La Nature réveille l'âme du poète qui sommeille en chacun de nous, n'est-ce pas, François? Des images toujours inspirées, avec un plus pour la biche couchée et l'allée du sous-bois dans la pénombre!

Merci pour cette très belle MAJ, tant aux images qu'aux textes.

Je trouve ton poème de toute beauté.
J'ai souvent partagé ces émotions...

De belles images de paysages sur cette suite
pas seulement.. merci pour ces bons moments de partages!

Des paysages,des ambiances,une prose bien construite (voir un poème ....)et de beaux animaux.......... pas de doute ton post vaut le détour
un grand
François

210 et 213 ont ma préférence

Toujours très agréable de suivre tes aventures, jolies biches et jolis paysages.

Merci à vous, Jean , Michel , Christophe , Robert , Dominique , Joëlle , Jacques , François (FR) , Jean-Michel , François (GR) et Florent.

François

Après quelques semaines d'absence, je relance ce fil avec un compte-rendu de deux séances d'affût de la mi-Juin dans une petite clairière d'une forêt de l'Aubrac Aveyronnais.

François

C'est sous ce buisson ( Image 215 ) que je me suis installé, en appliquant ce principe habituel : l'essentiel du camouflage est fourni par le buisson et je le complète avec des branches mortes. En particulier des branches mortes verticales supportant deux branches mortes disposées horizontalement : Celle du bas définit la limite en dessous de laquelle le camouflage doit être aussi efficace que possible et donc éventuellement complété ( filet ou branches mortes ) et dans l'espace entre celle-ci et celle du haut se glisse le téléobjectif, la branche morte supérieure servant à casser la forme de la tête du photographe. Tout ça tient sans ficelles, par des emboîtements rendus possibles par le fait de choisir des branches mortes avec des fourches aux bons endroits. Le travail de préparation de l'affût dure environ une heure et je vise toujours à le finir au moins trois heures avant le coucher de soleil, c'est à dire 18h15 pour le cas présent.
Prises de vue à main levée, avec Nikon D500 + Nikkor 200-500 mm F/5.6


A 19h25 , j'ai failli rater l'arrivée de ce cerf en velours ( image 216 ), mais il a marqué un petit temps d'arrêt pour observer prudemment les lieux. Heureusement que je suis bien dissimulé car j'ai probablement fait quelques petits mouvements durant son temps d'observation avant de m'apercevoir de sa présence. Malheureusement la lumière est encore dure.


Il s'est ensuite tranquillement avancé ( images 217 , 218 et 219 ).




Il est passé très près ( image 220 ) et avec 240 mm de focale je n'en pouvais plus faire qu'un portrait. ( Pour le bruit : je rappelle que j'utilise un moufle anti-bruit renforcé ).


Pendant que je l'observais s'éloigner, un autre cerf en velours , plus jeune , est apparu par la même "entrée" que le précédent ( image 221 ).


Il a suivi le même chemin et est passé tout aussi près de moi avant de s'éloigner. ( 222 et 223 ).



Deux semaines plus tard, même lieu , même affût.
A 19h04 est apparu cet autre cerf en velours, mais à l'autre bout de la clairière , donc un peu loin.( image 224 , un peu cropée ).


Ensuite plus de cervidés, mais à 21h27 sous une lumière assez faible ( => 4000 isos ) une renarde ( image 225 ) et son jeune ( image 226 ) sont passés très près devant l'affût, tellement près que malgré le moufle renforcé, le bruit les a intrigué, sans toutefois les inquiéter vraiment.



En réalité, le moment fort de ces affût est sans image : Repartant en fin de la deuxième séance, je marchais en forêt au crépuscule quand j'ai entendu le bruit de ce que j'ai d'abord cru être une bête s'enfuyant à mon approche. Mais au contraire c'était une bête s'approchant. Evidemment impossible d'espérer prendre une image mais je me suis accroupi en attendant l'arrivée de l'animal et j'ai vu surgir à 15 mètres environ le plus gros sanglier que j'aie jamais vu . Après une seconde d'arrêt figé par la surprise de me voir face à lui il est reparti à grande vitesse vers là d'où il venait. Ca fait du bruit un sanglier qui cavale dans une forêt sèche !!!

Savoir bien construire son affût et le positionner pour réussir ses photos, c'est capital, j'en étais persuadé.
Tu en as fais la preuve, quand je regarde tes images de cerf en velours avec cette proximité de dingue.
Un vrai chasseur ... enfin d'images!

Un plaisir de te retrouver, François, tes comptes-rendus et tes images! Le mode d'emploi de ton affût peut donner des idées à plus d'un, d'autant que le résultat est là au vu de tes rencontres et prises de vue! Toutes sont remarquables avec quelques coups de coeur pour les 216, 217, 218, 220 et 223, sans oublier les renards!

Encore une série d'images qui se méritent
Un affût bien placé ,de la patience ,le sens aiguisé de l'observation et à l'arrivée des images d'une rare proximité

François

Bonjour, un affût bien mené et des images bien agréables à regarder. je trouve la lumière pas si dure que cela.

Alors là que d'émotion autant pour ce que tu as capter que pour la surprise/frayeur avec la rencontre du sanglier.

Un affût judicieusement placé et voilà de bons moments mis en images

Alain