Chers amis,

De grands mercis à vous Joëlle, Jorel, Robert, Dominique, Jean et François.

Amitiés,

Patrick

Merci Philip ! Sachant que les boîtiers Nikon ont tendance à surexposer, comme j'aime les images bien saturées, j'ai réglé le mien avec une correction de -0.7 Il et parfois, j'en remets une petite couche

J’ai eu, entre-temps, la visite d’un vieil ami, le Tabac d’Espagne qui avait un bon mois d’avance sur son calendrier habituel en ces lieux.
Décidément, 2020 pourrait être nommée « L’année mystérieuse ».
Et c’est loin d’être tout.

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Comment ne pas penser au réchauffement climatique quand on voit ici deux Mélitées qui d’ordinaire sont spécialement provençales.
Dans l’ordre d’apparition à l’image, ce fût d’abord la Mélitée noirâtre qui m’a fait bien galérer avant de consentir à me laisser faire une image correcte de son revers.

24-Sur les fleurs de Saint-Jacques


25 – Revers


Et puis, la Mélitée orangée.
J’ai eu d’abord à faire à une femelle.

26 – Premier jeu de couleurs


27 – Une autre forme plus terne


28 – Côté revers


29- Monsieur


Pour faire le portrait du mâle, aux ailes toujours rouges orangées, en empruntant ces mots à T. Lafranchis, j’ai battu la campagne, d’après les observations de faune aquitaine, souvent assez imprécises. Ce sont des images faites vraiment à la sueur de mon front car il faisait un bon 40° quand je l’ai enfin rencontré.
La femelle a des couleurs variables, ce qui lui vaut deux images.
Alors maintenant me dis-je ?
Je me demande toujours où sont passés les Azurés, si nombreux d’habitude, même si j’ai enfin rencontré depuis mon ami le Collier de corail.
Rêvons un peu ensemble…
Dès cet hiver, les pontes, puis les chenilles du Pacha à deux queues ont été observées sur le bassin d’Arcachon ; récemment un imago a été vu, en plein vol.
Pour un grand volier tel que lui, la distance n’est pas si considérable.
Je me le mettrais bien en fonds d’écran !

Voilà une sélection passionnante, Patrick, diversifiée - malgré cette impression que tu as d'une relative pénurie d'espèces- et appuyée d'images qui montrent ce que tu démontres, dans une parfaite adéquation du texte et de l'image, comme toujours dans tes productions! Le tabac d'Espagne est magnifique et les mélitées s'enchaînent, espèces et jeux de couleurs bien représentés et enfin ce rêve de rencontre, qui maintient l'étincelle dans le regard!
Avec toute mon amitié,
Joëlle

Une belle série orange avec des cadrages serrés qui montrent tous les détails. Des détails qui montrent aussi une légère erreur sur ton identification de la mélitée noirâtre qui n'en est pas une. La noirâtre a les points noirs sur le recto des ailes antérieures. Hors la tienne a les points oranges

Je te laisse chercher si tu le veux bien, c'est bien plus intéressant, à mon humble avis

Une magnifique mise à jour, avec des préférences pour 21, 23 et 26

Très beau passage à l'orange ! Comme Robert, j'aime ces vues serrées ! Et je vois que je ne suis pas le seul à avoir eu chaud...

Une trés belle série et moi aussi j'aime les gros plans

Bonsoir les amis,

Merci à tous mes visiteurs et particulièrement à Joëlle, Robert, Jean, morikan et Michel


Un double merci à toi Robert pour avoir corrigé mon "identification".
J'espère que c'est bon, cette fois.

Je suis confus devant cette confusion grossière que j’ai commise, me laissant emporter par la fièvre de la coche.
Je voudrais corriger.
Cela dit, je me suis tourné vers la Mélitée alpine…
Mais je dois cesser de rêver.
Après recherches et comparaisons, je me lance ! Il me semble que les images 24 et 25 correspondent à la Mélitée des scabieuses et non à la Mélitée noirâtre.
Merci de bien vouloir m’excuser pour cette bévue.

Amitiés,

Patrick

Patrick, moi j'y vois une Mélitée du Mélampyre Melitaea athalia mâle, mais sous toute réserve

Patrick ton cliché N°21 fait un véritable "tabac" .....d'Espagne
toute une sérié à dominante orange et noire ou il est bien compliqué de s'y retrouver ,mais je sais que la recherche te passionne et te motive tout autant que le déclenchement.
A bientôt pour la suite espérée !
Dominique

Oui je pense comme toi. C'est difficile d'identifier les mélitées.

de bien beaux instants photographiques de nature

Merci à vous Jean, Dominique, Robert et Philip

En définitive, après avoir à nouveau comparé mes images et consulté le Guide de LAFRANCHIS, je vous confirme qu’il s’agit bien d’une Mélitée des scabieuses et non des Mélampyres.
Cette dernière, en effet, possède une lunule noire très épaisse au bord externe de l’aile.
Elle est absente chez la Mélitée des scabieuses.
Voici une image que vous pourrez comparer en consultant le guide à la page 186.



Amitiés,

Patrick

Tu devrais remettre le revers de la scabieuse, aussi, Patrick, pour faciliter la comparaison!
Avec toute mon amitié
Joëlle

De toute façon se sont des espèces très proches. Et encore tu as de la chance, en Gironde vous n'avez pas la Mélitée de Fruhstorfer

L’histoire commence par quelques petits secrets que je vous confie volontiers.
Lorsque j’ai commencé à m’intéresser de plus près à la photographie de papillons, c’est de lui que je rêvais.
Lui, c’est le Flambé.
J’en avais vu quelques-uns voler ici ou là et j’avais l’espoir de lui tirer le portrait.
Je ne pouvais pas prévoir qu’un peu plus tard je l’aiderais à prendre son premier envol.
L’un d’eux est né dans mon jardin et séchait ses ailes.
Il a vite accepté la main que je lui tendais et ensuite et venu prendre la chaleur de ma polaire.
Quelques instants plus tard, il volait !
Peut-on s’attacher à un papillon ?
Il me semble que oui bien qu’on ne puisse pas savoir ou même croire qu’il s’agit du même individu, mais c’est à peu de choses près la même chose avec les oiseaux, sauf s’ils sont domestiques.

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En exceptant le Pacha à deux queues ou le Bombyx du palmier qui dominent la classe du haut de leurs 10 centimètres d’envergure, le Flambé compte parmi nos plus grands papillons, avec le Machaon, dépassant même le Tabac d’Espagne, en tutoyant le Grand mars changeant.
Il a vraiment fière allure quand il est « frais » pour reprendre l’expression consacrée, c’est-à-dire quand ses ailes ou ses appendices caudaux n’ont pas subi encore l’outrage du temps.
Son vol chaloupé est caractéristique et permet de l’identifier, même de loin.

Au fil du temps, j’ai eu la chance de le rencontrer souvent, en différents endroits, pour de plaisants tête à tête.
Il m’a déjà gâté cette année en venant butiner dans l’un de mes petits jardins secrets.
Une première visite m’a donné une cinquantaine de clichés, plus du double la fois suivante à deux jours d’intervalle.
Cette dernière fois, il était là, au même endroit au mètre près, et est resté un quart d’heure.
Il semblait m’attendre.
Comme quoi l’amitié entre un homme et un papillon n’est peut-être pas tout à fait un vain mot.
Je vous convie seulement dans un autre monde.
En tous cas, pour cette fois, je suis persuadé qu’il s’agissait du même individu.
C’est avec grand plaisir que je lui consacre cette mise à jour.

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Je lui dois bien ça, à lui qui m’a laissé le temps de saisir ses diverses attitudes, variables, très vite.
Mais bien qu’il m’ait été de le voir sur d’autres plantes, comme la Salicaire, je peux vous assurer qu’il affectionne tout particulièrement les scabieuses.
Il suffit de voir avec quel féroce appétit il s’y attaque pour en être définitivement convaincus.

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