Le bokeh est splendide et révèle toute la beauté de l'Argus

..... En totale harmonie des tonalités!

Cette douceur,cette harmonie nous transporte dans une ambiance proche de la perfection de ce que la nature peut offrir.Quel contraste ce doit être par rapport au tas de déchets polluant le reste du paysage.Heureusement il reste au milieu de la déchéance environnementale quelques îlots paradisiaques que tu as l'art de magnfier
Dominique

Très joli Argus et qui contraste avec ce que tu as vu en amont

Peut-être avertir la mairie dont dépend ce chemin pour qu'ils interviennent ?

Sublime image ! Et terrible pouvoir de tels clichés : tu fais bien de préciser les conditions environnementales de sa réalisation, elle est tellement idyllique et semble tout droit shootée au pays des bisounours ! Le poids des mots (maux ?) vient recadrer le pouvoir parfois pervers des photos...

Tout à fait d'accord avec Morikan. Une splendeur cette photo

Comme tout le monde, superbe

Merci pour vos retours et compliments.
Les tâches roses/rouges sont en fait des tâches de peintures et déchets qui sont malheureusement la cause manifestement de la désertion de bon nombre d'insectes du site. Ce "pauvre" Argus Bleu semble vouloir me faire plaisir et me dire "tu vois je suis resté..."
Malgré mon indignation je note un désintérêt notoire pour le "petit monde". Les passants et autres propriétaires semblent ne pas comprendre mon écœurement, et certains poussent leurs constats jusqu'à se moquer de moi...
Seul, un intervenant, paysan de son état, me tapote l'épaule et me réconforte... "tu sais mon gars, la nature n'est plus ce qu'elle était, et c'est bien triste".

Comme noté dans vos retours, je suis quand même ravis d'avoir réussi "l'image" en gommant les méfaits et outrances que l'homme inflige à sa nature...

Il est incroyable de voir comment la nature souffre,les especes disparaissent sans que la majorité des gens ne s'en rende compte.Quand ils se plaignent de trop de moustiques, je leur demande si quand ils roulent la nuit, leur pare brise ou leurs phares sont autant noircis par les insectes écrasés qu'il y a une vingtaine d'années. Quand avais vous vu des vers luisant, combien de herissons écrasés sur la route en roulant cette nuit?.....Ah oui c'est vrai , je ne m'en été pas rendu compte....Voilà la terre souffre , agonise mais on ne s'en rend pas compte ou peut être on ne veut pas le voir....

Dominique

Tiens, justement, en parlant des vers, j'en ai vu un soir, il n'y a pas si longtemps que ça. Quand aux hérissons, ils sont présents ici aussi. En partant un matin de bonheur, j'en ai croisé quelques uns.

Excuse moi Philipp pour ce hors sujet

Oui effectivement la nature souffre de notre désinvolture, de notre insensibilité à croire en ses pouvoirs, et la démonstration de notre manque d'humanité se traduit par un manque de volonté et de courage. Préférant s'adapter au changement qu'à combattre celui-ci l'homme a déjà abandonné...

La nuit quitte déjà son habit de mystère, les premiers rais traitent les arbres d'ombres et trahissent la présence de la moindre vie. Le photographe de nature n'est qu'un élément dans cet environnement, il se contente de ne pas contrarier l'instant, et calque ses pas sur le tempo du bruissement des branches agitées par le vent matinal...
Il essai de composer avec le noir, mesurant toute la difficulté à magnifier une lumière qui n'a besoin d'aucune attention particulière, il s'apparente à un apprenti veilleur surpris par la venue de l'aube...
Il s'affaire et perd dut temps, les ombres filent si vite. Il déclenche enfin. L'illusion ne dure qu'une seconde. Le réel est si beau qu'il efface définitivement le travail, et la tentative de capter l'impossible, de voir en lui l'invisible déjà évaporé...

Bon ben c'est toujours aussi agréable à regarder mais j'avoue manquer de superlatifs originaux à présent.

Encore un superbe cliché Philip

Un clair obscur magnifié, Philip!