Des image à la hauteur de la narration.
La série de photographies sur la crête avec le vide en arrière plan est tout simplement magnifique 89 90 91
Quand à ce cerf en final on sent que c'est le maitre des lieux .Excellente suite !
Dominique

Encore une superbe observation avec des photos magnifiques ! La 87, 90, et 95 pour moi !
C'est vrai que c'est toujours une émotion intense de retrouver d'année en année un animal que l'on connait déjà et quand en plus il est facile à reconnaitre, c'est la cerise sur le gâteau ! J'imagine bien ton bonheur quand tu l'as vu arriver ! Bravo Alain !

+1

Tout a déjà été dit, photos et récit, on s'y croirait et je vois que tu es bien habitué à ces lieux
Un pour 87, 88, 90, 91 et 96 en ce qui me concerne

De bien belles images , mon trio : 87, 90 et 92

Une MAJ de haut vol, Alain, tant pour l'intensité des moments vécus que pour la qualité des images!
La béotienne que je suis est allée voir sur internet la raison pour laquelle les cerfs pouvaient voir leur nombre de cors diminuer!

Moi aussi j'apprécie beaucoup les prises de vue sur la crête.
Il a la narine bien rouge ce cerf final

François

Je prends toujours un réel plaisir à te lire et voir tes photos. Cette dernière série ne déroge pas à la règle

Encore une belle série, je vote pour la 90
Yannick.

Magnifique série, bravo

Merci à vous Dominique, Chris, Georges, Michel, Jean, Joëlle, François, Alain, Yannick et Robert...


Le développement des bois est en lien direct avec la richesse de l'alimentation des cerfs. C'est pour ça que les cerfs de parc ont souvent des ramures monstrueuses.
Sinon, théoriquement chaque année la ramure devrait être plus grande et plus fournie en andouillers jusqu'à ce que le cerf devienne très vieux et là les bois régressent, on dit alors qu'il ravale. La réalité du terrain est toute autre. Alors oui, dans les premières années les bois repoussent plus longs et plus épais à chaque fois. En ce qui concerne les andouillers, j'ai connu des cerfs qui portaient huit cors toute leur vie, ça ne les empêchaient pas d'être maître de place et de dominer des quatorze ou seize cors. Il y a aussi des cerfs qui portent déjà douze ou quatorze cors lors de leur deuxième tête.


oui, il avait la narine gauche ensanglantée...je ne l'ai pas remarqué sur le moment mais seulement en visionnant les photos sur le boitier après qu'il soit parti...

Merci pour ces explications, Alain!

je passe ici pour la première fois, quelle claque !!! les images sont justes plus belles les unes que les autres. et que dire du récit ? c'est passionnant. merci pour tout c'est juste magique.

Merci du passage Didier...

Pas de quoi Joëlle...

Le dix aux yeux vairons et les biches vont tourner un moment devant moi puis, les biches partiront d'un côté et le cerf de l'autre. Un fois seul, je me rends à un affût dans la forêt. Un cerf, que j'ai photographié les deux années précédentes, a son territoire dans cette partie de forêt. Je vais le voir passer mais en bordure de clairière, juste le temps de tirer une image, ratée...
Je m'en vais ensuite rejoindre mon affût dans la clairière. Dans l'après-midi, le douze et des biches vont sortir. Malheureusement, il y a des vaches dans la clairière est les cervidés n'y viendront jamais vraiment...

le dix aux yeux vairons regarde les biches


il se dirige vers elles


il semble avoir l'ouïe plus fine que les biches car là, il a entendu un déclenchement...ça permet de bien voir les yeux différents


il course les biches


bien campé sur ses pieds, il cherche l'origine de ces bruits bizarres


un coup de flehmen


les biches sont parties derrière la crête, le cerf lui revient vers moi


il va descendre dans la forêt


dernier arrêt avant de disparaitre...c'est en regardant cette photo sur l'écran du boitier que j'ai remarqué la narine gauche ensanglantée


après être resté un moment dans un affût forestier, je gagne mon affût principal. En passant sur le territoire des marmottes, je tombe sur celle ci qui a fait une mauvaise rencontre


une autre...on a oublié un piquet de parc à vaches près du terrier...


je suis installé dans mon affût, après quelques heures des animaux sortent au bord de la clairière. La tension semble vive entre ces deux biches