Des images et des textes qui racontent bien des situations typiques du brame et où l'on sent une très grande maîtrise du sujet.
Pour être original, la 16 et la 19 sont mes préférées .
Par contre merci pour les précisions sur les images, je n'osais dire mon étonnement sur la qualité disparate des clichés.

Merci Alain pour le coup d’œil et merci Nicolas pour avoir lever le lièvre le premier . En regardant de plus prés je note que les surandouillers sont différents. J'ai donc 2 Dormeurs et je vérifierai sur d'autres clichés car j"ai 5 ou 6 séries de ces cerfs sur 8 jours et j'ai toujours cru qu'il ne faisaient qu'un !
Merci chavanon pour ton passage et il ne faut pas hésiter, je ne mords pas

Tout a été dit pour ce qui concerne les images, Chris, mais dès lors que l'on sait que ces dernières sont des supports piochés dans ta photothèque, bâtie sur plusieurs années, à l'appui de la description des comportements liés au brame, tout s'éclaire. Le récit est parfaitement mené et l'ensemble passionnant (même pour la non spécialiste que je suis!) ! Bien sur, pour les images, quelques préférences, comme mes prédécesseurs, pour les 16 (vraiment belle), 18 et 19!

Tout à fait en accord avec la synthèse de Joëlle, car bien que de qualités disparates toutes ces photos constituent un tout cohérent ! A nouveau bravo pour l'ensemble et un pour 16, 18 et 19 !

Merci Joëlle et Jean pour votre passage .

Merci Chris pour les explications demandées
Dominique

Un fil que je trouve vraiment intéressant.
Merci à toi de t'être donnée le temps de replonger dans tes fichiers pour nous faire partager les différentes scènes proposées.

François, ta remarque est judicieuse. C'est en rangeant mon bureau que je suis tombé sur une vieille boite de diapos... J'ai eu la mauvaise idée de l'ouvrir et de regarder des clichés que je n'avais pas vus depuis plus de 10 ans. Aussitôt l'idée a germé de faire un petit sujet sur le brame, nostalgie quand tu nous tient. Le problème consistait à numériser les dias, pour cela j'ai ressorti le projecteur, démonté l'optique, ajusté quelques dépolis devant, bricolé un banc repro et j'ai photographié les dias au rapport 1/1. Bien sûr la qualité n'est pas top mais je dois avouer que j'ai pris beaucoup de plaisir à faire ce post. Et si toi et d'autres l'apprécie je n'en demande pas plus. J'aurai, sans doute, pu le faire à partir de photos numériques plus récentes mais je n'y aurai pas pris autant de plaisir !
Merci François pour ton passage.

je m en doutais que c étais de la diapos pour certaines, ce qui ne leur enlève pas trop de qualités, par contre je n ai pas de scanner désolé cela aurait été avec plaisir mémé si je fait toujour de la diapos pour certains sujets

Merci également , tout s' éclaire , maintenant

Merci Jean et Philippe pour votre passage.

En route pour une petite suite dans cette période du brame ou tout semble figé, les hiérarchies étant bien établies.


Photo 25
La même chose sur une autre place de brame. Un jeune cerf belliqueux par un matin bleu !




Photo 26
Le même, le lendemain matin avec un brouillard plus clair. Il était têtu celui là et pourtant pas Breton !




Photo 27
Le pacha le repousse inlassablement et ressort devant l'affût, volontairement placé à cet endroit, me permettant d'admirer au passage sa magnifique ramure couleur ébène. Le vent était parfait ce jour-là, marqué, mais pas trop, stable et bien régulier. C'est pourquoi j'avais décidé de m'installer à 12 pas de la sortie habituelle du maître des lieux.




Photo 28
Il est temps de vous expliquer ce que j’appelle l'approche-affût.
Quand j'en ai un peu marre de l'affût, il m'arrive certaines matinées, de billebauder silencieusement pour observer les cerfs bramant en futaie. A mes débuts, je tentai l'approche et en cas de succès, je repartais avec quelques photos volées parfois excellentes, mais surtout frustré de n'avoir pu profiter du spectacle bien longtemps ! Dorénavant, je ne tente plus jamais l'approche. J'observe de loin aux jumelles et j'essaye de deviner son cheminement futur. Avec l'expérience, une bonne connaissance du terrain et des habitudes de l'animal, j'arrive assez souvent à anticiper et je vais me mettre à l'affût (une toile ou quelques filets de camouflage vite et discrètement monté) dans un endroit propice aux photos et je l'attends. Quand il s'agit d'un cerf qui brame, je sais très vite si je me suis trompé ou pas dans mes déductions, car ses brames me permettent de le localiser assez précisément et quand par bonheur, j'ai fait le bon choix l'émotion qui me gagne est indescriptible ! Le voir approcher, attendre pour déclencher qu'il soit à l'endroit que j'ai choisi sans le déranger procure des sensations tout autres que celle d'une photo volée !
J'ai attendu celui-ci une petite demi-heure.




Photo 29
Celui-là s'est fait désirer plus d'une heure, passage par une souille beaucoup trop sombre pour être exploitable obligé.




Photo 30
Celui-ci fut un vrai plaisir. En effet, il ne faisait pas trois pas sans bramer et l'attente m'a paru bien courte !




Photo 31
Au contraire, celui-là m'a donné beaucoup de fils à retordre. Il faut dire que ce sous-bois de montagne est constitué de buis d'une dizaine de mètres de haut et j'ai mis 3 jours à localiser le clair où il passait tous les matins ! Les 2 premières tentatives se soldèrent par 2 échecs à quelques dizaines de mètres prés. La troisième fut la bonne, comme quoi, il ne faut jamais désespérer.




Photo 32
Cet autre m'a appris qu'il ne faut pas douter. Je l'avais aperçu plusieurs fois, les jours précédents, bramer en futaie avant de traverser ce petit coin de fougères. Ce matin après l'avoir observé aux jumelles bramant dans la futaie, c'est plein de certitude que je décide d'aller l'attendre dans ce fameux petit clair. Derrière ma toile, debout, accoté à un arbre, je ne peux le voir, mais ses brames m'indiquent qu'il arrive. C'est alors que je m’apprête à le voir sortir que je l'entends bramer à environ 100 M sur ma droite. Je vérifie le vent, tout à l'air correct et je ne comprends pas pourquoi il n'a pas emprunté le même chemin que d'habitude. Le doute s'installe, mais je décide de rester un peu sur place. Bien m'en a pris, car 20 minutes plus tard, je l'entend bramer à nouveau, mais cette fois, c'est tout proche. Le temps de me mettre en position et le voilà qui sort en bramant ! Pourquoi donc a-t-il été faire une boucle sur ma droite ce matin ? Mystère...




Photo 33
En montagne, il est assez simple de découvrir le parcours habituel des cerfs. Une bonne paire de jumelle, un poste d'observation surélevé et le tour est joué. La difficulté tient au fait de trouver des repères et un support pour l'affût dans ces pelouses d'altitude pour aller se placer au bon endroit. Ici, je suis à genoux derrière un petit genévrier.




Photo 34
Ce cerf monte systématiquement sur la petite butte de terre et brame 2 ou 3 fois avant de descendre dans la forêt. Un gros rocher idéalement placé me procure un affût confortable.




Photo 35
Allongé dans les bruyères en plein soleil la position est moins confortable. Mais bon, ces affûts-là ne durent en principe pas longtemps.




Photo 36
Voilà un petit aperçu de mes affûts-approches.
Il est temps maintenant de faire plaisir à Jacques et de s’intéresser aux souilles. (lol)
Il faut distinguer les souilles occasionnelles qui fleurissent partout après une averse, trou rempli d'eau, ornières de tracteur…, et celles qui sont utilisées depuis des générations, et cela en toutes saisons. Ce sont, bien sûr, ces dernières qui me préoccupent. Encore faut-il qu'elles soient relativement claires et pas trop profondes. Sinon gare, il faudra se contenter de photographier la sortie du bain !
A suivre...

Encore une très belle et très instructive mise à jour avec un pour la photo n°28

On ressent l'émotion à te lire, certainement de très grands moments

Que de recherche dans cette série :des individus de toute beauté ,des attitudes bien saisies et en adéquation avec la narration .
Tes explications sur la billebaude affût sont passionnantes et valorisent le fait d' avoir grâce à des années d'expérience anticipé sur son passage et là ,quel pied lorsque bingo! cela se passe comme espéré ,je comprends ta jouissance et la décharge d’adrénaline qui découle de tels moments!
Ah si seulement les chasseurs pouvaient un jour comprendre cela ,car les connaissant assez bien je sais que ce qui les anime (pour certains) ,c'est l'instinct archaïque de l'approche ,du pistage etc.... Et là quel bonheur avec cerise sur le gâteau une longue observation qui peut être renouvelé le lendemain ou l'année suivante .J'essaie de les convertir et j'y arrive avec de rares individus ,c'est toujours cela de gagné!!
La 28
Encore bravo pour tout ce que tu nous présentes
Dominique