Merci Robert.

Voici la suite promise.
N° 43 : Le 15 cors attend les biches depuis 25 mn mais c'est un daguet qui se présente et pénètre sur la place de brame, alors que le soleil bas fait une percée entre nuages et horizon.
N° 44 : Bien sûr ça ne plait guère au maître des lieux qui vient sur place manifester plus visiblement sa présence. Entre-temps il a bataillé contre un rival ( malheureusement c'était en un endroit pas visible par moi et j'ai seulement entendu le bruit du choc des ramures ). Du coup il est revenu bien excité et la bave lui coule des lèvres.
N° 45 : Le daguet s'inquiète de ce retour et s'en éloigne en venant près de moi, puis finira par repartir prudemment.
N° 46 : Le maître des lieux arpente la place bave aux lèvres, d'autant plus que les raires d'un autre rival semblent se rapprocher. C'est l'heure bénie où la lumière du couchant pénètre les sous-bois dotant les troncs d'un inhabituel et temporaire éclat.

François

La testostérone pour le Cerf mais certainement l'adrénaline pour le photographe!

Voilà une bien belle série que je t'envie

de beaux souvenirs en tout cas!

Michel a bien résumé!

François , je crois que j'ai loupé un passage le renard par exemple ... le regard de cette biche ... et cette mise à jour est splendide avec le récit qui nous permet de comprendre tes instants de bonheur

Bonne journée François et à bientôt

Michel

Un bien beau cerf, la dernière est superbe

Alain

Tu as vraiment vécu de grands moments!
en plus une lumière qui met ces scènes de vie en valeur (j'adore la lumière sur le daguet)
le maître des lieux est vraiment un bel animal et bien sur on aurait aimer vivre de tels moments .
Tes photos sont très belles
Dominique

Bonjour,

Un très bon moment assurément ! Je reviens sur la photo 42 que j'aime beaucoup, et je trouve que la qualité est vraiment remarquable pour un crop important (peut-être que ça passerai moins en tirage géant, mais pour un format internet c'est impec).

Merci à vous , Michel(1) , dkeith , Joëlle , Michel(2) , Alain , Dominique et Sylvain.

François

Une bien belle série que j'ai pris plaisir à découvrir. Ca donne envie.

Ça doit être de grands moments de voir ce genres de scènes d'une petite tente affût..... tu dois parfois te sentir vulnérable.

Merci à vous , Guzzlanv , UnCplus et Robert.
Je n'utilise pas de tente d'affût. Je porte des vêtements sombres mais non uniformes, une cagoule et des gants et je me plante sous un arbuste ou derrière un rocher, dans un endroit ombragé surplombé par des arbres avec un arrière-plan sombre sur lequel ma silhouette se repère mal et je complète mon camouflage par un petit filet et quelques branches mortes posées devant le filet. Et après l'installation, je bouge très peu et lentement.
C'est vrai qu'il m'est arrivé de me sentir vulnérable quand un grand cerf débouchait par surprise quelques mètres derrière moi ou bien s'approchait progressivement de plus en plus près ( dans ce dernier cas j'essaie de faire volontairement un bruit insuffisant pour l'affoler mais suffisant susciter sa méfiance et son éloignement, peut-être provisoire, mais ce n'est pas facile à doser et c'est moins efficace en période de brame . Mais ces situations sont très rares ).

François

Superbe ce cerf. Tu as eu de la chance avec la lumière, ce n'est jamais gagné.

Merci jacques.

Suite de ce fil. Comme déjà dit , l'hiver j'hiberne et je ne vous montre que des images de saisons précédentes. Celles-ci furent prise en Septembre 2017 en Aubrac et sont la suite de la N° 2 dont je rappelle le contexte : Recherche en forêt d'un cerf qui venait de passer dans la clairière une minute auparavant. La probabilité de réussite était évidemment faible , mais néanmoins favorisée par la bonne connaissance des lieux, le bruit de la rivière , le sol humide et donc silencieux et, bien entendu , le vent favorable. Le taux d'adrénaline monte en flèche quand tout à coup on devine une silhouette de cerf à travers les feuillages. Mais il est encore un peu trop loin ( pour un 300 mm sans TC ) et de plus trop caché par les branches. Il faut encore s'approcher en cherchant une ouverture. Et n'avancer, très très lentement, que s'il est tête baissée, pour se figer quand il relève la tête. Et même au milieu d'un pas, rester ainsi sur un pied, statufié, en équilibre de plus en plus incertain au fil des secondes qui s'éternisent, jusqu'à ce qu'il baisse à nouveau la tête.

François

Bonjour François , la deux est superbe et je comprends ta montée d'adrénaline et ton fonctionnement vis à vis d'eux , et te salue pour tes prouesses physiques

Bon Dimanche et a bientôt
Michel