Très belle suite, toujours ce récit qui nous permet d'apprécier chacun des tes clics De très beaux moments au contacts de ces beau cervidés

Merci Jean, Joëlle, Robert, Michel, Daniel, François, Jean, Jean, Alain, Alain, Jacques, Robert, et Sylvain pour vos remarques !

Pour répondre à quelques interrogations, l'affût est positionné tout d'abord pour être à bon vent et offrir une bonne visibilité surtout si l'on doit y passer de longues heures. D'autre part, j'ai remarqué qu'en montagne, pour peu que l'on s'éloigne des sentiers battus les cerfs ont des habitudes très régulières sans doute parce que le dérangement est pratiquement nul. Je consacre souvent une matinée à me poster sur un sommet qui offre une vaste vue et j'observe aux jumelles toutes les rentrées des cerfs, même situées à quelques kilomètres, que je reporte sur une carte. Ensuite, je fais le tour de ces endroits et je choisis celui qui offre la meilleure possibilité de se mettre à l'affût.

En ce qui concerne le bruit, bien évidemment, chaque cas est particulier. Je ne sais pas si Nikon fait plus de bruit que Canon, ce que je sais pour avoir été équipé quelque temps en Nikon (c'était il y a longtemps un FE2) c'est que le bruit Nikon est beaucoup plus clair et métallique que celui de Canon. L'idéal est sans conteste un bon viseur électronique et je n’exclus pas, dans quelques temps de passer à un boitier hybride. En attendant j'essaye d'évaluer le degré de confiance des cerfs avant chaque déclenchement.

Belle série !

Au delà de la beauté de l'animal, les milieux herbacés, c'est quand même pas l'idéal pour mettre en valeur le sujet et tu t'en sors très bien avec pour la moi la photo 19 de l'animal qui te regarde dans la pente et la 21 sur cette ligne de crête !!!

Merci Chris

Merci Georges et Vince pour votre passage ici.

En route pour la fin de ce fil.

Photo 25 : Il regarde vers l’arête au pied de laquelle je suis installé.



Photo 26 : Il baisse les oreilles, signe qu'il est en pleine confiance car un des premiers signaux d'alerte chez le cerf est de dresser les oreilles en les orientant dans tous les sens.



Photo 27 : Il mange calmement. Voilà la dernière photo que je peux faire, car s'il fait un pas de plus, je ne pourrai pas tourner davantage le boîtier vers la gauche.



C'est d'ailleurs ce qui se passe ! J'ai devant moi ma toile d'affût et complètement sur ma gauche, ce cerf en train de manger les lichens sur les rochers à 20m de moi sans rien entre lui et moi. Il continu à monter, et à la faveur d'un petit relief, je ne vois plus que le haut de son dos. Je profite de ce moment pour retourner doucement le téléobjectif devant moi.

Photo 28 : Dans le viseur apparaît son comparse qui emprunte manifestement le même chemin.



Photo 29 :Lorsqu’à son tour sa tête disparaît derrière la petite arrête sur ma gauche j’enlève le boîtier du pied et bien calé sur mes genoux je siffle doucement en espérant l'inciter à se retourner. C'est mon jour de chance car, cela réussit à merveille.



Photo 30 : Il me présente même son plus beau profil.



Photo 31 : Très intrigués, ils repartent doucement d'où ils sont venus.



Il est à peu prés 17h 00 lorsque que je les perds de vue. Je resterai sur place jusqu'à 21h 00, mais rien d'autre ne sortira. Cette fois, c'est avec le moral au beau fixe que je regagne ma voiture et que je rentre à la maison...

Samedi 1er août : Aujourd'hui encore je pars à la journée en emportant le minimum de choses. Je retourne au même endroit que la semaine dernière avec l'espoir qu'un cerf sera en train de dépouiller. Je m'installe à la même place que la semaine dernière. Je suis prêt à 10h 30 et j'observe les vautours et le gypaète qui sont encore là eux aussi. Seul le circaète manque à l'appel.

Photo 32 : A 13h 10 un cerf adulte sort de la forêt située en contrebas. Il monte vers moi et je remarque alors qu'il dépouille.



Photo 33 : Je suis aux anges ! Par contre, je déchante très vite, car à 13h 30 il se couche derrière un bouquet de bouleaux.



Pendant qu'il fait sa sieste, je déjeune et je remarque que la mer de nuage monte petit à petit de la vallée.

Photo 34 : Enfin à 14h 42 il se lève et sort du bosquet qui jusque-là me le masquait. Je peux alors admirer ses épois bien pointus, pas encore polis.



Photo 35 : Il mange tranquillement et je multiplie les clichés car je vois les nuages qui montent inexorablement vers moi.



Photo 36 : Il est 14h 42 et les nuages commencent à m'engloutir. Le cerf continue à se repaître calmement.



A 15h 00 le brouillard est si dense que je ne le vois plus. Je reste en place malgré tout en espérant que les nuages se déchirent, malheureusement cela ne sera pas le cas. Je repars à 20h 00 sans avoir revu mon cerf. La marche de retour s'effectue en pleine purée de pois avec une visibilité réduite à quelques mètres.
Que la montagne est belle, mais que la météo peut changer rapidement !

FIN

Encore de belles rencontres relatées dans cette mise à jour, une belle proximité avec ces deux premiers mâles et le joli portrait en photo 29, ainsi qu'une superbe rencontre avec le dernier mâle, ce sont des très beaux bois ! (en tous cas pour moi qui ne connais pas bien les cervidés ).

Par ailleurs on ne peut qu'imaginer la vue que doit être ce brouillard qui vient engloutir la montagne, cela doit être un beau moment !

Un texte toujours immersif et de belles images pour cette suite et fin, Christophe! On te suit et on suit avec toi ces cerfs comme si on y était. Un coup de pour la 25 et ce regard! J'aime bq aussi la 29 et la 34!

tout comme Joëlle on a vraiment l impression d y être avec des photos rares comme la dépouille, on attend le brame avec impatience maintenant

On s'y croit tellement ton récit est vivant et vrai, bravo pour ces bons moments et ces photos intéressantes

Rien à voir avec les cerfs de plaine, Le dénivelé est important sur presque toutes les photos. Beau récit qui nous emmène à tes côtés

Un très beau récit et des photos de qualité, dont je retiens plus particulièrement 25, 26, 29 et 30
Pour avoir fait quelques descentes dans les nuages, j'imagine bien ce que tu as dû ressentir après 20h !!!

Hé oui un texte qui nous emmène avec toi et cette photo #29 en contre plongée totale, tellement atypique mais j'adore Merci Chris

Ils ont le chic pour toujours se coucher pile poil où il ne faut pas...même si la plongée ne le met particulièrement en valeur, pouvoir photographier un cerf qui dépouille est un grand et rare moment...

Alain

Jolie fin de fil, on s'y croirait !

Une très belle histoire, bien contée et un pour 29 et 30

Que de mouches autour d'eux, dommage qu'il n'y ait pas de pique-bœufs chez toi