vassago a écrit:
Sinon je ne sais pas si c'est vraiment une énormité. Après tout on n'est pas dans la tête des animaux pour vraiment savoir ce qu'ils ressentent. Pour moi la question reste ouverte, je serai incapable d'avoir un avis aussi tranché que les votres.
Je n'ai pas prétendu avoir un avis tranché quant à savoir si une approche légère mais régulière dérangeant un animal est plus problématique qu'une approche lourde mais unique. J'ai simplement relevé qu'il était assez énorme de prétendre qu'une approche photographique était plus dommageable qu'organiser une course au milieu d'une réserve naturelle.
"animal épié" ne veut pas dire grand chose. Je connais pas mal d'ornitho, j'en fait partie, et la plupart du temps l'observation se fait sans dérangement et avec longue vue... bien que je ne prétende pas que tout ornitho se comporte comme un saint. Il y a des bêtes noires partout.
Pour l'approche photographique faite à la mode bourrin sans aucun respect, aucun doute qu'il y a un gros dérangement... j'ai plus de doute sur l'approche régulière, puisque la personne qui va le faire a pour but de se montrer le plus discret possible pour faire des photos de suivi d'un animal. S'il se fait trop remarquer au point de déranger, l'animal va définitivement quitter le lieu et il n'y aura plus de photo... c'est vraiment se couper la branche sur laquelle on est assis.
Revenons à nos moutons, ici il s'agit d'une course en plein milieu d'un endroit dédié à la protection de la nature. Celle-ci a besoin de calme (ce qui ne signifie pas sanctuaire, l'endroit est parfaitement accessible dans la limite du raisonnable !), surtout en cette période. L'arrivée massive de personnes va (a... puisque ça a eu lieu) déranger des nichées, des jeunes, c'est inadmissible. En plus ça semble être organisé avec une image "verte" très à la mode... le monde à l'envers
Transformer une réserve naturelle dont le but est la tranquillité, en terrain de course c'est un... non-sens. Et parler de sanctuaire, de nombrilisme des ornithos, etc... dans ce cas là,c'est vraiment déplacé.