Tu ne parles pas des secondaires, elles très visibles sur tes photos. Je sais elles ne permettent pas de comparaison comme avec les deux autres. Il y aussi le cas du Pouillot siffleur avec des projections primaires importantes.

Comme toujours tu excelles Robert dans ce domaine mais je me demande dans lequel tu ne serais pas au top
et bien, même avec tes explications qui je le reconnais sont d'un niveau plus qu' honorables…. je suis pratiquement certain que je vais encore faire appel à vous tous!... mais quel joli reportage tu nous offres encore là!

Ben oui, ça serait trop facile...bon, pour moi à part certaines espèces, rien n'est facile

Alain

Merci à vous tous.

Je ne parle pas des secondaires parce qu'elles n'ont pas d'intérêts pour l'identification lorsqu'on regarde cette partie des oiseaux. On en a déjà bien assez avec ces deux groupes de plumes sans en rajouter un troisième.
Quant au pouillot siffleur je n'en parle pas non plus parce qu'il est beaucoup plus facile de le différencier du Pouillot véloce que le Pouillot fitis. Et de fait, les articles qui traitent de ce point en particulier n'en parle pas non plus pour la même raison.

comme d'hab, très intéressant et bien expliqué

J'adore voire, et essayer de comprendre, ce que la nature peut faire pour "faciliter" la vie de SES oiseaux. Merci Robert

Concernant les primaires et autres tertiaires, j'ai fait le test avec ma chevelure et demander à M'dam'Alain si j'étais sédentaire ou pas.....je vous épargne la réponse

Pas sûr que çà fonctionne bien avec les hommes, un peu comme avec les pipits

Les exposés sont clairs et instuctifs et accompagnés d'images de qualité! Merci pour le partage de ces intéressantes informations.

Robert

Un superbe cours détaillé comme on en trouve de plus en plus dans la section Reportages, pour mon plus grand plaisir.
L'importance de ces rémiges peut être cruciale dans l'identification, et tu nous illustres cela à merveille.
Merci du partage !

Excuse moi, ton message était passé à travers. C'est étrange ce que tu écris parce que les panures sont sédentaires, en tout cas en France. Ce qui explique pourquoi elles ont les ailes courtes comme tous les oiseaux qui ne font pas de longs déplacements.

J'en profite pour rebondir sur cet exemple qui est le Traquet motteux du Groënland (Oenanthe oenanthe leucorhoa) qui a des ailes plus longues que les autres traquets motteux. Il niche au nord-est du Canada, au Labrador, du nord Québec à la Terre de Baffin et, bien entendu, sur les rivages du Groenland. En hivernage, on le trouve dans la zone saharo-sahélienne (Sénégal, Sierra Leone, jusqu’à l’est du Mali -CRAMP1988), où il se cantonne dans les secteurs les plus au sud.
Tous les motteux sont connus pour les distances prodigieuses qu'ils parcourent en migration (BAIRLEIN, NORRIS, NAGEL, BULTE, VOIGT, FOX, et al. 2012). Oenanthe oenanthe leucorhoa, peut ainsi franchir près de 3500km, lorsqu'il quitte l'Île de Baffin pour atteindre les Iles britanniques.

Des individus d'Europe du nord migrent l'hiver en France (cotes normande,facade ouest et méditeranée )et en Espagne

J'en ai probablement vu sur les côtes du Finistère nord, ces années passées. En tout cas, ils ont été signalés comme tels par faune-Bretagne...

Oui, se sont des migrations qu'on peut comparer à celles du pouillot veloce qui ne nécessitent pas de traverser de grandes étendues d'eau ou de désert. Ce qui explique que les panures n'ont pas de longues ailes.

Désolé Robert moi aussi je suis passé au travers de ta réponse... Je pensais bien sur aux migratrices qui viennent sur nos côtes en hiver et qui plusieurs centaines voire milliers de kilomètres pour hiverner. Merci en tout cas

Et c'est pas de la mer tranquille, voler dans ces courants d'air ne doit pas être de tout repos !