Merci à vous trois pour votre venue sur le fil.

Pas tout à fait les même conditions de prise de vue, avec un arrière plan plus structuré car plus présent et juste derrière le sujet photographié. Mais finalement résultat agréable sur un spécimen plus petit et moins coloré.
Pour la libellule la lumière était vraiment agréable, avec un passage nuageux, donnant à l'arrière plan une diffusion très "plastique" et modelée.

Une préférence pour la libellule qui se prend pour Bubka

Une préférence aussi pour la libellule
Bien vu Bubka

Deux images une fois de plus irréprochables, Philip! Avec une petite pref moi aussi pour la libellule, pour la douceur des tonalités et... pour le double sens relevé par mes prédécesseurs!

Toujours cette marque de fabrique "bien léchée"

Les deux sont comme d'habitude de haut niveau technique et esthétique et j'ai un coup de coeur particulier pour la libellule et cet impression de focus pile sur l'animal et le tout dilué dans de douces et harmonieuses couleurs ,ce qui nous offre une impression de profondeur .
Dominique

Encore deux images très agréables et très abouties comme l'ont souligné les camarades !
J'aime aussi beaucoup cette libellule.

Merci à vous tous pour vos retours si agréables

Quand on aborde le milieu particulier des zones humides, on sent inévitablement que notre présence est perceptible au moindre petit "sujet" vivant. Chaque pas étant un mouvement impactant la zone, nous devons prendre conscience de l'importance de notre venue en "terre" trop souvent inconnue.
Il demeure néanmoins que le danger ne se trouve pas forcément à nos pieds, et qu'il faut être vigilant à l'activité se trouvant quelque fois sous l'eau.
J'en ai fait les frais, si j'ose dire lors de ma dernière séance photographique...

Alors que je suis en bord de mare, que mon boitier est à moitié immergé (protégé par un bonnet de douche) et que l'attente est douloureuse (piqûres d'insectes) je suis attaqué par une carpe qui semble avoir été intrigué par ma présence, et mon boitier en particulier.
Un spécimen de 70 à 80 cm a voulu gober mon optique (vous le croyez ça ?) et je me suis retrouvé littéralement couvert de boue lorsqu'elle a pris la fuite, s'appercevant que NIKON n'est pas un met comestible.
Une aventure qui restera un moment rare (pas de problème matériel) suivi d'un nettoyage approfondi du boitier et de mon optique qui n'auront finalement rien à subir de ma curieuse visiteuse.

J'aurai devant mon optique, durant plus de deux heures le bonheur de voir évoluer, de magnifiques représentations naturelles du milieu visité, et je prendrais conscience de notre relative naïveté à vouloir faire croire à tous ceux que nous croisons, que la nature est une amie qu'il convient de respecter pour envisager avec elle un partenariat durable et concerté.
La nature est tout sauf notre amie. Elle est la pierre angulaire de notre présence, la finalité d'une évolution que se veut réactive à notre présence. elle détermine les conditions mutuelles d'acceptation d'un monde partagé mais en manque d'équilibre. Elle ne correspond pas à notre volonté de la protéger, mais à la rationalité de sa compréhension.
La nature n'a pas besoin de l'homme...

Un bien beau cliché

J'avoue avoir souri de ta mésaventure carpienne ! Moi elles me font juste sursauter quand elles partent tout près de mes bottes... Superbe image, délicatesse des pastels, une réussite as usual ! Ce doit être un femelle Ceriagrion tenellum, donc une photo printanière ?...

Un peu trop centré à mon goût sinon c'est sympa...à voir comment on la traite, je pense bien que la nature n'est pas notre amie

Alain

La Nature n'a pas besoin de l'homme mais l'homme a besoin de la Nature, c'est là tout le paradoxe... Une jolie image, dépouillée, sous une belle lumière!

Complètement d'accord