Que dire d'autre au risque de me répéter? c'est toujours aussi intéressant de te lire, et les photos et les sujets de cette maj me régalent.
ça me donne vraiment envie de me pencher sérieusement sur le sujet.

Sur la 133 : très belle Bombyx des Buissons

François

Un texte bien fourni, j'en ai même oublié de regarder tes photos, comme quoi! Heureusement qu'on a droit à plusieurs passages.

Ton immersion dans ce monde de la nuit (beaucoup plus sain et agréable que celui de Régine ou de David Guetta...) est impressionnante .
Encore une leçon passionnante avec en plus au passage une petite aparté sur la pensée critique.....loin d'être inutile .
Les photos sont de toute beauté qui magnifient ces espèces inconnues pour nombre d'entre nous .
Pour l'ensemble de ce fil .
Dominique

L'été le terme de "Monde de la nuit" est très approprié. Mais en ce moment les sorties se font de 17h30 à 20h00.

J'ai fait ces dernières sorties quand les températures étaient très douces pour la saison (début à 10°, fin 4°). Vers les 20h00, l'activité chute en même temps que les températures.
J'ai remarqué aussi que l'humidité joue un rôle important, moins il y en a, mieux c'est.

Mais comme on me l'a souvent expliqué, il n'y aucune science exacte à ce sujet. Il y a des soirs où çà vole de partout et le lendemain il n'y a plus rien sans que l'ambiance ait changé à nos yeux. Encore un mystère de plus.

Mais ce qui est sûr et certain, c'est qu'il faut trouver le courage de sortir pour les voir. Surtout que ça se passe aux heures où tout le monde s'assoit sur son canapé au coin du feu...

Merci à vous tous.

Bien vue l'expression "Monde de la nuit" ! Robert, tu as fais de nous des noctambules convaincus qui avons hâte de te retrouver pour la suite 2022 ! Superbes bombyx !

Un reportage magnifique, autant par la qualité des images que par la précision du texte et le détail des méthodes employées. En plus pour couronner le tout, ces espèces nocturnes sont souvent très graphiques. Du très beau travail et un grand merci pour ce partage, Robert.

Quelle complexité que la nature a mis en place au service de toutes ces espèces. Complexe certes, mais intéressant

En ce qui concerne les photos, je ne serais pas très original pour affirmer que c'est encore du lourd de chez lourd

La 134 est à tomber.
Mais "tout est beau chez toi, il n'y a rien à laisser", je parle de tes post sans aucune allusion à la chanson de Georges...
Un grand bravo pour ce reportage qui pourrait me faire aimer les papillons de nuit

Je pense que mon PDS aurait en ce moment du mal à s'arracher le soir à son canapé au coin du feu à l'heure de l'apéro
Dom

çà sera répété et même pas déformé

Voilà bien de vrais potes

Avec le redoux de ces derniers jours il ne m'en fallait pas plus pour rallumer ma lampe.... D'autant plus qu'à cette époque j'ai vraiment tout à découvrir puisque j'ai commencé à me plonger dans ce monde au mois de juin de l'année dernière.
Comme je vous l'ai déjà écris, il y a peu d'espèces qu'on voit toute l'année. D'ailleurs je pense qu'il n'y en a pas, je demanderais aux spécialistes la prochaine fois. Donc à cette époque on peut voir quelques espèces qui hivernent en imago et qui se réveillent dès le thermomètre remonte. Et il y a ceux qui éclosent dès que les conditions deviennent favorables (pour eux).

J'ai fait donc une petite soirée de 18h30 à 21h00 environ. J'ai plié bagages au moment où la lune est sortie de la ligne de crête des montagnes.

138 - Je commence par cette grosse noctuelle qui passe l'hiver adulte. L'usure des ailes le montre bien.
Amphipyra cinnamomea - Noctuelle conique


139 - Ce n'est pas une observation courante parce que ce papillon est lucifuge (je vous laisse chercher). J'aurai deux spécimens qui seront attirés par une petite lampe de leds ultraviolets.
Amphipyra cinnamomea - Noctuelle conique


140 - J'ai eu une vingtaine d'individus sur le draps. Se sont de gros géomètres qu'on ne voit qu'à cette époque.
Phigalia pilosaria - Phalène velue


141 - La coloration des mâles est très variables mais à cette époque il est quand même difficile de les confondre avec d'autres espèces.
Phigalia pilosaria - Phalène velue


142 - Une dizaine de ces petites noctuelles sont également venues sur le drap. Encore une nouveauté.
Xylocampa areola - Noctuelle areolée


143 - Encore une espèce hivernale.
Trichopteryx polycommata - Phalène du Troène


144 - Conistra rubiginosa - L'Orrhodie grise



Voilà pour cette petite reprise de contact qui m'a bien occupé. Ce soir là j'ai vu 7 espèces, toutes nouvelles. Bien sûr rien à voir avec les 150 espèces qu'on peut avoir sur le drap au mois de juillet mais c'est quand même un bon début 2022. Une début qui en appelle bien d'autres

En tout cas, tous ces papillons nocturnes visibles en hiver ne fuient pas la lumière, Robert, y compris, au moins ponctuellement le specimen de noctuelle conique que tu as pu prendre (grâce aux ultraviolets?). Un monde inconnu et fascinant que tu nous fait découvrir là. Merci à toi

Un bonheur ! Il n’y a pas que les diurnes qui montrent le bout de leur trompe, les nocturnes aussi, logique ! De superbes images mettant bien en avant les homochromies, ça le fait !