Superbe série, avec ce criquet, les deux demoiselles, le hanneton et les gobe-mouches au nourrissage en point d'orgue

Bonjour Jacques , une série de toute beauté que tu présentes là , est tes explications concernant la fertilité des oiseaux sont sans aucun doute vraies malheureusement .

Impressionnant Jacques, cette série sur les gobemouches

Quel jardin accueillant chez toi!

Merci à tous pour vos retours.
En allant chercher des plantes dans une pépinière à côté de chez moi, j’ai observé un mâle PGE sur un fil téléphonique. Cette espèce à répartition plutôt isolée par chez moi est présente mais il faut la trouver. L’après midi sur l’arrière de la pépinière constitué d’un grand champ qui venait d’être fauché, j’inspecte 5 lignes de douglass de 4-5m, je ne trouve pas le nid, seulement des nids de linottes, pinson et Bruant jaune. J’inspecte donc la lisière, une haie discontinue qui borde la petite route. Jeunes noisetiers, jeunes chênes le tout dans une forêt de fougères aigles et de ronce je sais que c’est là que je vais le trouver maintenant. Je tombe dessus, un ou deux cris d’alarme signent la présence de la femelle. Il y a 5 œufs je n’ai pas eu le réflexe téléphone portable (j’oublie qu’il possède une fonction photo même si ce modèle basique ne me sert qu’en cas d’urgence…) je m’éclipse donc. Huit jours plus tard après vérification que les œufs sont éclos, je place un affût à proximité que je déplacerai plus tard.

413- Lors de ma première séance d’affût, le mâle viendra deux fois. C’est le matin la lumière forte inonde le nid de lumière, bien compliqué de gérer les brins d’herbes sèches qui constituent le nid.


414- Il attend un sac fécal qu’il avale puisqu’il décide de rester en surveillance ici.


415- Voilà, il se couche sur le rebord du nid et nous allons rester tous les deux immobile pendant une bonne demie- heure. A son départ je m’en vais et protège le nid par un paquet de fougère prélevé sur place.


416- le lendemain en fin d’après midi, une autre séance où je vais avoir un festival de nourrissage de la part de la femelle. Elle ne cesse d’apporter des criquets.


417- ou des sauterelles comme cette grosse Sauterelle verte décapitée dont elle ne présente que l’abdomen. Nous hésitons encore car i pourrait s'agir d'une épiphigège.


418- Elle va essayer de le présenter à deux petits, mais ça ne passe pas, elle insiste, attend un sac fécal le prélève et repart.


419- un taon (probablement un Tabanus sudeticus) préparé lui aussi, fait partie du festin.


420- autre nourrissage. Toujours sans aucune manifestation sonore, comme à chaque fois ce sont les cous levés qui annoncent l’arrivée.


421- Et puis tout de même une petite pause. Après avoir avalé un sac fécal, elle s’installe dans le nid pour un moment de tendresse avec sa progéniture.


422- Trois jours plus tard, les plumes commencent à apparaître et ils sont toujours aussi voraces. Les criquets du champ font la base de l’alimentation agrémentée par quelques araignées.


423- Le mâle ne nourrit pas et se contente de surveiller à partir de plusieurs postes d’observation, dont la ligne téléphonique, je le vois régulièrement plonger pour récupérer un insecte, pour sa pomme.


424- Dernière image de cette femelle qui n’hésite pas à partir droit devant l’affût à chaque fin de nourrissage.


Voilà pour cette fois

Génial cette séance de nourrissage. Et quel talent pour dénicher le nid, qui à priori, n'a pas l'air de déranger leurs hôtes

Pour en sortir de la série, s'il le fallait, les trois premières du mâle, et les 416 et 419. En espérant vivement que cette progéniture aille à son terme

Tu es le king des découvreurs de nid
A ne faire que si on a les connaissances de Jacques.
Dominique

Toutes les séances de nourrissage en gros plans sont très belles !

Superbe fil !

Géniales ces photos de nourrissage

De superbes scènes de nourrissage et toute la série est au top

Y a du métier dans ces images !
Vraiment intéressant.

François

Je ne m'étais jamais risqué à chercher le nid quand elles nichaient à côté de chez moi mais tes images sont très intéressantes

Alain

Des images que je n'imagine même pas réaliser.
Gros coup de cœur pour toute la série...

n ayant pas tes connaissances je ne m y risquerais pas au nid, pas et pourtant j en ais découvert un près de chez mois qui prend d énormes sauterelle verte, je parle d un mal souvent posé sur un fil electrique.
revenant au photos elles sont magnifiques avec des explication a la clef, c est superbe.

Ça permet aussi de voir le régime alimentaire de ces oiseaux, même si on le connait déjà. Bravo Jacques.