pareil je trouve que les cerf après la souille sont aussi bien, ce qui les rends plus impressionnant, et puis cela fait partie de leurs comportement

La Lozère c'est Beauuuuuuuuu !

Merciiiiiiiiiiiiiiiii, Vincent , Jacques , Joëlle , Dominique , Puma , Robert , Alain , Jean et Raoul.

Petit aparté concernant les "curieux" : Je ne veux pas les faire paraître ridicules ni les exposer à l'opprobre d'une "élite spécialiste et protectrice de la faune" et présumée exemplaire.
Je les montre ( et j'en montrerai d'autres ) parce que :
- c'est un reportage sur mon expérience du brame et ils en font partie.
- à l'heure où se multiplient les signes de dégradation de la biodiversité, cela illustre l'un des minuscules mais innombrables évènements contribuant à cette dégradation ( déranger des animaux dans une période critique pour leur reproduction ). Mais je ne suis pas sûr que soient beaucoup plus exemplaires des mordus de photographie-nature ( comme moi ) qui dérangent bien plus qu'ils ne le disent ( et même bien plus qu'ils ne le pensent ) et dont certains consomment dix litres de gaz-oil pour ramener un portrait de chevrette ou de vallée sous la brume, dépensent un SMIC par mois pour un meilleur piqué ou un meilleur bokeh, voyagent en avion vers l'autre bout du monde, à la recherche ( comme les curieux ci-dessus ) d'un pittoresque qu'ils ne savent plus trouver à leurs portes, collectionnent des magazines photos sur papier glacé ( donc des arbres ), lesquels magazines finiront sous peu dans leurs poubelles, etc. etc. etc.

François

Ben oui je pense que nous en sommes tous conscients ici. Et tu fais bien de dire que ces curieux qui ne savent peut être pas tout de la vie compliquée de la reproduction de ces animaux, voulaient surement avoir un contact avec ce monde d'à côté, ce qui n'est pas donné à tout le monde.

Dans une avalanche ,chaque flocon de neige ne se sent aucunement responsable des dégâts provoqués......
Dominique

Un débat sans fin ......

Là je me sens concerné et c'est quand même navrant de lire ce genre de réflexion très réductrice. Qu'on associe toujours le voyage à l'impuissance d'apprécier ce qu'il y a derrière la maison.
Pourquoi les gens qui ne voyagent pas ou peu ou même pas du tout on toujours besoin de dénigrer ce que font les autres. D'autant plus que ce que tu écris n'est pas très bien pensé, qui te dit qu'on va chercher du pittoresque ? Bon enfin j'arrête là parce que ce n'est pas mon fil.

C'est une réflexion que je trouve très à mon goût...

les photos de François également...

J'aime beaucoup la suite du face à face dans la mise à jour précédente, notamment cette image 145 très spectaculaire !
La mise à jour la plus récente nous décrit aussi une scène intéressante avec de belles images. L'irruption de ces curieux qui ne pensaient sans doute pas à mal fait partie des aléas. Dommage, mais tu nous rapportes quand même de sacrés bons moments.

Merci François et Jaseur.

François

Bonjour à toutes et tous.
Voici la 5ème séquence de ce compte-rendu de mon brame 2018.
Comme annoncé, suite aux échecs répétés sur mes anciens spots, j'ai changé de terrain de chasse.
Cette séquence commence par un affût en bordure d'une petite tourbière encastrée en forêt puisque de cette zone parvenaient d'insistants raires. Comme d'habitude, je m'y suis installé tôt en début d'après-midi. Je n'étais pas certain que le brame se déroule exactement là , mais j'espérais au moins y voir quelques passages. Et vers 17h00, sous une vive lumière, est apparu ce cerf 11 cors avec une belle proximité ( quasiment pas de crop et focale à 300 mm )( images N° 154 et 155 ). Il longera la tourbière , puis passera à 20 mètres de moi, puis s'enfoncera dans le sous-bois. Images en quasi-contre-jour, à cause de l'intensité de la lumière reflétée par les feuillages d'arrière-plan et les herbes sèches de premier plan. Je voulais être en forêt pour voir les cerfs avant le crépuscule, mais finalement j'aurai souvent subi l'inconvénient inverse d'une lumière trop vive. Rien d'autre ne se présentera ce jour-là.



Pour réussir une rafale de telles prises de vue sans être repéré, il faut bien sûr être à bon vent, bien dissimulé et déguisé mais il est aussi nettement préférable de loger son boitier dans un moufle anti-bruit. Sur ce sujet, j'ai fait un choix radical : un moufle déjà
sérieux, dont j'ai fait doubler l'épaisseur de matière isolante et sur lequel j'ai également obturé de la même manière les fenêtres initialement prévues pour la vision de l'écran principal et de l'écran secondaire ( contrairement à ce que l'image suivante pourrait suggérer) ( voir l'image N° 156 ). La première partie de l'objectif est traité de la même manière. Du coup , l'accès aux commandes du boitier est difficile et demande un peu de temps, sauf pour le déclencheur et le viseur. Le boitier est pré-règlé ( sensibilité maximale , vitesse minimale , nombre de vues par seconde , MAP ponctuelle ou continue, etc. ) et cela pour différentes situations de prises de vue au moyen de la fonction "règlages personnalisés". Ces situations sont définies en fonction de deux paramètres seulement, lesquels dépendent de mon appréciation sur le niveau de lumière ou sur la plus ou moins grande probabilité d'avoir à recadrer après la MAP. Pendant un affût de plusieurs heures, je ne modifie l'un ou l'autre de ces paramètres qu'une fois ou deux, et rarement trois fois.


Quelques jours après je me suis mis à l'affût au même endroit, pour une fois avec le 300 mm F/4, sans TC ( car je voulais y rester jusqu'à la nuit ). Cela n'a rien donné, mais pendant ma marche d'approche, j'ai rencontré ce renard sous la dure lumière de l'après-midi. ( images N° 157 et 158 ).



Le lendemain, qui fut froid et très venteux, j'ai commencé par rendre visite, à la mi-journée, au 16 cors déjà montré. Mais il n'était pas d'humeur très causante et n'a émergé de la forêt que le temps d'une image en début d'après-midi ( N° 159 ).


Après quoi je me suis rendu aux abords d'une autre place de brame, où j'ai vécu un mémorable après-midi ( à voir dans la prochaine séquence ).
Cela s'est passé la-bas dans la forêt que l'on voit ici depuis le bord d'une des plus grandes tourbières qui la ponctuent. ( image N° 160 ).


A suivre ...

François

Tu nous promets du spectacle alors j'y serai!
Je vois que tu passes tes après midi en affût, jamais tu te surprends à piquer du nez? Je dis ça parce que cela m'est arrivé plus d'une fois aux affûts pour le Pic noir. J'aime beaucoup la 155.

Je comprends qu'avec ce système (indispensable ) anti- bruit tu évites de changer trop souvent le paramétrage du boitier
A nouveau de belles rencontres bien exploitées malgré la lumière dure .
La nature et les rencontres sont belles ,on passe de bons moments et on attend avec impatience la belle suite promise
Dominique

Tu abordes avec bonheur, François, tous les aspects de ce type d'affûts: préparation et réglage du matériel de prises de vues, connaissance du terrain, approche, attente, conditions de lumière et de température, rencontres et surprises! Un reportage complet accompagné d'images... de reportage, avec le vécu qui en fait la valeur et la saveur!

Bonjour,

Merci pour les images , et aussi Merci pour les informations techniques du système anti-bruit.
Salutations.

Puma