Avec Michel nous sommes tous les 2 à la même heure , surtout pour tout se qui concerne le lever (du lit, du jour, du coude.....) et nous ne sommes pas des protestants! mais plutôt des épicuriens .

Jacques c'est avec un grand plaisir que je découvre ce fil sur le Queyras, ses montagnes et ses alpages ,surtout vu à travers ton regard de naturaliste, et de photographe . Un très grand merci pour ce fil abordé d'une manière totalement originale
Bien sur je vais le suivre avec un très grand intérêt .
Dom

19 & 21 des paysages qui invitent à la balade.

Une belle égion, c'est vraiment dommage pour la météo. Sympas ces cadrans solaires (sauf les textes )bon j'attends avec impatience les ascalaphes, une première pour toi?
Si les religions apportaient la joie de vivre ça se serait su depuis longtemps j'ai eu la même sensation de froid en visitant les enclos paroissiaux en Bretagne, je n'ai jamais renouvelé ce genre de visite...je préfère de loin les landes et l'océan.

ça c'est pas faux!

Merci pour votre visite et vos commentaires.

25- Les prairies fleuris sont un de plus beaux spectacles que l’on puisse voir en montagne avant le passage des animaux ou des foins. Centaurés, pissenlits, rhinanthes et Carum carvi


26- géranium des bois, Carum carvi et épinards Bon Henri.


27- Centaurées, renoncules, graminées, Carum carvi, esparcelles des montagnes et marguerites.


28-géranium, graminées et Carum carvi


29- après leur passage il ne reste plus grand-chose pour les photographes et les insectes.


30- ici c’est la race Rouge du Roussillon qui sévit. Ils sont à des fermiers locaux mais nous avons vu sur la route de Guillestre des camions à étages chargés de ces ovins qui se rendaient en altitude et venant du Var. Cela constitue des troupeaux importants de plusieurs centaines de bêtes. brebis et son agneau qui posent.


31- arrêt sur image


32- les quelques vaches aperçues de la race Abondance broutent d’une façon plus soft.


33- elles sifflaient au dessus du village, difficile de ne pas en glisser une dans la série, surtout en période de disette !


34- Sur Saint Véran le long du sentier minéral, de nombreux lézards prenaient le soleil. Je dirais lézard des murailles femelle.


35- Dans nos balades dans les mélézins nous ne l’avons pas vu, mais il a laissait des traces… latrine de blaireau


36- ça y est, nous attaquons la botanique ! La scrophulaire des chiens – Scrophularia canina subsp hoppii. Trouvée dans l’anfractuosité d’un muret. Plante méditerranéenne des terrains secs, cette plante était utilisée au Moyen Âge pour soigner les pustules car ses racines possèdent des nodosités contenant un principe actif qui les guérissait.


La prochaine fois des fleurs rien que des fleurs !

Il est vrai que ce qui est fascinant en montagne, c'est la beauté printanière fleurie des alpages, des images qui ont peuplé notre jeunesse dans la majorité des régions françaises, et qui disparaissent dans les vallées au profit d'un urbanisme galopant et de cultures essentiellement céréalières .
Tes photos font du bien
Au niveau des animaux domestiques, comme toi j'apprécie beaucoup plus les images de bovins que d'ovins bien que cet agneau 31 soit tout mimi .
Et je persiste et signe à dire que le maintien d'une quantité raisonnable de bovins dans les prairies et herbages ne peut pas faire du mal à la planète bien au contraire car cela sauve justement ces espaces, encore faudrait il que l'éleveur qui est raisonnable puisse gagner correctement sa vie et ça c'est un doux rêve!(c'est l'intensif qui est néfaste )
Dominique

L'exhubérance de la floraison printanière est en effet un spectacle revigorant.
L'agneau de la 31 est attendrissant.

François

Trop belles ces prairies fleuries: on en mangerait

C'est difficile de mettre en valeur ces prairies aux milliers de fleurs qu'une multitude d'insectes butinent sous l’œil des Tariers des près. Je ne connais pas cette fleur curative, merci Jacques

C'est vrai que les animaux "qui broutent" évitent que les milieux se referment. Sans eux et sans l'exploitation forestière notre territoire ne serait plus qu'une vaste forêt. Mais le problème c'est le nombre, Jacques écrits des centaines, se sont plutôt des milliers de bêtes qui piétinent l'étage alpin si fragile et qui n'a pas le temps de se régénéré d'une année sur l'autre. Il est juste là le problème. Comme toujours c'est une histoire de sous, c'est juste du business. Tous ces moutons, à part les quelques petits troupeaux de locaux, appartiennent à quatre ou cinq très gros éleveurs qui touchent des subventions de l'Europe pour faire ce qu'ils font.... on marche sur la tête.
Vaste débat très clivant mais quand on habite ici et qu'on s'intéresse un peu à la nature c'est compliqué et assez indigeste. Et je ne parle pas du patou (qui va avec dans le package) qui est un chien avec un pois chiche à la place du cerveau...

Tu nous présentes une bien belle façon la description du Queyras. C'est vrai que les cadrans solaire ne sont pas moches du tout. Les maximes sont moins...............cool !

Ah, ces prairies, que du bonheur ! Pas simple de rendre compte de ce que voit l'œil en vrai. Quant aux moutons, j'y reviendrais aussi en image

C'est chouette toutes ces prairies fleuries, il aurait fallu fermer un max le diaph pour avoir plus de fleurs nettes, pas faciles à mettre en valeur. Je m'y suis souvent cassé la tête je suis moins sensible aux photos des bestiau d'élevage, pas assez sauvages pour moi

On a quand même notre réputation sur le fofo et on en est fier

Un bon bol d'air ton fil Jacques et j'adore l'agneau en 31

[quote="Luna"]C'est chouette toutes ces prairies fleuries, il aurait fallu fermer un max le diaph pour avoir plus de fleurs nettes, pas faciles à mettre en valeur. Je m'y suis souvent cassé la tête [/quote
en effet

Merci pour votre visite et vos commentaires.
Il y avait tellement de fleurs que j’en ai sélectionnées quelques unes , ce qui fera trois séries !

37- une des classiques des fleurs d’alpage, Trollius europeanus - trolle d'Europe. Une fleur qui ne s’ouvre jamais et qui n’est pollinisée que par une espèce de bourdon capable d’écarter les pétales pour accéder aux pièces reproductives.


38- Geum rivale - Benoite des ruisseaux que l’on trouve justement aux bords des ruisseaux et suintements.


39- la flore des Alpes est riche en Fabacées (anciennement Papillonacées). Une des vesces Vicia onobrychioides – la vesce faux sainfoin avec ses corolles à deux couleurs, très élégante.


40- Nous sommes dans les Hautes Alpes, département qui sent déjà le sud au moins pour les versants d’adret et on retrouve tut un cortège classique dont cette petite euphorbe, Euphorbia cyparissias – l’euphorbe faux cyprès.


41- Une coche bien colorée, juste au dessus du gite. Adonis flammea - l’adonis flammé.


42- en détail


43- une plante de la famille des Boraginacées , ici en cours de développement de la hampe florale Cynoglossum officinale - Cynoglosse officinale.


44- Genre qui comporte quelques espèces en général plus petites et dont les fleurs peuvent être blanches, rose ou bleues. Polygala alpina - polygale des Alpes.


45- Je n’ai pas rencontré beaucoup d’orchidées cette fois ci en voici trois (la troisième dans l’autre série pour ceux qui comptent !) Orchis mascula subsp Mascula - Orchis mâle. chez nous en plaine elles sont en fleurs en avril.


46- détail


47- Autre coche, Dactylorhiza cruenta - orchis rouge sang. Espèce montagnarde du sud, feuilles maculées sur les deux faces.


48- détail


Voilà pour cette fois.

Ca sent bon les prairies d'alpage