Situé dans la baie de l'Authie, en face de la plage de Berk, la plage de Fort-Mahon est un lieu d'hivernage pour un certain nombre de limicoles, en particulier le bécasseau sanderling. Étant assez fréquenté, les oiseaux y sont relativement peu farouches vis à vis de l'homme. Le mieux est de s'y rendre à marrée montante lors d'un gros coefficient, car les oiseaux sont alors poussés vers le photographe par la marrée et s'approcheront très près si le photographe reste immobile.Mais comme en photo animalière le plus important est de bien connaître le sujet, voici quelques informations au sujet du bécasseau sanderling:

1-Présentation
Le bécasseau sanderling (Calidris alba) est un limicole de la famille des Scolopacidés (bécasseaux, courlis, chevaliers). Il mesure 21cm de long pour une envergure comprise entre 35cm et 39cm avec un poids de 45g à 85g et une longévité de 13ans. En plumage nuptial, il possède une tête et une gorge d'un brun-roux strié de noir, pour un dos brun-roux tacheté de noir et un ventre est blanc. Hors nuptiale, son dos et la partie supérieur de sa tête deviennent gris claire avec les rémiges primaires noires tandis que le reste de son corps est blanc. Il possède des pattes noires, dépourvu de doigt postérieur et un bec noir, droit, don la longueur est inférieure à celle de la tête.Il n'existe pas de dimorphisme sexuelle.

2-Habitat et mode de vie:
On rencontre le bécasseau sanderling le long des côtes sablonneuses. C'est un oiseau grégaire, toujours en mouvement, se nourrissant et courant, en groupes plus ou moins grands, le long des vagues. Mais lorsqu'un danger approche, ils décollent tous d'un même battement d'aile, et rasent les vagues en escadrilles pour aller se poser plus loin. Au menu, fricassée de vers et de petits crustacés.

Cool ce limicole ! Belles présentation et images, notamment les vues du site, à ce propos j’aurais aimé plus de clichés d’oiseaux, mais c’est juste mon ressenti.
Et comme disait la Comtesse :la houle est montée, la marée chasse les piafs.

C'est vraiment celui des limicoles qui se rencontre le plus sur les plages, un des moins farouches aussi si on reste assis tranquille à les observer. Une intro sympathique du lieu et d'un de ses hivernants.
J'ai failli aller en baie de Somme avant la Bretagne et j'y ai renoncé dans le doute de voir assez d'espèces. J'ai peut-être eu tord...

J'aime bien cette introduction avec les paysages, Baptiste
Quant aux bécasseaux sanderlings, ce sont en effet les plus aisés à photographier, avec les variables et les tournepierres à collier.

Pour une approche complémentaire de l'oiseau, outre la présentation descriptive que tu nous en fait, je te renvoie aussi à l'incontournable ouvrage de Paul Géroudet (ici dans son tome consacré aux limicoles, gangas et pigeons d'Europe) dans lequel, pour chaque espèce, l'auteur, qui a un talent de plume remarquable, fait un récit à la fois scientifique et poétique de ses observations et études.

Bravo Baptiste, tu as pris la peine de présenter en texte et en images un petit reportage complet sur ce limicole sympathique et photogénique
Tu as montré son spot par de belles photos côté mer et côté dunes (3 et 4 ++)
Les concentrations d'oiseaux et ensuite des gros plans ,c'est bien amené
Je regretterai juste un léger manque de piqué et de contrastes sur tes clichés (peut être les limites de ton matériel) mais c'est vraiment une simple petite remarque sur un excellent reportage .
Dominique
Je me suis permis un léger rattrapage de netteté et de contraste en post traitement

Les plages de mon enfance, moi le picard d'origine!
Enfin même en habitant à 20km de la mer, on allait pas beaucoup à la mer chez nous les paysans!
J'ai du attendre d'avoir le permis pour y aller régulièrement, je me souviens de nuées de Limicoles, Courlis et Huitriers pies. Par contre pas de Bacasseaux en ce temps là

Donc je vais suivre avec intérêt et nostalgie ton reportage (de la Provence où je suis maintenant!)

Bravo Baptiste, un joli reportage,

Si c'est fait avec un bridge, franchement, difficile de faire mieux

Frédéric

Bravo pour ton reportage!!
Tu as bien rendu l'immensité de ces plages, vivement la suite

Voilà une région que je ne connais pas du tout. Ton reportage est le bienvenue

+1

Au fait, corrige ton titre. Se sont des bécasseaux, pas des bacasseaux

Ah oui, c'est une grosse faute d'inattention. Désolé.
J’aimerai bien pouvoir la corriger mais je ne sait pas comment on fait. Si vous pourriez m'expliquer.
Sinon merci pour vos commentaires à tous.

Tu remontes à ton premier message et tu vas sur le petit onglet en bas à droite "éditer" et tu changes tout ce que tu veux dont le titre

C'est corrigé. Merci.

Bonjour,
Voici la suite de mon reportage sur les bécasseaux de Fort-Mahon-Plage et pour commencer voici quelques informations complémentaire sur le bécasseau sanderling.

3-Nidifiquation:
Le bécasseau sanderling se reproduit autour du cercle polaire (Canada, toundra, Spitzberg, Goënland). Lors de la reproduction, il devient solitaire et s'isole. La femelle pond entre 3 et 4 œufs olive légèrement tachés de brun dans une coupe garnie de feuilles et de lichens vers la fin juin. L'incubation dure entre 23 et 24 jours et est assurée par les deux adultes. Il peut y avoir une deuxième ponte en cas d'échecs de la première voir une troisième. Les jeunes sont volants en bout d'environs 17 jours.

4-Migration et hivernage:
La migration commence avec l'émancipation des jeunes, en août. Pour rejoindre la France ils parcourent environs 6000 km. En France ,ils hivernent le long des côtes de l'Atlantique et de la Manche.