manne pour les hérons cendrés qui seront les invités du jour !
Plutôt que de vous présenter des photos que tout le monde a fait ou qui ont déjà été vu, je vais tenter de vous illustrer un comportement particulier que j'ai observé lors de 6 séances d'affût de 5 heures.


Photo : 235 (420mm ; F/5; 200ISO ; 1/1600ème)
Tout commence, bien sûr, par la capture d'une proie.


Photo : 236 (420mm ; F/7,1; 400ISO ; 1/2000ème)
Quand il s'agit d'une petite carpe, d'un petit brochet ou, comme là, d'une écrevisse, le héron retourne sa proie pour la mettre dans le bon sens et l'avale sans autre préliminaire.


Photo : 237 (420mm ; F/7,1; 200ISO ; 1/1000ème)
Tête en avant, le poisson est vite avalé.


Photo : 238 (420mm ; F/4; 1000ISO ; 1/200ème)
Quand la proie est un poison chat, comme ici, attrapé dans la lumière froide du petit matin, les choses se déroulent bien différemment.


Photo : 239 (420mm ; F/5; 200ISO ; 1/1600ème)
Tout d'abord le poisson est lavé à de nombreuses reprises (en moyenne une quinzaine de fois).


Photo : 240 (420mm ; F/5,6; 200ISO ; 1/2000ème)
Si la capture a eu lieu en eau un peu profonde, après quelques lavages, il faut ensuite se rapprocher du bord.
Tiens, un poisson chat volant !


Photo : 241 (420mm ; F/5,6; 200ISO ; 1/1600ème)
Avec un peu de chance, le point de chute choisi fait que l’atterrissage a lieu devant le photographe ! Ce n'est pas pour lui déplaire !


Photo : 242 (420mm ; F/5; 200ISO ; 1/1600ème)
Le poisson chat est alors frotté à de nombreuses reprises sur le fond sableux. Les phases de lavages en eau claire et de frottages s'alternent une dizaine de fois. J'imagine que tout cela a pour but de débarrasser le poisson chat de sa gangue épaisse de mucus ? Gêne-t-elle le héron ? Est-elle toxique ou a-t-elle mauvais goût ? Je ne sais pas mais j'ai pu constater que systématiquement tous les hérons (jusqu'à 12 posés devant l'affût) adoptaient ce même protocole en cas de capture de poisson chat. (D'ailleurs si quelqu'un a plus de renseignements à ce sujet, je suis preneur).


Photo : 243 (420mm ; F/7,1; 200ISO ; 1/500ème)
Tout cela prend du temps, en moyenne une dizaine de minutes, une aubaine pour le photographe, et ne manque pas de provoquer la convoitise de congénères et voisins qui voudraient bien profiter du travail effectué.
Il y a des profiteurs partout !


Photo : 244 (420mm ; F/7,1; 400ISO ; 1/2000ème)
Après ce nettoyage méticuleux, le poisson chat est alors mis dans le bon sens est avalé classiquement.


Photo : 245 (420mm ; F/5; 200ISO ; 1/1600ème)
On pourrait croire que tout est fini, mais non. Systématiquement les hérons vont ensuite nettoyer leur bec, d'abord en le lavant dans l'eau puis en le frottant sur des souches qui émergent de la surface. Celle-ci, fendue en deux, était la préférée. Cela tombait bien puisqu'elle était devant mon affût !


Photo : 246 (420mm ; F/7,1; 400ISO ; 1/2000ème)
Cette fois, avec son bec tout propre, il est prêt à s'envoler vers de nouvelles captures !



Voilà, j’espère avoir réussi à vous illustrer, en quelques clichés, ce comportement que je n'avais jamais observé auparavant. C'est vrai que c'est la première fois que je photographie des hérons pêchant des poissons chats. Sur l’étang où je vais habituellement ils ne pêchent que des carpes ou des perches. Ceci explique sans doute cela.

A suivre...

Bravo pour cette illustration très intéressante et qualitative d'un comportement de cet oiseau.
Ce qui me frappe c'est le nombre d'étapes du processus. Difficile de croire à un comportement totalement inné, plus probablement une transmission par l'exemple ?

François

Géniale cette séquence ! Bravo Christophe